Dans ma vie de patchwork

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Dans ma vie de patchwork
My religion is you
Et j'ai zéro de conduite

Une seconde d'inattention
Et c'est la diffraction de la réalité
Le pare-brise vole en éclats
Et laisse un trou béant

My religion is you
Et ton silence
Il me faut te le dire
M'inquiète un peu
Parce que je t'aime
Mais ne sais plus où je suis

Ophélie Conan

Le quarante-troisième post préparé par Ophélie. 

Nous arrivons bientôt à la fin de tous ces posts qu'Ophélie avait soigneusement préparés avant son accident. Ce post-ci est associé à un poème étrange qui me semble prémonitoire de sa fin prochaine. Etrange. Ce poème n'est ni dédié à Honorine dont elle était follement amoureuse, ni à moi dont elle ne l'était pas moins, je crois.

Marianne


Commentaires

  1. Oui, ce poème semble prémonitoire parce que nous savons qu'Ophélie est morte dans un accident de voiture. Elle devait néanmoins penser à toute autre chose. Il me semble qu'il y a une fusion cosmique qu'elle vivait dans l'orgasme : " mais ne sais plus où je suis ". J'aime beaucoup les thèmes aquatiques dans les illustrations. La 8 semble une triade endiablée. La 19 inspire mon côté sculpteur. L'art de peindre les corps ne m'était pas connu auparavant. C'est amusant, se pratiquait peut-être chez les aztèques...Ce qui domine est un ruissellement sur les corps et c'est très beau.

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    1. Oui, c'est sans doute une coïncidence. Elle parle probablement de l'orgasme ou petite mort, fusion cosmique par excellence...

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  2. Beautiful poem and truly foreboding, if it was written shortly before the fatal accident.

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  3. Saperlipopette ! Mon commentaire d'hier a disparu dans les limbes informatiques après un plantage de Blogger. Le message d'erreur suivi de la mention disant que mon commentaire était en attente de validation me laissait un fort doute. Me voici donc fixé.
    Pour résumer la 2ème partie de mon commentaire d'hier, je disais que j'aimais beaucoup la photo 7 et les gifs 35, 47, 55 et 58.
    Bon weekend, Marianne.
    Je t'embrasse.

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    Réponses
    1. Dommage! Merci quand même d'avoir persévéré. Oui, j'aime aussi beaucoup ces images.
      Je t'embrasse, Phil, en te souhaitant aussi un bon week-end.

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  4. Mais à qui il est dédié ce poème alors ?
    Je peux te dire qu'Ophélie t'aimait fortement Marianne (ses mails me le disaient),
    et même si elle aimait , autant, aussi, comme un coup de foudre, Honorine.
    Oui, étrange, ce poème, comme tu dis, avec ce pare-brise qui vole en éclats.
    Belles illustrations encore une fois. Oh ! La 47 ! J'adore ce gobage.

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    1. Peut-être Ophélie n'a pas su à qui dédier ce poème? Oui, elle nous aimait vraiment beaucoup toutes les deux!

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