Retour de promenade

 

Imaginons un monde idéal, pardon Messieurs, un monde dans lequel il n'y aurait plus que des dames, surtout des dames jeunes et belles, et toujours nues... Oui, pour les lesbiennes que nous sommes, ce monde serait excitant, très excitant même... Nous le rêvons, mais nous faisons en sorte de nous en approcher, ici, dans notre presbytère.

Sarah et Marilyn ont la chance de vivre en ce monde. On les voit ci-dessus revenir de promenade et entrer chez elles. Sarah marche en tête et tient en laisse Marilyn. Aujourd'hui Sarah la Blanche est la maîtresse, demain elle sera la soumise, poignets menottés derrière son dos, et c'est Marilyn, la Noire, qui marchera devant, et la tiendra en laisse.

Aujourd'hui, le ciel est bleu et l'air est chaud. Sarah et Marilyn se sont assises sur un banc et, sans dire un seul mot, ont regardé l'animation de la ville, mais surtout les seins, les foufounes et les fessiers des jolies filles qui marchent sur les trottoirs. Au bout d'un moment, une étudiante dont elles avaient remarqué les gros nichons s'arrête devant elles, et dit à Sarah qu'elle a ce qu'il faut, dans son cartable, pour combler la soumise ici présente. Le veut-elle? Oui, le veut-elle vraiment?

Bien sûr, répond Sarah, bien sûr, à condition que tu le fasses toi-même. Comment t'appelles-tu, ma chérie? Noémie, répond Noémie.

Noémie s'assied à coté de Marilyn, et sort de son cartable où elle a rangé ses cahiers un beau godemiché. Elle le met dans sa bouche pour l'humecter abondamment, puis le présente devant les lèvres ouvertes et palpitantes de Marilyn.

Cette petite salope mouille déjà, dit Sarah. Enfonce-le, ma grande, et vas-y bien profond, tu arrêteras quand tu voudras. 

Sarah regardait le gode entrer et sortir, mais aussi les gros nichons de l'étudiante qui brinquebalaient. Avec l'index de son autre main, Noémie tarabiscote, en même temps, le clitoris de Marilyn. La belle soumise jouit tout fort, ce qui fait sourire les proches passantes qui marchent à grandes enjambées, sur le trottoir.

L'orgasme obtenu, Noémie rangea son gode à sa place, parmi les cahiers, et se leva. Voilà, dit-elle, c'est chose faite. Puis ajouta: "Rien ne soutient mieux notre courage que la pensée d'un devoir à remplir". C'est une citation qui me plaît, je l'ai trouvée dans "Le tour de la France par deux enfants". Vous connaissez? Tant pis, je vous souhaite une bonne journée, à toutes les deux, je me dépêche, le devoir m'appelle, il faut que j'aille en cours, et je suis très en retard.

Merci, dit Sarah, merci. Marilyn, dis merci à cette dame très gentille. Merci, dit Marilyn, en regardant le petit cul de la jeune étudiante s'éloigner joyeusement.

Maintenant, Sarah et Marilyn sont chez elles, avachies dans leur salon. Elles se masturbent en solo, l'une en face de l'autre. Elles ne se disent rien, pas un seul mot, elles pensent seulement à leur jolie promenade. Un moment de bonheur.

Gaëlle & Honorine, avec l'aide de Marianne.