A Sarajevo
En regardant ce dessin, Gaëlle m'a dit que la rousse ressemblait beaucoup à Rose. C'est vrai, ai-je répondu, mais la brune ne ressemble pas du tout à ta sœur Muriel qui est une fausse blonde comme toi! C'est vrai, répond Gaëlle, elle ressemble plutôt à Sandrine. Tu sais, Sandrine? Je confirme. C'est vrai cette brune ressemble à Sandrine.
Et nous, toutes les deux, nous voilà parties dans un vrai délire avec Rose et Sandrine. On imagine que c'est un soir de janvier, que Muriel a quitté Rose pour rejoindre Line, sa nouvelle amoureuse. Seule à la maison, et pas du tout contente, Rose téléphone à Sandrine, une vieille copine du pays bigouden qui habite à une dizaine de kilomètres de chez elle. Quand Sandrine arrive, Rose l'embrasse, elle lui dit de se mettre en tenue, comme elle. Elle est nue, avec seulement des bas mi-cuisse blancs et un petit nœud papillon blanc. Rose tend à Sandrine une paire de bas mi-cuisse noirs et un petit nœud papillon noir. Sandrine se déshabille et se rhabille avec les bas mi-cuisse et le petit nœud pap. Elles rigolent toutes les deux, elles se marrent.
Elles rigolent et elles se marrent de se voir à poil avec des nœuds pap, et elles se paluchent à qui mieux mieux sur le canapé. Rose dit à Sandrine qu'elle l'aime, mais Sandrine n'y croit pas un seul instant. Tu te fous de ma gueule, qu'elle dit à Rose qui se met à pigner. Pourquoi pleure-t-elle, Rrose? Elle bave, elle pisse tout son malheur à Sandrine. Muriel et Line, et puis Muriel qui aime Line qui aime Muriel, et aussi Line qui aime Muriel et qui aime Line. C'est infernal cette histoire de gouines! Ça n'en finit pas. Y a pas de solution!
Sandrine se lève et ramène un gode ceinture qu'elle a sorti de son sac à main. Mets-le, dit-elle à Rose qui semble désemparée, et baise-moi bien avec! O.K. dit Rose, en continuant de pigner à moitié. Elle positionne le gode et ses larmes sèchent aussi vite. Voilà, elles sont déjà sèches, archi-sèches, les larmes de Rose, comme les chemises de l'archiduchesse, et voilà qu'elle est prête à baiser l'archiduchesse d'Autriche, Françoise-Ferdinande, qui vient s'empaler avec délices. Décidément, Eros c'est la vie! La vraie vie!
Honorine & Gaëlle
J'adore votre imagination, Gaëlle et Honorine.
RépondreSupprimerAlors, je ne sais pas l'ordre des choses,
à savoir si vous avez découvert ce beau dessin érotique,
qui vous a fait penser à Rose et sa situation délicate,
ou si vous avez cherché sur le net une image qui lui ressemblerait,
et pensé à écrire sur elle.
Muriel et Gaëlle sont donc de fausses blondes....
Je n'ai pas souvenir de Sandrine, la vraie brune.
Je ne sais pas non plus ce que vient faire l'assassinat
de François(e)-Ferdinand(e) d'Autriche en 1914.
Quoiqu'il en soit, j'aime vos écrits.
C'est la découverte de cette image qui a déclenché le récit et non l'inverse. Quant à l'attentat de Sarajevo, c'est un pur hasard. C'est à cause des chaussettes sèches de l'archiduchesse!
SupprimerVous avez immédiatement pensé à Rose.
SupprimerElle doit bien occuper votre esprit en ce moment.
Oui, nous nous demandons bien comment finira cette histoire!
SupprimerHonorine & Gaëlle
Poursuivons un peu cette parabole historique : Line naquît dans un yaourt bulgare et s'embarqua le long des côtes non d'Adam mais d'Eve ou Lilith en quête de celle qui prendrait le titre de la première dame... Ainsi un 14 juin d'une année inconnue dont le chiffre rejoint 1914, elle s'empara de Muriel qui envoya un message par un pigeon voyageur offrant le titre de première dame à Rose qui n'en sut rien. Une bouteille à la mer, Sarajevo, un godemiché en moins, un archiduc assassiné et accessoirement une guerre, des veuves, des foules de galopins, mais la première des veuves ne s'en remettait pas puisqu'elle n'avait pas mis le feu aux poudres, cette fois-ci. Sandrine avait été intriguée par ce message dont elle ne dit mot... Elles seront deux Liliths, deux femmes embrasées, et ruisselantes, partageant et le gode commun et l'épée....
RépondreSupprimerMerci pour cette suite merveilleuse!
SupprimerHonorine
De cette expérience particulière je retiendrai que l'amour c'est la vie ! Et l'irritation que l'image donne à nos sens.Bonne nuit Marianne.
RépondreSupprimerC'est le plus important!
SupprimerHonorine
Merci beaucoup. Bonne nuit d' Athenes.
SupprimerVive la Vie, les godes et le Verbe qui de cette verve féminine nous offre cette fête de la chair plutôt que des embrouilles stériles de jalousie....
RépondreSupprimerTu as raison, Henri, mais il n'est pas toujours facile de prendre la hauteur quand on aime ou plutôt quand on croit aimer. Marianne, dans le droit fil de la pensée d'Ophélie, pense que pour aimer vraiment il faut pouvoir se détacher de son égo, toujours possessif.
SupprimerHonorine & Gaëlle
Sinon, c'est la guerre!
SupprimerMarianne.
Effectivement difficile d'envisager aimer, de vivre l'Amour à base de calculs et de stratégies égotiques. Même si l'ego est très utile pour se connaitre et en arriver à se libérer pour vivre réellement l'Amour. Cela semble en plus vous être étranger (calculs et stratégies égoïstes), de ce qu'il émane de votre chaleureux gynécée .
SupprimerVery exciting story. If Sandrine is the archiduchess, then Rose is her maid and of course the archiduchess loves to be taken by her maid. Congratulations to Honorine et Gaelle for your fervid imagination! Did you also make the drawing or did you download it from the net?
RépondreSupprimerGood idea! The archiduchess loves to be taken by her maid! It's quite normal!
SupprimerYes, we downloaded the drawing from the net.
We kIss you, A.A.
Honorine & Gaëlle