Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t
Il est vrai que les œuvres de Santos Hu sont très oniriques.
RépondreSupprimerLes photos et gifs qui les accompagnent sont très érotiques. J'apprécie particulièrement les n°9, 14 (sœurs presque jumelles ?), 15, 16, 19, 22, 23, heu... toutes, en fait.
Bise et bon weekend, Marianne.
Sur la 14, sont-elles des sœurs jumelles? Je me suis aussi posé la question. Difficile à dire... Merci, Phil, pour ce commentaire, et à bientôt de te lire.
SupprimerBise.
J'aime beaucoup le point de départ du poème : je ne sais à qui s'adresse Ophélie, peut-être à une personne, peut-être à plusieurs, mais j'aime cette adresse, en apparence ludique, qui lance la relation. J'y sens à tort ou à raison une profondeur qui se rit d'elle-même. J'ai cru que les tableaux avec des fruits et des fleurs étaient choisis par elle. Sais-tu Marianne pourquoi elle n'a pas publié ce poème?
RépondreSupprimerPourquoi, elle n'a pas publié ce poème? Je ne sais pas. Peut-être l'aurait-elle fait plus tard, peut-être voulait-elle le modifier? Je ne sais pas. Moi, je l'ai trouvé bien avec son étrangeté...
SupprimerOui, un message d'Ophélie, très étrange comme tu dis.
RépondreSupprimerA la fois fruité, sucré, contrasté où l'on devine quelques saveurs appréciables.
Tu l'as bien imagé avec ces corbeilles de fruits aussi bien juteuses que féminines.
Le bonjour au presbytère où j'espère que tout va bien comme le demande Ophélie.
Je vous embrasse.
Merci Gil, oui tout va bien. Le beau temps est de la partie, mais il fait encore froid à l'ombre. Mais ça devrait s'arranger! Bise.
SupprimerJ'aime la qualité des peintures, le côté onirique et superposé. Particulièrement les 11, 12, 24, 31, 33 et la 25 qui rappelle un peu Salvador Dali. Et la photo 32. L'ensemble et les différentes positions sont très réussis.
RépondreSupprimerOui, c'est un peintre très délicat qui nous fait voir plusieurs dimensions de l'espace en même temps. L'érotisme qui se dégage de ses œuvres, bien que suggéré, est aussi très fort. Merci et à bientôt.
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