À deux doigts

 



"Mon art est sans prix, je ne donnerais mon sentiment pour rien au monde, que d'autres courent après l'argent, la gloire et l'honneur, je n'en suis pas, je préfère m'allonger sur le gazon, à côté des fleurs, me laisser caresser par la brise, écouter les gens s'ébattre, la force qui m'égaye, et rêve à décrocher la lune"

Otto Mueller






Tandis que je repose nue en été

Assoupie dans un transat du jardin

A l’ombre d’un fruitier

Tu t’approches à pas feutrés pour me baiser

Tes seins balancent 

C’est un vrai régal à regarder

Nous mélangeons nos chevelures

Nous rions

J’en profite pour améliorer ma position

Pour m’ouvrir totalement 

Dans le but de faciliter la pénétration

Je te sais à deux doigts de le faire

Rien qu’avec tes deux doigts

Toi qui sait si bien y faire

Et qui le fais avec tant de précision

Et de déraison

Mais d’abord

Sachons attendre

Suçons nos seins ma mie avec délectation












Les tableaux sont d'Otto Mueller,
et le poème d'Ophélie Conan.
(C'est un texte publié le 19 mars 2017 dans "Conan la barbare II")

Commentaires

  1. S'il y a une pénurie de doigts, je veux bien donner un coup de "main"...

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    1. Merci Phil, c'est gentil, mais nous ne manquons pas de doigts!

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  2. Un jardin dont les "gazons" ont beaucoup de choses à raconter.

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