Regard oblique

 

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Regard oblique (1948) de Robert Doisneau.

Sous cette expression, Doisneau avait présenté une série de photos montrant celles et ceux qui s'arrêtaient devant la boutique de son ami, l'antiquaire Romi, 21, rue de Seine, à Paris, où était exposé, entre autres, un tableau montrant un joli cul de femme. Mylène Farmer a repris cette expression.

Mylène Farmer - Pourvu qu'elles soient douces



Commentaires

  1. Le regard oblique des passants honnête ? (peut-être pas si honnête que ça, si ça se trouve). J'aime beaucoup certaines chansons de Mylène Farmer, par contre je ne suis pas fan de Doisneau, je préfère Brassaï, ou Adget qui a photographié le vieux Paris avant les travaux d’Haussmann. Il y a d'autres photographes de la même époque mais je ne les connais pas. Et ce n'est pas tout à fait la même époque.

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    1. Peut-être Mylène Farmer a-t-elle fait une allusion à Brassens!
      Je suis d'accord avec toi, je préfère aussi Brassaï. Adget est un documentariste plus ancien.
      Marianne

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  2. Pour ma part, je trouve la série de photographies très amusante. Les temps ont changé mais le passant sait il voir? Il ne suffit pas qu'elles soient douces. Tout l'art est de les laisser deviner. Je ne suis pas habituée à Mylène Farmer qui me semble un tantinet " garce " et je la trouve ainsi très excitante. En visionnant divers débats autour des troubles alimentaires, j'ai entendu une psychiatre prononcer une phrase idiote dans le contexte des témoignages. Il était question de phrases traumatisantes entendues dans l'enfance. Une jeune femme s'était fait traiter de molasse en maternelle, a cessé de s'alimenter à douze ans, un homme d'une cinquantaine d'années fut témoin, enfant, de syncopes d'un de ses camarades de classe. Cet homme était boulimique. Et la psychiatre de répondre qu'il peut y avoir des prédispositions, que la jeune fille ne supporte pas qu'un jouvenceau refuse de sortir avec elle à cause de la taille de ses fesses, ce qui déclencherait une anorexie. Je suis tombée sur des mecs plus intelligents, et j'ai encore des propositions à mon âge canonique!!! Elisabeth.

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    1. Oui, sans doute, certaines phrases dites sont traumatisantes, sans qu'on s'en rende toujours compte!
      Marianne

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  3. Beaucoup admirent le travail de Doisneau, sa photo dite " humaniste". Pourtant, plus aucun photographe ne peut faire ce style de photo sans être condamné pour atteinte au droit à l'image. C'est ainsi. J'adore ce style mais je fais toujours attention à ce que les personnes ne soient pas reconnaissables... sans toujours y parvenir dans toutes les situations.

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    1. Tu as raison, mais c'est dommage! Ce droit légitime, propre à chacun, complique l'art des photographes.
      Marianne

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  4. Super idée de l'époque. Les expressions de chacun et chacune sont marrantes.
    Mylène les a douces parait-il.

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