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N’était
D’aucune école
Suivait
Sa propre voie
Peignait
La libido
Se disait
Voyou
Voyant
Voyeur
Disait
Que l’art n'avait rien à faire avec l’argent
Donnait
Ses toiles à ses amis
Les ramenait chez lui
De temps en temps
Les retouchait
Ajoutait un grain de beauté sur la cuisse d’une nonne
Disait
Que pour être bon
Un artiste devait sentir la femme
Ne voulait pas
Vivre de sa peinture
Travaillait
Comme maquilleur-retoucheur
De mannequins en cire
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Chez Pierre Imans
10 rue Crussol
Paris 11ème
Ophélie Conan
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| 48- Clovis Trouille en action chez Pierre Imans |
J'ai plaisir à rééditer ce post d'Ophélie, daté du 13 janvier 2020, dans lequel elle rend hommage à Clovis Trouille (1889-1975), peintre français insoumis et anarchiste, qui a marqué l'art du XXème siècle par une œuvre nettement anticléricale et antimilitariste, surtout vouée aux plaisirs d'Éros et du sexe.
Les œuvres de Clovis Trouille figurent en n°1, 2, 4, 7, 10, 13, 14, 15, 19, 22, 24, 27, 30, 34, 37, 40, 43, 44, 46 et 47.
Marianne
Comme il est dit sur Wikipédia, "Clovis Trouille est peu connu car il ne recherchait pas la gloire".
RépondreSupprimerOphélie lui aura quand même consacré un peu de gloire sur son blog. Et toi aussi.
Et grâce à vous Deux, je connais maintenant cet artiste peintre.
Bise et bon dimanche.
J'en suis ravie, Phil, et je te remercie de ton commentaire! Bise.
SupprimerOphélie ne pouvait être que séduite par cette peinture où je retrouve des thèmes majeurs de son oeuvre. J'ai souri en voyant l'image de Calcutta sur un postérieur : c'est cocasse parce que j'y ai vécu sans penser " quel cul t'as!!! ". Ville grouillante d'une foule très nombreuse où se mêlent des misérables faméliques et des familles très riches méprisant les autres, ce qui choque les européens qui n'ont pas ce passé de castes. Bien qu'abolies, les castes sont dans les réflexes : je fus sidérée de voir des religieuses indiennes de l'ordre de Mère Teresa jeter la nourriture à terre devant des malades à qui je la donnais moi-même, les aidant à manger et tentant de leur apporter un peu d'humanité. Ils prenaient ma main, la mettant là où ils souffraient, notamment au niveau du thorax à cause de la tuberculose qu'ils m'ont transmise...
RépondreSupprimerEffectivement, Clovis Trouille est l'auteur de ce jeu de mot repris par l'auteur de la célèbre comédie musicale, crée en 69 (cela va de soi...), "Oh! Calcutta!" J'imagine effectivement que Calcutta te rappelle d'autres souvenirs, plus tragiques. Je t'embrasse, Elisabeth.
SupprimerL'Eglise ne cesse de nous rabâcher "fais pas ci, fais pas ça",
RépondreSupprimeret pourtant il n'y a pas comme eux, les hommes (et les femmes, sans doute aussi)
qui la représentent, pour vivre dans ce qu'ils ont défini être le péché.
Je pense que c'est ça qu'à voulu dénoncer Clovis Trouille par son talent de peintre.
Merci à Ophélie et à toi Marianne, par ricochet, de me l'avoir fait découvrir.
J'adore toutes ces toiles bien explicites.
A celles ci, je rajoute les photos 8 (ce regard devant cette nudité), la 11 (Paris, oh Paris, capitale des amoureux(ses)), la 12 , 18 (j'adore quand un sein se "dandine" au dessus d'une bouche, hummm), la 15 (re-hummm), la 16 (puisque je suis chauvin), la 21 (très belle et très belle photo), la 39 (par sa sensualité).
Oui, Clovis Trouille était un homme très anti, comme on n'en fait plus beaucoup!
SupprimerMerci pour tes remarques!