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Dans les coulisses du plaisir machinesque
Envers de nos corps et du décor
Se forme une fenêtre de bielles et de manivelles
S'ouvrant sur un cadre à coulisse
Où nos amours bien frivoles ne voient encore qu'un luxe apparent
Mais la femme qui s'offre à la machine sait qu'elle est aussi machine
Et que l'orgasme qui la pousse
Comme le vent fait tourner les ailes du moulin
Il en est de même du lave-linge et de la locomotive
Qui la rassurent
L'apaisent
L'hypnotisent
Et la protègent
La machine et son zinzin lui rappellent
Qu'elle tourne comme le monde
D'une manière prévisible et constante
Comme le lavoir et le compartiment du train à vapeur
La machine est le lieu
De toutes les confidences
De toutes les rumeurs
De tous les secrets
Ophélie Conan
"Conan la barbare II", le 6 janvier 2020
Ophélie était fascinée par la machine, mais la connaissait finalement assez peu. Elle l'avait expérimentée seulement une fois, en Italie, à Brindisi, chez l'étonnante Anna, l'amie de Georgia et de Grazia, elles-mêmes amies de notre amie Giulia. Sur le moment, Ophélie avait beaucoup aimé, mais bizarrement elle n'avait pas donné suite. C'est seulement après sa mort, en juillet 2020, que nous avons fait l'acquisition, à P. d'une de ces fantastiques et prodigieuses machines...
Marianne
C'est sans doute comme cela qu'il faut enseigner la mécanique aux filles pour les intéresser plus. Elles trouveraient aux bielles et manivelles un intérêt pratique.
RépondreSupprimerC'est une très bonne idée, Phil. Tu as mille fois raison!
SupprimerOn pourrait facilement l'appeler la "machine de l'amour".
RépondreSupprimerIl est impressionnant de voir à quel point l'ingénierie ressemble aux mouvements de la nature amoureuse. Bonne soirèe Marianne
Tu as raison, Giannis. Je n'avais vu les choses sous cet angle. La vie, c'est le mouvement et il n'y a pas mille façons de fabriquer du mouvement!
SupprimerJ'aime beaucoup le texte d'Ophélie qui semble métaphorique. Je ne sais de qui sont les photos mais plusieurs d'entre elles sont excitantes dans l'art de montrer le mouvement provoquant le désir. Bien entendu, d'autres sont plus érotiques et j'ai un faible pour le vibro du clitoris.
RépondreSupprimerLes photos sont un choix d'Ophélie, et ses sources devaient être variées.
SupprimerI'm sure that the performances of that machine are amazing... however there is something in the mechanical setting and situation which I don't find arousing. A.A.
RépondreSupprimerI can understand your point of view, A.A., but when we are several lesbians like us, it's very exciting to play with these machines. We love it!
SupprimerLa mécanique est de sortie. N'oublions pas qu'elle est actionnée par une alimentation électrique. Donc, c'est encore du connecté, comme les vibros.
RépondreSupprimerOphélie comparait la mécanique de la femme (ainsi que l'homme) à tous ces engrenages, pignons, etc...c'est vrai quelque part, c'est machinale la façon que l'on fonctionne. Mais heureusement, que les mécaniques n'explosent pas, comme nous, quand on arrive à l'orgasme...elles (les machines) continuent inlassablement, sauf si il y a panne.
J'aime beaucoup le gif 44, ces lèvres qui se quittent très sensuellement.
Oui, les machines n'ont pas d'états d'âme, pas de plaisir, pas de colère, pas d'orgasme. Cela les rend fascinante, et c'est ce qui est fascinant dans les machines à baiser. L'analyse du plaisir qu'on a à s'en servir n'est pas simple... Merci, Gil.
SupprimerOui, la 44 est magnifique.