Poupées russes

 

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Pendant que Joséphine et moi visitons le Périgord noir (on est allées déjà visiter les jardins de la chartreuse du colombier, le village de Paunat, celui de Limeuil où se rencontrent la Vézère et la Dordogne, le site de la Madeleine...) je vous adresse cet échantillon de jolies poupées russes qui, j'en suis sûre, vous enchantera...

Du haut de ses 76 ans, Joséphine se porte à merveille et trotte comme un lapin. Je trouve que, depuis qu'elle vit avec nous, elle a beaucoup rajeuni et minci. J'observe qu'elle fait maintenant très attention à sa ligne. Durant nos visites et promenades, elle ne se plaint jamais et se montre toujours partante pour aller quelque part. Le soir, quand nous rentrons à la chambre, un peu fourbues par les kilomètres et les escaliers (il y en a dans le Périgord), elle me dit, toute guillerette: allez, Marianne, un bon bain, et puis hop, on baise! 

Effectivement, après le bain, hop, on baise. Et elle aime ça. On sort de la baignoire, on se sèche, on ne se rhabille pas, on s'allonge sur le plumard, on se bécote, on se caresse, on se lèche, on se suce les seins, on se branle. Et après, on sort les toys. Ensuite, on s'habille et on va manger. Quand le dîner est fini, on revient dans notre chambre, je blogue un peu, puis on se re-déshabille et on recommence. Ou bien, on se fait une petite sortie à pied dans Trémolat. Très souvent, elle me dit, morte d'avoir trop joui: tu te rends compte, Marianne, j'ai trente ans de plus que toi, je pourrais être ta mère! À ça je lui réponds: et alors, Maman, je sais bien, et même que tu pourrais être la grand-mère de Gaëlle et d'Honorine qui pourraient être mes filles. Ça ne t'empêche pas de les baiser aussi! Vraiment, Joséphine, je ne te comprends pas, tu radotes, ma vieille!

Elle se met à rire, mais je sens bien que cette grande différence d'âge blesse sa moralité de soixante-huitarde. Je la rassure, je l'embrasse. Parfois aussi elle doute de son pouvoir de séduction et elle me demande: dis-moi, tu me trouves belle? Je lui réponds: mais oui, tu es très belle, ma Joséphine (et là, je lui dis la vérité, car je la trouve effectivement très belle, surtout à poil). 

— Belle comment? 

— Comme une poupée russe de ce post! (c'est ce que je lui ai répondu ce soir, en lui montrant les images ci-dessus.)

— C'est bien, ça me plaît, mais n'empêche que j'ai l'âge de faire une morte!

— C'est vrai, et une belle morte en plus, mais tu n'es pas encore morte, alors profites-en, ma belle!

J'ajoute à ces propos insolites des nouvelles d'Honorine et de Gaëlle. Elles vont couci-couça. Honorine continue de manquer à Gaëlle qui trouve bien longue sa journée à la ressourcerie, sans Honorine. En plus, nous manquons aux deux. Elles ont hâte que nous revenions les dorloter au presbytère. 

Marianne