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Perchées sur de hauts-talons noirs

Elle s’exhibent nues

Devant leur beau miroir


Ce qu’elles contemplent sans fin

N’est peut-être pas elles-mêmes

Mais le sable aux seins éoliens

Femmes de silice

Aux cuisses satinées de nylon noir

Aux entre-cuisses désirables

Qu’elles envient

Tout au bout de leurs doigts


Minuit sonne dans le noir

Elles se font face

Et pour autant ne cessent de se contempler

Echangent leurs seins

Les soupèsent en silence

Comme des lunes de satin

En effleurent les petits bouts

Du bout de leurs lèvres

Y reposent leur tête

Comme sur de précieux coussins


Je suis lasse à la fin

Dit l’une

De ces parades nuptiales

De cette chambre de reine

Et de ces beaux miroirs


Je veux être une gazelle

Une lionne

Une sauvage

Allons nous perdre ma mie

Dans le noir insondable des nuits


Ophélie Conan

"Vénus et le loup blanc"


...ou la tentation du dehors.


Marianne




Commentaires

  1. Filimages13 février 2023 à 22:23

    Le gif 2 est très bien fait. J’aime beaucoup.
    J'aime aussi les gifs 5, 14 et 24, mais pour d'autres raisons.
    Mais ma préférée est la photo 3. Superbe. J'adore !
    Merci pour cette sélection qui accompagne joliment le texte d'Ophélie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey14 février 2023 à 21:20

      J'aime aussi beaucoup la photo 3, surprenante pas son dynamisme interne, et bien composée.
      Marianne

      Supprimer
  2. Gem16 février 2023 à 08:36

    Ce très beau poème d'Ophélie est un appel à la vie sauvage, en toute liberté.
    Je pense que ses mots vont parler à Elisabeth, reine des sables.
    En attendant vive les sorties nocturnes.
    Pour les illustrations :
    la 1 : j'aime la transparence et ce drapé très sensuel.
    la 3 : hummm !
    la 19 : belle peinture
    la 28 : résume tout
    la 38 : marrante. Mais qu va faire le mec au zèbre ?
    la 40 : impressionnante
    la 49 : corps parfait
    la 50 : j'ai toujours adoré les mains perverses sous les culottes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey16 février 2023 à 20:55

      La 38 m'étonne aussi beaucoup!
      Elisabeth, reine des sables, c'est joli!
      Merci, Gil.
      Marianne

      Supprimer

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