L'accident mortel de Camus est survenu alors qu'il venait que quitter René Char plus tôt que prévu pour rejoindre Maria Casares à qui il venait d'adresser le dernier écrit de sa vie, un télégramme pour l'informer de sa venue anticipée par les Feux de l'Amour pour la rejoindre de leur ardeur et ferveur communes. On ne peut que penser à Ophélie en échos d'éternités... Ici quelques extraits de correspondance entre Maria Sasares et Alber Camus, même si c'est de René Char est le sujet de l'article... En effet qui auraient été Char et Camus l'un sans l'autre... ? Extraits chez Filimages... : https://filimages.com/2018/08/04/love-story-1-2/
Chère Marianne, René Char a été découvert par Jorge Semprun à Buchenwald où les derniers résistants avaient pris le pouvoir. Un soldat français lui avait prêté un recueil de poèmes à rendre à une femme à son retour. Très vite, Jorge Semprun se mit à réciter des vers dans le camp révolté, lui-même étant poète et écrivain. " L'Ecriture ou La Vie ", ouvrage en spirale évoque aussi le retour chez la femme du soldat français que Dame Mort a éteint dans une dernière étreinte lui volant son dernier souffle dans un baiser ultime de braises insolite... L'ouvrage est ainsi des traces pour évoquer l'indicible vécu par ce beau ténébreux dont le regard m'a envoûtée ( cf radioscopie avec Jacques Chancel " Le grand voyage " ). Il n'y a plus de traces après la tempête de sable dans l'ocre saharien qui absorbe l'orgasme de la femme traversant le nuage rose, attendant, le chèche sur la bouche, et pétrissant l'argile plus tard dans un accouplement divin. La sculpture demande beaucoup de sens architectural mais c'est jouissif comme le tableau que tu nous offres.
Là, tu me poses une colle. J'ignore si Semprun a rencontré Char par la suite... Il l'a découvert à Buchenwald par ce recueil prêté par un soldat français qui avait écrit à la femme qu'il aimait au sujet de sa rencontre avec Semprun. Comme Ophélie a comme dernier poème, celui d'un de mes amis Gilles Baudry que j'ai connu en Afrique et qui vit en Bretagne, je songe à Gilles qui était fasciné par René Char. Apparemment, je passe aussi par les femmes...
D'un autre côté, quelles preuves un artistes pourrait laisser ? La preuve est rationnelle. L'artiste laisse des œuvres, qui sont ou ne sont pas appréciées.
Je suis d'accord avec toi, Phil. L'œuvre d'art de l'artiste ou la trace du poète n'a rien à prouver ou à démontrer. Son but n'est pas de résoudre un problème ou de changer le réel, mais plutôt de susciter des émotions et, peut-être aussi des réflexions.
J'avais un blog sur Wordpress, intitulé "Marianne a du chagrin" (http://danslesbottesdophelie.wordpress.com). Le 31 mai dernier, la gouvernance de Wordpress a jugé bon de le suspendre, sans doute parce qu'elle l'a estimé érotiquement incorrect. J'ai réclamé. Rien à faire. Pas de réponse. Aujourd'hui, il est toujours "suspendu". En fait, fermé. "Marianne a du chagrin" avait pour but de reprendre la suite du blog d'Ophélie Conan, intitulé "Conan la barbare", de faire revivre, à travers ce blog, celle qui fut ma compagne pendant dix ans, en publiant ses posts anciens et posthumes. Je voulais lui rendre hommage et aussi continuer la publicité de ses livres publiés en Kindle, chez Amazon. J'aimais bien ce qu'Ophélie avait affiché en exergue de son blog: " Expression du désir, de la sensualité et de la volupté, ce blog a pour objet l'expression d'un érotisme exclusivement féminin, état étrangement barbare, e
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 L'usage du gode ceinture nécessite quelques préparatifs Toujours excitants Toujours exaltants Exactement comme l’exquise étreinte des algues Ou comme le travail sucré des abeilles Celle qui va bénéficier de ce miel A généralement beaucoup d'émotion Et de plaisir A aider sa compagne à mettre en place Cette chose Si cocasse Généralement Cela se passe Dans une grande complicité Avec un peu de chasteté Et beaucoup de féminotteries Il faut sangler Tirer sur les lanières Il faut que ça tienne bon Quand la fausse bite entrera dans le con L’instant se fait alors chair Et n'est plus à lécher Ni à tire-boutonner Et c’est un moment très peu clair Et particulièrement émouvant De savoir qu’on va baiser comme un mâle Une femme Ou que femme On va se faire baiser par une femme Qu'on va se faire prendre Par derrière En levrette Ou en missionnaire Par devant Ou qu’on va la prendre Selon ces belles manières Qu’on va l
Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t
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Jolie trace que cette peinture.
RépondreSupprimerBel érotisme.
RS est un peintre contemporain dont on trouve pas mal d'œuvres sur le web, mais dont j'ignore le nom.
SupprimerRené Char était un grand ami d'Albert Camus pour qui j'ai une profonde admiration.
RépondreSupprimerOui, ils s'estimaient beaucoup, malgré leurs grandes différences.
SupprimerL'accident mortel de Camus est survenu alors qu'il venait que quitter René Char plus tôt que prévu pour rejoindre Maria Casares à qui il venait d'adresser le dernier écrit de sa vie, un télégramme pour l'informer de sa venue anticipée par les Feux de l'Amour pour la rejoindre de leur ardeur et ferveur communes. On ne peut que penser à Ophélie en échos d'éternités...
SupprimerIci quelques extraits de correspondance entre Maria Sasares et Alber Camus, même si c'est de René Char est le sujet de l'article... En effet qui auraient été Char et Camus l'un sans l'autre... ? Extraits chez Filimages... :
https://filimages.com/2018/08/04/love-story-1-2/
De très beaux mots. Plein de sens. Bon après-midi Marianne
RépondreSupprimerMerci Giannis. Belles soirée!
SupprimerChère Marianne,
RépondreSupprimerRené Char a été découvert par Jorge Semprun à Buchenwald où les derniers résistants avaient pris le pouvoir. Un soldat français lui avait prêté un recueil de poèmes à rendre à une femme à son retour. Très vite, Jorge Semprun se mit à réciter des vers dans le camp révolté, lui-même étant poète et écrivain. " L'Ecriture ou La Vie ", ouvrage en spirale évoque aussi le retour chez la femme du soldat français que Dame Mort a éteint dans une dernière étreinte lui volant son dernier souffle dans un baiser ultime de braises insolite... L'ouvrage est ainsi des traces pour évoquer l'indicible vécu par ce beau ténébreux dont le regard m'a envoûtée ( cf radioscopie avec Jacques Chancel " Le grand voyage " ). Il n'y a plus de traces après la tempête de sable dans l'ocre saharien qui absorbe l'orgasme de la femme traversant le nuage rose, attendant, le chèche sur la bouche, et pétrissant l'argile plus tard dans un accouplement divin. La sculpture demande beaucoup de sens architectural mais c'est jouissif comme le tableau que tu nous offres.
J'ignorais la découverte de la poésie de Char par Semprun à Buchenwald. Se sont-ils rencontrés par la suite?
SupprimerLà, tu me poses une colle. J'ignore si Semprun a rencontré Char par la suite... Il l'a découvert à Buchenwald par ce recueil prêté par un soldat français qui avait écrit à la femme qu'il aimait au sujet de sa rencontre avec Semprun. Comme Ophélie a comme dernier poème, celui d'un de mes amis Gilles Baudry que j'ai connu en Afrique et qui vit en Bretagne, je songe à Gilles qui était fasciné par René Char. Apparemment, je passe aussi par les femmes...
SupprimerD'un autre côté, quelles preuves un artistes pourrait laisser ?
RépondreSupprimerLa preuve est rationnelle. L'artiste laisse des œuvres, qui sont ou ne sont pas appréciées.
Je suis d'accord avec toi, Phil. L'œuvre d'art de l'artiste ou la trace du poète n'a rien à prouver ou à démontrer. Son but n'est pas de résoudre un problème ou de changer le réel, mais plutôt de susciter des émotions et, peut-être aussi des réflexions.
SupprimerI found this aphorism by Char. You can imagine Ophélie pronouncing it:
RépondreSupprimer"Ne te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes encore."
Cet aphorisme est très beau! Merci A.A.
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