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Avant de nous promener dans la bastide de Monpazier, l'après-midi du dimanche, nous étions à Issigeac, dès dix heures, pour y découvrir le célèbre et traditionnel marché du dimanche matin qui se déroule sur la place de l’église Saint Félicien et celle du Palais des Évêques de Sarlat, ainsi que dans la presque totalité des rues moyenâgeuses qui s’enroulent comme un putain d'escargot. On peut y acheter toutes sortes d'alléchants produits locaux, y admirer de beaux légumes, des carottes, des concombres, des choux et de beaux saucissons, mais aussi des bijoux de pacotille et tout un tas de choses parfaitement inutiles dont le pluriel des noms n'est pas nécessairement en oux, mais qui attirent un très grand nombre de visiteurs, tout ça avec le sourire et la bonne humeur des marchands locaux.
Vers midi et demi, alors que nous commencions à ressentir un petit creux dans l'estomac, nous nous retrouvâmes sans le vouloir un peu à l’écart de la foule du marché, et tombâmes fortuitement sur le Shabby Chic Corner, un salon de thé vraiment so british, situé dans une petite rue ou une impasse (je ne sais plus très bien) baignée d'un soleil très calinou. En ce lieu "misérablement chic" ou "habilement déglingué", tenu par une jolie quadragénaire blonde, souriante et particulièrement organisée, nous décidâmes, comme sous le coup d'un coup de foudre, de déjeuner. Comme il n’y avait plus de place, ni en terrasse, ni à l’intérieur, il a donc fallu attendre que deux sièges se libérassent, à l’intérieur du coquet établissement, pour pouvoir y déposer nos petites fesses non culottées sous nos jupes. Le brunch pour deux (salé et sucré) qu’on nous servit, après une nouvelle et légitime attente, était simplement divin, et avant qu’on nous le serve, nous pûmes admirer, amusées, un doigt en émoi, la maîtrise de la maîtresse de maison à donner des ordres en douceur à son personnel qui lui obéissait, si j'ose dire, au doigt et à l'œil, ainsi que son savoir-faire à mettre les choses bien à leur place tout autour d'elle.
En fin d’après-midi, sur la route de retour à Trémolat, nous cherchâmes un endroit où nous aurions pu garer la voiture et nous perdre dans un havre de nature tranquille et discret pour nous faire jouir un peu, mais n’en trouvâmes pas, à notre grand regret. Il faut dire que dans cette belle région qu’est le Périgord, la campagne n’est pas toujours accueillante. Nous jouâmes donc un peu à touche-pipi, tout en conduisant, mais un peu seulement, les virages de la route, souvent en épingle à cheveux, ne permettant pas beaucoup de distraction.
Hier, nous avons retrouvé notre presbytère et nos deux joyeuses coquines bourdonnantes. Ces retrouvailles resteront, pour nous deux, un moment inoubliable.
Marianne
Puisque tout ce qui est bourdonnant est aussi butinant, vous avez sûrement joui à touche-pistil en rentrant dard-dard dans la ruche presbytérienne.
RépondreSupprimerBisou mielleux.
Sacré Phil, on ne pourra pas dire que tu n'as pas le sens de la déduction logique!
SupprimerMarianne, c'est très bien écrit.
RépondreSupprimerOphélie serait et est fière de toi.
Moi, j'adore ta façon de présenter les choses,
comme j'appréciais l'écriture d'Ophélie.
Avec en prime, quelques pointes d'humour.
(des fesses non culottées sous vos jupes, un délice.)
Et tu ferais une belle ambassadrice pour le tourisme dans le Périgord.
Illustrations sublimes, comme d'hab.
A commencer par la 1, et toutes les autres : les peintures, les gifs, les photos...
Bises à tout le monde du presbytère.
Bon W-E.
Merci GIl, c'est gentil. BIses à toi de nous quatre.
SupprimerJ'ai gardé un souvenir merveilleux de Sarlat que j'ai visité, il y a fort longtemps. J'aime beaucoup les tableaux 9, 10, 11, 13, 14, 24 sans doute du même peintre. Le mouvement en escargot, en tournants trop fréquents sur la route exulte dans l'illustration 35 où la femme fascinée est soudain seule devant ces tournoiements. Je suppose que la main et le coquillage de la 22 s'inspire aussi de ces mouvements fascinants! Blague de potache sur un vers de Racine : le désir s'accroît quand les fesses reculent...En somme tout est affaire de mouvement bien que le vers original de Racine soit un peu différent ( il est sur google ).
RépondreSupprimerOui, les tableaux 9, 10, 11, 13, 14, 24 sont du même peintre, un Serbe contemporain, nommé Mateja Petkovic. J'aime beaucoup les mouvement spiralés et aussi quand les fesses reculent!
SupprimerLe vers est de Corneille : j'ai cité de mémoire. Mes parents avaient un ouvrage de pastiches " A la manière de... " dont certains passages étaient désopilants. Je ne sais s'il se trouve chez des bouquinistes...
RépondreSupprimerOui, c'est ce que j'aurais dit également! Merci Elisabeth pour ce correctif!
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