Tes fesses

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Tes fesses
Je ne peux m’empêcher
De les battre comme un tambour
je voudrais les faire vibrer
Comme le bord de la plume d’une grue en plein vol
Je les lèche avec ma langue de folle
Je les mords avec mes dents de tigresse
Tes fesses sont pour moi un beau miroir de gonzesse
Qui concentre toute ta chaleur de déesse

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Ce post, pour celles et ceux qui s'en souviennent, est le dernier qu'Ophélie a publié dans "Conan la barbare II", le 10 mars 2020, le jour de sa mort. Elle l'avait illustré des œuvres de l'Américain Jackson Pollock (1912-1956), grand représentant de l'Action Painting. Vous trouverez certains ses tableaux en n°4, 6, 8, 13, 15, 18, 20, 24, 26, 29, 31, 33, 35, 40, 44 et 49.

Je ne crois guère aux prémonitions, mais je ne peux m'empêcher d'en voir une dans cette dernière image n°52. N'est-ce pas Ophélie qui nous quitte en ouvrant cette porte sur un autre monde?

Marianne

Commentaires

  1. Oui, c'est une image troublante.
    Ophélie avait même deviné vos derniers achats, avec la photo 28...
    Bise et bon weekend, Marianne.

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    1. Cette image 52, c'est sans doute le hasard, mais quand même!
      Oui, la photo 28 est aussi prémonitoire, tu as raison, Phil! Elle savait que ces pompes existaient, la preuve, mais elles ne lui faisaient pas spécialement envie.
      Merci et bon week-end (sans doute très pluvieux) à toi aussi, Phil.
      Bise.

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  2. Oui, l'image 52 interroge. Je crus que Phil attirait l'attention pour la 25 qui est sombre car je n'avais pas lu la référence aux pompes que j'ai tout de suite remarquée dans la 28. Le coeur du vibro de l'illustration 21 pourrait vouloir dire " La mort, je m'en tape! Ce qui compte, c'est de profiter de la vie! " mais telle que je connais Ophélie, elle aurait pensé à ceux qu'elle laisserait, et leur aurait transmis autre chose.

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    1. Le cœur de la 21: Je n'avais pas pensé à cette lecture. Merci Elisabeth!

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  3. Oui, la 52 est saisissante et émouvante.
    On a envie de la retenir.
    Son texte est par contre merveilleux.
    Rien que le titre et la première illustrations
    incitent à lire la suite.
    Je ne sais pas s'il y a un seul endroit de vous, les femmes,
    qui n'est pas bon à palper, embrasser, sucer.
    Non, non, je ne dirais pas la fameuse formule....
    Mais tout est bon et beau chez vous.

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