Chez Aimy


Joséphine préfère me donner la plume pour conter la suite de notre aventure à Soustons. 


Ainsi Aimy nous avait invitées à dîner. En voiture, joyeusement, nous avons suivi sa voiture qui s'est arrêtée dans un quartier assez aéré, en limite de la ville. Aimy nous a introduites dans une petite maison sans étage, claire et confortable. Nous sommes restées avec elle dans la cuisine à préparer le dîner. C'était étrange. On ne connaissait pas cette fille et, en même temps, j'avais l'impression de la connaître depuis longtemps. Elle a mis de la musique sur Deezer et nous a demandé pourquoi nous vivions avec deux autres femmes. Nous lui avons expliqué. 

— Ainsi, vous gouinez toutes les quatre, vous vous aimez et faites l'amour ensemble! C'est vraiment super!


J'ai confirmé et ajouté:

— Sauf en ce moment, puisque nous sommes séparées. Gaëlle et Honorine sont ensemble, en Bretagne, chez les parents de Gaëlle, puis elles iront ensuite en Normandie, chez ceux d'Honorine! C'est ainsi chaque année, depuis la cure de Joséphine.

— Elles sont en couple?

— D'une certaine manière, oui.


Je lui ai aussi expliqué qui était Gaëlle et qui était Honorine, et ce qu'elles faisaient dans la vie.

— Ça me fait rêver, soupira la belle, moi aussi j'aime les femmes, mais je n'arrive pas à trouver l'âme sœur!

— Tu es pourtant une belle fille! lui dit Joséphine, en arrondissant son bras autour de la taille d'Aimy, Marianne dit que tu ressembles à Carisse van Houten, tu as les mêmes yeux bleus...


Sur la bouche d'Aimy, Joséphine fit un baiser qui s'est prolongé du fait de l'intromission de leurs langues. J'ai fait savoir que j'allais être jalouse et que je désirais la même chose. La belle m'a offert sa bouche et nos langues ont également joué ensemble, puis j'ai fait de même à Joséphine qui a recommencé avec Aimy et ainsi de suite...


Sans doute émue par cette entrée en matière... ou apéritif, Aimy nous dit que nous devrions maintenant passer à table, que c'était prêt. Elle s'est installée au bout de la table, et nous de chaque côté. Elle était manifestement très excitée, ce baiser l'avait certainement beaucoup troublée. Après un long silence, elle nous souhaita bon appétit, puis nous reparla de son travail. Elle nous dit qu'elle n'en était pas satisfaite, parce qu'elle n'avait de contacts qu'avec des hommes. Elle aimerait bien un métier au contact de femmes, jolies si possible. Elle avait pensé se lancer en indépendante dans la vente à domicile de sextoys et de lingerie sexy, mais elle n'osait pas.

— Ça me plairait beaucoup de conseiller les femmes sur des godemichés ou des harnais, je leur ferais essayer...


Elle pouffa:

— J'introduirais des godes dans leur chatte, mais il faut une formation sur ces accessoires que je n'ai pas! Vous croyez que ça pourrait marcher?


Son propos nous amusa, et nous plaisantâmes sur le sujet. Elle nous parla aussi de sa sœur ainée et de ses deux filles qu'elle avait eues avec deux hommes différents, de ses parents qui étaient séparés et qui étaient originaires des Deux-Sèvres. D'ailleurs, elle était née et avait grandi à Thouars, ce qui expliquait qu'elle n'avait aucun accent du sud ouest. Puis elle nous demanda nos âges et trouva étonnant que nous nous soyons rencontrées alors que nous avions, elle, vingt-huit ans, moi, quarante-huit, et Jojo, soixante-dix-huit. Rien que des huits. C'était bizarre, selon elle, le signe de "quelque chose"!


Elle voulut savoir comment était notre vie quotidienne au presbytère. Nous avons évoqué l'obligation de nudité, l'image mythique d'Ophélie, le drone qui, cet été, nous matait, les communs dans lesquels nous pratiquions parfois du bdsm, notre blog, nos sorties nocturnes, notre exhibitionnisme étrange qui nous fait tenter le Diable en évitant soigneusement d'être vues, notre amour des unes pour les autres, et aussi Karine, la sœur de Gaëlle, dont j'étais amoureuse, les Bretonnes, les Italiennes et les Américaines. Bref, toute notre vie. Aimy nous a écouté religieusement, quasiment émerveillée. Elle nous a posé tout un tas de questions, voulant approfondir certains points, et se trouvant sous le charme.

— C'est une expérience merveilleuse, et je vous envie vraiment!

— Viens vivre avec nous dans notre presbytère, lui rétorquai-je, en me mettant à la tutoyer.

— Vous m'accepteriez?

— Bien-sûr, si tu acceptes de baiser avec nous et que tu ne fous pas le bordel entre nous! lui répondis-je.


Elle demeura longtemps silencieuse. Sans doute perplexe.

— A propos de baiser, peut-être pourrions nous le faire, maintenant? D'abord, je fais couler un bain!"


Nous nous retrouvâmes toutes les trois dans la salle de bains où nous retirâmes jeans, short, sweats, soutifs et petites culottes. Nous invitâmes Aimy à entrer la première dans l'eau de sa baignoire. Elle s'y allongea, belle, confiante et nullement pudique. Ses seins, comme prévus pas énormes, étaient cependant de très bonne taille et rempliraient parfaitement, à l'évidence, nos mains d'honnêtes femmes. Son pubis était soigneusement rasé en ticket de métro. Elle se releva, souriante et joyeuse, se savonna et nous la frottâmes avec nos mains un peu partout. Nous insistâmes sur ses cuisses et entre ses cuisses, sur ses fesses et entre ses fesses, son dos, son ventre et ses seins. Puis nous la douchâmes en essayant d'épargner sa chevelure. Ce fut ensuite au tour de Joséphine de subir le même sort, puis au mien. Quand nous fûmes à peu près sèches (on s'aida de son sèche-cheveux), elle nous invita dans sa chambre, également située en rez-de-chaussée.


La pièce n'était pas immense, mais occupée par un grand lit. De nombreuses poupées et peluches étaient placés sur une petite table, une commode, une armoire et un fauteuil. Je remarquai, sur un mur, une citation en gros caractères, joliment encadrée. M'approchant, je vis qu'elle était signée du Général de Gaulle. Il était écrit: "La guerre, c'est comme la chasse, sauf que les lapins ont des fusils."


Aimy me dit: 

— Ça te plaît, Marianne, cette citation?"


J'allai lui répondre que je trouvais peu banale cette citation du Général, quand j'eus la surprise de découvrir qu'elle était déjà entre les bras de Joséphine qui l'embrassait sur la bouche et dans le cou. Leurs seins étaient collés.


Je renonce à entrer dans tous les détails de la suite. D'abord, Joséphine et Aimy se donnèrent en spectacle sur le lit, en compagnie des peluches du fauteuil que j'avais retirées pour m'y installer et mieux regarder leurs ébats. Branlage réciproque, pelotage des seins et succion des tétons, cunnis à tour de rôles, soixante-neuf, ciseaux, tout y passa. Les chattes s'humidifièrent. Moi, je me branlais en les regardant, fortement excitée. Puis je quittai mon fauteuil et me joignis progressivement à elles. C'est alors qu'à un moment Aimy se leva et sortit quelques godes, manuels et ceintures, d'un tiroir de sa commode... Après avoir joué avec les godes manuels, Aimy se harnacha d'un des godes-ceintures et me prit en levrette au bord du lit, puis en missionnaire. Je ne manquais pas de lui dire qu'elle était vraiment une belle salope, ce qui lui plut tout particulièrement. Elle ne manquait vraiment pas d'énergie et baisait très bien. Elle se montrait fière et paraissait très heureuse. Je la pris à mon tour, et Joséphine aussi la prit. Nous eûmes beaucoup d'orgasmes durant cette soirée. Aimy nous dit à plusieurs reprises qu'elle aimait beaucoup nos nichons et qu'elle ne pouvait s'empêcher de nous les sucer ou de nous les mordiller.


Vers minuit, nous arrêtâmes nos jeux si excitants, nous reposâmes en sirotant une tisane qu'Aimy nous proposa, nous rhabillâmes et déclarâmes à notre nouvelle amie que nous allions bientôt la quitter pour nous en retourner dans notre résidence. Nous la remerciâmes chaleureusement, lui dîmes combien nous étions enchantées de cette soirée, mais que nous étions fatiguées. Aimy qui était restée nue nous dit qu'elle avait eu aussi beaucoup de plaisir, qu'elle travaillait le lendemain, et qu'il fallait que Joséphine aille se coucher, car elle reprenait ses soins demain matin. Tout n'était pas cohérent dans ce que nous disions. On s'embrassa sans fin, on se promit de se revoir un ou plusieurs soirs dans la semaine à venir, et aussi le prochain dimanche. Je proposai une sortie nocturne à Dax, ce qui enchanta Aimy qui n'en avait jamais réalisée.


Marianne

 

Commentaires

  1. On peut dire qu'Aimy n'était pas farouche et qu'elle s'est rapidement offerte dès le premier jour. Va-t-elle oser la nudité à la sortie nocturne à Dax ?

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    1. Oui, nous avons tout de suite vu qu'Aimy était une fille expérimentée. Pour la sortie nocturne, c'est autre chose, mais la suite montre qu'elle a osé!
      Marianne

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