Malgré les années

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47

48

49

50

51

52

53

54

55

56

57

58

59

60

61

62

63

64

65

66

67

68

69

70

71

72

73

74

75

76

77

78

79

80

81

82

83

84

85

86


Malgré les années qui passent, nous restons étonnées, et toujours fortement excitées, par cette grande liberté entre femmes que nous avons apprise de notre belle initiatrice et maîtresse, Ophélie. Nous vivons le grand privilège de partager sans réserve le plus intime de nous-mêmes. Ainsi nous disposons librement de beaucoup de bijoux. La mort d’Ophélie a été pour nous un grand choc et une grande privation, mais nous avons à cœur de poursuivre son œuvre à travers notre manière de vivre.


Dimanche dernier, il faisait un temps maussade et, bien sûr, nous sommes restées à la maison, devant le feu de cheminée. Il ne pleuvait pas, mais le ciel était couvert et triste. En fond sonore, nous avions mis de la musique baroque, du rock, de la musique répétitive, de l’opéra, tout ça sur un mode aléatoire… Ces moments-là sont toujours très agréables. Nous avons beaucoup joué avec nos seins et nos clitoris, en changeant de partenaires. Nous nous sommes aussi pénétrées avec des godes manuels et ceintures puis, vers 19 heures, sommes montées dans la chambre dite de l’Évêque où se trouvent nos deux machines, et l'une après l'autre nous nous sommes fait baiser par elles, sous le regard des autres qui, en même temps, tripotaient et suçaient nos seins.


Nous aimons beaucoup ces froides machines que nous utilisons parfois en solo, mais le plus souvent à plusieurs. Fascinées, nous regardons de près le gode qui entre et qui sort. On actionne de temps à autre le clito avec un doigt. Pendant ce temps les autres s’occupent des nichons. Ils sont pelotés et tétouillés, chacune ayant le sien. J’ajoute qu’il faut opérer de manière mesurée avec le clito et les tétons pour ne pas provoquer des orgasmes trop rapides. En effet, sous l’invasion brutale du plaisir, la baisée a tendance à se tordre et à se cabrer comme un cheval fougueux, à agiter son cul en tous sens, ce qui peut contrarier la bonne pénétration du gode qui, lui, suit toujours la même et invariable trajectoire…


Marianne


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le monde d'Ophélie

Contrefaçon

Fin de soirée

Chic! Chic! Hourra!

Petites et grandes manœuvres

Jolies poupées

Sixtine

Petites collectionneuses

Nuages

Soucis du moment