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La soumise est nimbée d'une étrange beauté
Mystérieuse et mystique
C'est la beauté de l'esclave
De la dégradée
De la réprouvée
De celle qui
Parce qu'elle n'a plus rien aura tout
De celle qui subit et ne contrôle rien
Mais qui sait que dans sa déchéance
Se niche la promesse d'un Royaume
Celui de sa Maîtresse
Pourquoi sans cette ardente promesse
Accepter de présenter ses fesses
Sans doute parce que la douleur met en valeur celle qui reçoit le fouet
Lui fait vivre une secrète volupté de puissance
Puissance d'être humiliée
Puissance d'endurer
Manière subtile de s'affirmer
De dominer
Et de durer
D'être Maîtresse
De faire sens
Et de produire la quintessence
De la jouissance
Ophélie Conan
Billet du 2 décembre 2019
Conan la barbare II
Les jeux de domination-soumission entre femmes obsédaient Ophélie qui voulait en comprendre le signification. Ce poème, sans doute, va dans le sens de cette quête.
Marianne
Ces jeux de domination-soumission entre femmes sont toujours très intéressants. Ils stimulent l'imagination et les… orgasmes.
RépondreSupprimerNous avons une autre série de belles images avec des peintures mais aussi beaucoup de sexe.
Je ressens une attirance pour ... aider la belle femme de la photo 19
Bonsoir à toute la compagnie ici. Marianne, beaucoup de bisous.
Tu crois que cette femme a besoin d'aide?
SupprimerBIsous
Marianne, bonsoir. Peut-être que cette belle femme n'a besoin de rien. Mais je pense qu'il recherche le plaisir et le sexe. Une bonne suggestion peut l'accueillir. Bonne journee mon amie.
SupprimerOui, très certainement, tu as raison, Giannis!
SupprimerComprendre la signification de cette relation est une démarche scientifique qui m'étonne d'Ophélie. Je la voyais plus entretenir et nourrir ce mystère.
RépondreSupprimerMais il est vrai que le plaisir né des jeux de domination-soumission peut paraître étrange à ceux qui n'ont jamais essayé...
Ophélie avait fait deux années de physique, après un bac scientifique, ce qui ne l'empêchait pas de nourrir un attrait pour la psychologie, l'art et les mystères, bref pour une démarche plus poétique. Bien qu'ayant pas mal vécu ces rapports de domination-soumission entre femmes (surtout avec Rose), elle jouissait de leur mystère, tout en essayant de les comprendre scientifiquement. Je crois que les deux démarches peuvent être présentes "en même temps"!
SupprimerUn paysage après l'orage est un beau symbole de la jouissance de la soumise... A.A.
RépondreSupprimerC'est vrai, mais certains paysages de ce billet, pourraient être aussi symboles de sa jouissance...
SupprimerSi la soumise parvient à maitriser la douleur, son pouvoir n'est-il pas plus grand que celui de la dominatrice qui ne fait que céder à un désir sadique ?
RépondreSupprimerC'est très juste. C'est le paradoxe de la domination-soumission!
SupprimerSinon, j'adore certains paysages qui font penser à l'Irlande (que je ne connais qu'à travers le cinéma) ou à la Terre du Milieu (27).
RépondreSupprimerC'est vrai, certains paysages font penser à l'Irlande. La Terre du Milieu, je ne connais pas. Bonne journée, Stef.
SupprimerSi tu ne connais pas la Terre du Milieu, c'est que tu ne connais pas le Seigneur des Anneaux. Frodo, Bilbo, Legolas, Grimli, et toute l'équipe.
SupprimerJ'ai pourtant vu ce film, mais je n'ai pas retenu cet élément. A dire vrai, ça ne m'a pas emballée! J'ai plutôt pensé à l'Empire du Milieu (la Chine).
Supprimer" La déchéance de la soumise " : le titre m'a séduite et j'aime les questions que souffle ce poème. Je n'ai pas cette expérience mais je devine une jouissance dans la soumission dans certains cas comme dans la douleur, mais tout est dans l'art d'un consentement à cette soumission. L'idée que la soumise donne un pouvoir à l'autre femme, et qu'ainsi elle la domine est bien vue. J'ai noté pour une sculpture l'illustration 34.
RépondreSupprimerTu as raison, Elisabeth, tout est dans l'art du consentement, et puis, sans doute, dans la capacité à éprouver du plaisir à se soumettre ou à souffrir. Certains êtres sont plus aptes ou plus doués que d'autres, mais c'est aussi un comportement qui se travaille, en le pratiquant souvent. Oui, j'aime aussi la 34, très sculpturale!
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