A la cure

 


Comme l'an passé, je n'étais pas curiste. Seule, Joséphine bénéficiait de soins. Elle y allait tous les matins. Vers 9 heures 20, elle quittait notre appartement, nue sous son peignoir, descendait aux thermes, situés sous la résidence, et revenait vers midi et demi. Pendant ce temps, je l'attendais, nue sur notre lit ou sur le balcon, m'adonnant à la lecture, à l'audition de musique, notamment des chansons de Carisse van Houten, ou à des plaisirs solitaires (branlage clitoridien, gode manuel, gode-ventouse). Je dois préciser que notre appartement était situé au quatrième étage, et que, d'en-bas, personne ne pouvait me voir, d'autant que de très grands arbres masquaient la façade de la résidence. Malgré ces grands arbres, les balcons étaient ensoleillés tout l'après-midi. Dès que Joséphine remontait des thermes, nous nous habillions rapidement et allions déjeuner au restaurant, lequel était essentiellement fréquenté par des curistes âgés. Avec mes quarante-huit balais, j'y faisais figure de jeunette.


Après le repas, nous nous mettions à poil et retournions dans notre lit, après avoir baissé à moitié le volet roulant de la baie vitrée du balcon ainsi que celui de la chambre. Nous dormions, puis après, nous baisions. Parfois, nous faisions le contraire. Quand nous baisions, ça commençait le plus souvent par des fessées, et ça se terminait par du gode-ceinture ou des ciseaux. Après, nous allions faire une promenade à pied, tout autour du lac de Christus, sans culotte et sans soutien-gorge, parce qu'il faisait encore très chaud en ce début d'automne, mais surtout parce qu'il y avaient pas mal de bancs assez isolés et discrets, autour de ce lac, sur lesquels il était possible de se donner un max de plaisir. Certains après-midis, nous ne faisions ni sieste ni baise et allions directement visiter une localité éloignée. C'est ainsi que nous sommes allées plusieurs fois à Soustons où nous avions de bonnes raisons d'aller. Il s'y trouve un autre lac, beaucoup plus grand que celui de Christus, et c'est à une vingtaine de kilomètres, à l'ouest de Saint-Paul, près de Vieux-Boucau-les-bains.


Le soir venu, nous remontions les volets roulants et, toutes nues, dans l'obscurité, nous nous accoudions sur la rambarde métallique de notre balcon, et là, nous nous roulions des pelles à tire-larigot et nous sucions les nichons. A tour de rôles, on se prenait aussi en levrette avec nos godes-ceintures. Bien sûr, nous faisions très attention de baiser en silence, pour ne pas se faire repérer, car il n'y avait aucun bruit sauf celui, discret, des télés de nos voisins. C'était excitant en diable et super agréable dans la douceur de l'été indien.


Évidemment, lors de la première matinée, à sa séance de boue, Joséphine espérait revoir Aimy. Mais point d'Aimy. Joséphine se trouvait maintenant entre les mains d'une autre femme, une nouvelle, pas jolie, épaisse et aux propos assez vulgaires. Elle ne connaissait pas Aimy et n'en avait jamais entendu parler. Quel désespoir! Les jours suivants Joséphine questionna donc les agents thermaux des boues qui arpentaient les couloirs durant leur pause et qui avaient été présents l'an passé, pour savoir s'ils connaissaient Aimy. L'une d'elles lui dit qu'effectivement, elle avait connu cette jeune femme, mais que celle-ci ne travaillait plus aux thermes. Elle ne savait pas ce qu'elle était devenue, mais avait entendu dire qu'elle habitait à Soustons... Une autre confirma le lieu d'habitation de la belle...


Marianne


Commentaires

  1. Joséphine a dû être déçue de ne pas avoir revu Aimy. D'autant plus que le balcon devait être suffisamment grand pour trois personnes...
    Et effectivement, baiser et jouir sur un balcon, surtout en ville, c'est un immense plaisir.

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    1. Ce n'est pas exactement "en ville", mais dans un grand parc dans lequel de grands hôtels et thermes ont été construits. On ne prenait pas de grands risques, nous attendions la nuit et éteignions la lumière dans l'appartement.
      Marianne

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  2. Et vous n'avez pas cherché à la voir ?

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  3. Et bien, vous semblez avoir passé quand même du bon temps malgré l'absence d'Aimy.
    Mais quelque chose me dit qu'il y aura un autre épisode sur une recherche de la Belle à Soustons.
    Je me trompe, peut-être, mais, si ce n'est pas le cas, je serais déçu, surtout pour Joséphine qui devait être toute excitée de revoir sa belle agente du therme, si mal remplacée.

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    1. Oui, Joséphine était drôlement déçue! Il était peu probable qu'elle ait à nouveau Aimy, mais elle pensait qu'elle la retrouverait au moins dans l'équipe...
      Marianne

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