L'hiver

 

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à Marianne,


Je me souviens de ce jour d’hiver

Quand après une heure

Passée dans le froid

Où volontairement 

Tu avais voulu t’immoler

Je t’ai retrouvée

Assise sur un banc

Nue sous ton manteau grand ouvert

Et je me souviens

Je les revois

Les bouts de tes seins étaient tout frimassés


Dans le jardin ramassé

De la neige il n’y en avait point

Je t’ai allongée sur ce banc

Et aussitôt ai sucé tes tétons glaçonnants


Ivre de givre tu étais

Et pour te donner le spasme de vivre

Et te rallumer 

Toi qui gisais presque gelée

J’ai entre tes cuisses

Un bel olisbos à piles placé

L’ai fait vibrer

Et t’ai couverte de baisers


Ophélie Conan


Ce joli poème d'Ophélie qui m'est dédié, a été publié par elle le 10 septembre 2016, dans son blog "Conan la barbare II". J'ai eu le grand plaisir de l'illustrer avec des nus féminins et lesbiens, dont certains sont les œuvres d'une femme libre, sulfureuse, et bisexuelle, Tamara de Lempicka (1898-1980), peintre polonaise, nettement influencée par le cubisme puis l'Art Déco de son époque. Lors d'une dispute avec son mari, Tamara disait d'elle-même:"Je suis l'incarnation de la femme. Une femme moderne qui fait de sa vie ce qu'elle a décidé d'en faire."

Les œuvres de cette scandaleuse garçonne figurent ici en n° 1, 2, 5, 6, 10, 11, 14, 15, 16, 17, 21, 22, 23, 24, 28, 29, 33 et 36. Elles sont entourées d'autres images représentant de bien jolies polissonnes, comme la femme en 3 que je me sens prête à téter sur-le-champ.

J'aime beaucoup la géométrie oblique des deux nanas de la 8, et sur la 9, j'ai un petit faible pour la fille de droite. Quand je regarde attentivement la 12, je me dis que c'est un jeu de cartes qui finit bien, ce qui n'est pas toujours le cas, quand on joue aux cartes. Des fois, on se dispute.

Quand je regarde la 13, je me dis que voilà une pratique peut-être photogénique, mais pas très hygiénique.

La 18: une merveilleuse tétée. Et la 19, encore du bon tétin en perspective entre ces deux sœurs très bonnes!

20, 25 et 26, oui, rien ne sied mieux à une jolie femme que de la fourrure. J'espère que celles-ci sont synthétiques!

Oui, j'aime beaucoup la 27, à cause des ciseaux et des jolies couleurs des étoffes, et aussi la 31, à cause du gode-bouche.

Avec la 37, on peut voir des seins animés bien komilfo, non?

Et avec la 39 et la 40, on a des divines. Je suis en extase. On dirait qu'elles sortent des tableaux de Lempicka!

Marianne








Commentaires

  1. Pour moi aussi, sur la 9, j'ai un petit faible pour la fille de droite. Mais si j'avais celle de gauche dans mon lit, je n'irai pas "dormir" sur le canapé...

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    1. ;-)
      Bien sûr, Phil, celle de gauche a beaucoup plus d'atouts qu'un canapé!

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  2. Le cubisme m'a fait découvrir la sculpture et les tableaux que tu as choisis montrent le relief à merveille. Il y a une sorte de perfection dans la forme des volumes exagérée volontairement, et ici, peut-être en raison du désir de Lempicka. En sculptant, j'exagérais aussi les formes et le moindre frémissement en suivant mes émotions, et je crois avoir beaucoup plus sculpté de femmes nues que d'hommes nus, ceci dans un ravissement lié sans doute avec l'être profond imprime dans le corps, comme si je volais ( avec leur autorisation ) le secret de mes modèles.

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    1. La sculpture, surtout d'après des modèles féminins, doit être une belle expérience. Est-ce voler un secret? Ce que tu dis est intéressant.
      Parfois je me demande si faire l'amour à une femme, ne revient pas un peu à lui voler son secret!

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    2. Il y a peut-être un parallèle entre les deux expériences, et plusieurs secrets à voler.

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  3. J'aime aussi beaucoup les tableaux, les formes, les cheveux aussi, un peu étrange comme des rubans et le contraste entre les ombres et la lumière qui met les formes en valeur. Il y a quelque chose de paisible, de rassurant.

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    1. Oui, les femmes de cette peintre sont très en volume, et tu as raison, elles inspirent un fort sentiment de sécurité!

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  4. Je ne suis pas trop fan du cubisme, mais là,
    je dois avouer que ces peintures ont un RÉEL charme,
    assez paradoxalement.
    Dans le poème d'Ophélie, elle a une belle façon de te réchauffer.
    Ces sorties nocturnes, dans le grand froid, ont vraiment un côté BDSM.
    J'ai une question pour toi Marianne.
    Cet instant frigorifique précis, est-ce un vécu particulier de vous deux ?
    Pour la photo 9, j'avais aussi remarqué la très jolie fille de droite au formes
    qui vous donnent le vertige. Me la prêterais-tu ?
    Remarque, il y a deux tétons.
    Ah ! une autre remarque : je trouve assez inesthétique et aussi assez inconfortable,
    du moins je le suppose, le gode-bouche...j'espère que cet objet, vous offre beaucoup de plaisir.

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    1. Pour répondre à ta question, oui, c'est un vécu particulier de nous deux. Ophélie a écrit ce poème en souvenir de cet instant particulier et mémorable.
      Pour la photo 9, je n'en suis pas propriétaire, tu la prends donc si tu veux!
      Quant au gode-bouche, tu as raison, ce n'est sans doute pas très esthétique pour celle qui le porte, quoique... la licorne est un bel animal! Mais c'est quand même très agréable d'être aux premières loges, et de voir le gode entrer dans la chatte et en ressortir. C'est très excitant.

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