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C'est un geste adroit dans l'ombre
Celle qui reçoit se doit évidemment d'écarter
Et celle qui introduit de bien regarder
Le gode entrer
Dans les mystères des nombres premiers
Et s’appliquer
Et bien placer le hors-venu dans le tiède
Comme un doigt impeccable
Et s’assurer de l’humidité délectable des lieux
La susciter s’il le faut
En agaçant le clito
Jusqu'au marécage
Et pousser tranquillement
Par petits coups
Et introduire doucement
Et frôler
Et faire rentrer
Et remplir massivement
Et aller au maximum
Ecouter le plaisir de la plénitude
Ressortir en entier
Entrer encore
Ombrer encore
Ecouter encore
Ecouter et ombrer le chant de la béatitude
Ne pas craindre la solitude
Y aller de ses va-et-vient
Manger les seins
Continuer les va-et-vient
Comme des vols de corbeaux
Dans un grand ciel incertain
Ne jamais se lasser
Respirer le parfum de la pénombre
Avec des yeux sans nombre
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Merci Ophélie, pour ce post que tu as publié le 29 décembre 2019, dans "Conan la barbare II". Nous en aimons les images et tout particulièrement le poème qui est de toi.
Gaëlle & Honorine
J'ai une préférence pour cette poésie des beaux reins, plutôt que celle de Rimbaud. Surtout en images...
RépondreSupprimerCelle de Rimbaud n'est pas mal non plus!
SupprimerHonorine
Beautiful poem by Ophélie! "Ne pas craindre la solitude"... your lifestyle at the presbytère is a triumph over loneliness! AA
RépondreSupprimerIt is true that we rarely experience the feeling of loneliness!
SupprimerHonorine & Gaëlle
La poésie d'Ophelia a le pouvoir de vous séduire dans des pensées et des imaginations puissantes. J'ai aussi apprécié ton article Marianne
RépondreSupprimerBisous, Giannis!
SupprimerMarianne
J'avoue que je ne suis pas très fan du texte. D'autres écrits d'Ophélie m'ont touché davantage (chacun ses goûts, n'est-ce pas). J'aime beaucoup les photos/illustrations 7, 17, 26, 31, 32, 34, 43, 47, 51 et 52. La 14 me fait un peur (j'ai le vertige. Même dans un film, lorsque je vois une comédienne ou un comédien au bord d'un précipice - par exemple - j'ai du mal à regarder alors que je sais très bien qu'elle ou il ne risque rien). Par contre la 44 ne me fait rien.
RépondreSupprimerTu as raison, Stef, chacun ou chacune a ses préférences en matière d'art, c'est bien normal! De même, chacun ou chacune a ses peurs, cela ne se commande pas!
SupprimerHonorine & Gaëlle
On aimerait avoir de telles notices pour nos appareils ménagers ou ....sexuels...
RépondreSupprimerOn les lirait plus souvent.
Celle d'Ophélie est des plus sensuelles, et elle nous fait remonter de bien jolies émotions.
Joli choix de texte les filles.
Pour les illustrations la 4 est magnifique,
J'aime les dessins 26, 32, 35.
La 44 est vertigineuse.
Merci Gaëlle et Honorine.
Oui, c'est un poème magnifique que nous aimons beaucoup, car il évoque bien le divin plaisir de nous goder entre femmes sensibles et sensuelles. Nous considérons que c'est un art!
SupprimerGaëlle & Honorine
Un art, je ne sais pas. C'est surtout un appel de l'une vers l'autre. C'est sensuel avec un plein d'émotions. Je vous rassure, ça n'arrive pas qu'entre femmes...
SupprimerNous parlons de ce que nous connaissons, Gil. Nous avons surtout l'expérience des godes.
SupprimerHonorine et Gaëlle
Bien sûr, bien sûr...et vous en parlez tellement bien, c'est ce que je m'efforce à vous dire.
SupprimerJe voulais dire, tout simplement, qu'un homme peut aussi connaître de telles sensations en utilisant un gode pour sa belle, dans la pénombre,...en préliminaire....
Oui, certainement...
SupprimerGaêlle & Honorine