Toujours

 

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La brume

 Toujours se sent un peu coupable de rejoindre l’aube

 et de se fondre en elle

 Pourtant ensemble,

 comme des lesbiennes

 Elles s’aiment d’un amour tendre et vrai


 Passionnément

 Elles échangent

 cotonneuses

 d’infinies douceurs vaporeuses


 Mais le soleil qui défait la nuit

 Et fait l’aube diaphane

 Inexorablement

 se lève


 Et doucement

 avec ses millions de rayons

 Toujours chasse la brumeuse

 d’entre les bras profanes de l’aube amoureuse.


Ophélie Conan

Conan la barbare I (17 janvier 2010)

Le miroir des étoiles


J'ai choisi d'accompagner ce joli poème d'Ophélie par des illustrations merveilleuses de Juan Medina. Né en 1950, ce peintre mexicain qu'on peut classer comme surréaliste ou hyperréaliste, fait de la femme nue ou légèrement habillée, le personnage principal de ses tableaux. Il la place très souvent dans des environnements architecturaux Gothiques ou Renaissance, et aime malicieusement jouer avec elle à des effets de trompe-l'œil étonnants.

Quelques-unes de ses œuvres figurent ici en n° 1, 2, 5, 7, 8, 11, 13, 15, 18, 19, 22, 23, 25, 28, 29, 30, 33, 34, 37, 38, 40, 42, 43, 44, 47, 48, 50, 52, 54, 56, 58.

Les autres illustrations aussi sont belles. J'aime particulièrement l'étal de légumes de la 53!

Marianne









Commentaires

  1. Les lesbiennes que sont la brume et l'aube,
    donnent naissance à un soleil généreux.
    Joli poème d'Ophélie.
    Jolies illustrations de Marianne.
    Certaines très sensuelles.
    Bon dieu, la paire de seins de la 16 !!!!
    A croquer !
    J'aime aussi la 35 avec son air interrogateur, par rapport à son geste.
    Est-ce que je peux ?
    Est-ce que tu aimes ?
    Semble-t-elle dire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime aussi la 16 et la 35 qui te donnent envie de croquer, mais aussi la 57!

      Supprimer
    2. Oui, des seins magnifiques, la 57.
      Irrésistibles.

      Supprimer
  2. Oui, le poème d'Ophélie est très beau. L'illustration 6 inspire une sculpture. Je ne sais si la 14 est de la boxe féminine ou un autre jeu. La 18 me laisse entre deux idées : l'une des femmes peint l'autre ou elle l'existe avec une tige. L'étal semble cacher une femme...

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    Réponses
    1. Pour la 18, je pense que l'une peint l'autre avec un pinceau, mais ta seconde hypothèse, celle de l'excitation, est séduisante! Dans les deux cas, cela montre combien la peinture est vivante!

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  3. I love l'encadrement du derrière in fig. 32!

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