Notre dernière semaine

 



L'hôtel des Baignots, vu de l'Adour



La dernière semaine, nous retrouvâmes Aimy le mercredi soir, le samedi après-midi et le dimanche toute la journée. Le mercredi soir, nous sommes retournées à Soustons, chez elle, où nous nous sommes baladées dans le parc de la pointe des Vergnes. Ne travaillant pas le samedi après-midi, Aimy est ensuite venue passer tout le week-end, dans notre résidence. Ainsi, elle a dormi avec nous dans la nuit du samedi au dimanche. 

Le mercredi soir, nous avons dîné dans un petit resto, puis, comme je l'ai dit, nous sommes retournées au parc de la pointe des Vergnes, là où nous avions rencontré notre Merveille. Quand nous sommes entrées dans le parc, il faisait nuit. Nous nous sommes bécotées et peloté les seins, debout, dans l'allée centrale, puis avons cherché et trouvé un banc au bord du lac, sur lequel nous nous sommes assises et avons continué de nous embrasser et de nous peloter les seins . Nous étions en jupe et chemisier et, comme il faisait sombre et qu'il n'y avait personne dans les alentours, nous avons retiré nos soutiens-gorge et remis nos chemisiers. Ainsi, nous étions plus à l'aise pour nous sucer les seins. Aimy s'est montrée très vorace, et passait alternativement de ma poitrine à celle de Joséphine. Comme l'endroit était tranquille, nous avons aussi retiré nos petites culottes sous nos jupes et nous nous sommes masturbées et fait des cunnis en s'agenouillant sur le sol. Aimy nous disait qu'elle n'avait jamais baisé de cette manière, qu'elle aimait beaucoup, et trouvait cela très excitant.

Trois plus tard, le samedi en début d'après-midi, on a toqué à notre porte. Ce devait être Aimy. Nous étions nues. Joséphine a enfilé son peignoir de curiste pour ouvrir. Aimy était là, avec son baluchon et une boite à gâteau de pâtissier.
— Tenez, dit-elle, c'est pour notre quatre heures!

Nous nous sommes embrassées et Aimy s'est déshabillée. Nous avions le temps devant nous et nous sommes restées sagement à discuter pour le plaisir d'échanger et de mieux nous connaître. Vers seize heures, nous avons préparé un thé et mangé les religieuses qu'Aimy nous avait apportées. Après, on a continué de discuter. La nuit tombant, nous avons préparé le dîner, et après le repas, nous avons éteint la lumière et fait l'amour avec des godes sur notre lit et sur le balcon. Joséphine et moi avons pris Aimy en levrette sur la balustrade. La salope adorait, la cyprine coulait abondamment de sa chatte.

Vers vingt-deux heures, nous avons demandé à Aimy si elle voulait bien que nous entreprenions notre virée nocturne à Dax. Elle était d'accord et nous assura qu'elle n'avait pas peur. Nous avions l'intention de nous rendre dans le quartier de l'hôtel des Baignots, du côté du boulevard Carnot. Cet hôtel, construit en 1894, était un monument historique, puisque c'était le plus ancien centre thermal de France. Il avait été abandonné pendant très longtemps, puis transformé récemment en logements sociaux. Je m'étais rendue sur place quelques jours auparavant, pour repérer les lieux. L'endroit, éloigné du centre-ville, vaste et tristounet, offrait ici et là quelques bancs. La nuit, il serait sûrement mal éclairé, et peut-être mal famé. Comme c'était la canicule dans la journée, et qu'à cette heure tardive, il ne faisait pas froid du tout, une petite robe à peine boutonnée sur le devant nous habilla en un clin d'œil. Et nous partîmes dans notre voiture que nous garâmes boulevard Carnot. 

Un peu inquiètes, nous descendîmes de voiture et avançâmes sur l'immense esplanade qui, comme prévu, était assez sombre, en direction du fameux hôtel des Baignots. Notre plan était de passer devant sa façade et de rejoindre l'Adour, situé derrière lui. Mais nous avons vite renoncé, car les lieux étaient rempli de garçons aux mines patibulaires qui, nous ayant repérées, venaient vers nous. Nous fîmes demi-tour et réussîmes, de justesse, à entrer dans notre voiture, et déguerpir. Deux d'entre eux nous poursuivirent assez longtemps en scooter, et nous les semâmes seulement en prenant la quatre-voies qui mène à Bayonne. Grâce à une sortie, nous sommes revenues à Saint-Paul, mais nous avons paniqué. Nous avons terminé la soirée en faisant simplement le tour du lac de Christus où il n'y avait pas grand monde, en nous arrêtant sur les bancs les plus discrets. Vers une heure du matin, nous rentrâmes à l'hôtel où l'on ne tarda pas à se mettre toutes les trois au lit.

Je passe le réveil voluptueux et la grâce matinée du dimanche. Vers onze heures, nous sommes parties visiter Salies-de-Béarn et Sauveterre-de-Béarn. A Sauveterre, nous sommes descendues au pied des murailles et avons bu un thé dans une minuscule guinguette tenue par une vielle dame anglaise fort sympathique. Ce fut un moment très agréable.

Nous avons quitté la cure le mardi suivant. Le dimanche soir, les adieux avec Aimy furent déchirants. On promit évidemment de se revoir, mais sans autre précision. Actuellement, nous nous téléphonons et nous envoyons régulièrement des sms.

Avant notre départ, le lundi après-midi, Joséphine avait rendez-vous avec le médecin thermal. Il lui dit qu'il la trouvait en super forme. Elle lui répondit qu'elle était d'accord et qu'elle avait bien bénéficié des soins.

Marianne 


Commentaires

  1. Tout le bienfait de la cure, accentué par la rencontre des plus torrides d'Aimy.
    Il s'avère dangereux de se trimballer dans les rues, la nuit, surtout quand on est jolie et très peu habillée.
    Je suis sûr qu'Aimy sera bientôt en vacances au presbytère, dès qu'elle le pourra et pourra ainsi faire d'autres rencontres intéressantes. Je pense à Honorine et Gaêlle qui doivent avoir hâte de la voir. Je vous sais partageuse.
    J'adore les illustrations.
    Existe-t-il des BD entière dans ce style ?
    (je pense à la photo 1 )

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    Réponses
    1. Tu as raison, Joséphine est en pleine forme!
      Oui, les grandes villes ne sont pas idéales pour les sorties nocturnes coquines. On est plus en sécurité et plus libres dans les petites villes et les villages en campagne.
      Quant à Aimy, j'espère qu'elle viendra nous voir dès qu'elle aura des vacances. Honorine et Gaëlle ont hâte de la rencontrer! En fait, nous l'attendons toutes!
      Maintenant, concernant l'illustration 1, je ne saurais te dire, s'il existe des bd entières dans ce style...
      Marianne

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