A minuit, j'ai vraiment sommeil


C’est moi, Aimy. En ce moment, j’ai l’impression d’avoir deux vies. Une au presbytère, une autre au travail, avec Gwendoline. Mes deux vies n’en forment qu'une seulement certains week-end, quand Gwendoline et Ursula viennent au presbytère nous rendre visite!


Gwendoline est une fille très sympa, mais il faut la suivre. Le boulot c'est le boulot. Quand le boulot est fait, quand nos cartons sont bien rangés dans son camion, elle soupire et me dit: "C'est super Aimy, on a bien travaillé, maintenant, on va se donner un peu de plaisir!" Si on est seules chez le client et qu'on peut le faire en toute sécurité, elle me roule immédiatement un gros palot avec la langue (mais c'est un pléonasme, me dit Marianne, parce qu'un palot ou pélot ou pelle, c'est toujours avec la langue! Au passage, étymologiquement, un palot, c'est un pieu), en me pelotant les seins qu'elle finit toujours par dénuder et me sucer. Bien sûr, je lui rends la pareille: palot, pélot, pelle, pieu, tétée des tétons, tout ça va ensemble ou se succède... Évidemment, ça dégénère, c'est normal, et ça se termine dans la mouille. Si l'endroit où nous sommes n'est pas sécurisé, on ne fait rien du tout, on attend, on s'en va tranquillou, on monte dans le camion, on roule des kilomètres, jusqu'à un endroit retiré ou obscur et, fébriles, on fait ce qu'on doit faire, on le fait dans le camion. C'est moins confortable, mais très excitant. Des fois, on rentre chez elle, et on y retrouve Ursula, et ça repart à trois dans un pieu: palots, pélots, pelles, tétées des tétons, mouilles...


Ensuite, après tout ça, un peu crevée, je rentre au presbyt' où mes amies m'attendent, impatientes le plus souvent. "Mais qu'est-ce que tu fous?" me disent-elles en chœur, surtout Gaëlle et Honorine. Hier, par exemple, seulement habillée d'un gode-ceinture, Gaëlle m'a dit: "Mais tu fais des heures sup, ma parole, on n'en finit pas de t'attendre, tu n'as donc pas envie de te faire baiser à la maison?" J'ai essayé de lui expliquer, mais elle ne pouvait plus attendre, déjà la blondinette ardente me tringlait en levrette sous l'œil concupiscent de sa moitié...


A minuit, j'ai vraiment sommeil.


Aimy

 

Commentaires

  1. Moi, à minuit, après avoir lu ce texte, je ne peux plus dormir.

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  2. Tu fais des journées non pas harassantes ou embarrassantes, mais plutôt embrassantes. Je comprends que tu sois complètement rincée à la fin d'un telle journée.
    J'imagine aussi l'état de ta culotte... 😋

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  3. Récompenses après le boulot, c'est bien vivre ça.
    Mais dis-moi Aimy, quelle condition physique,
    tu mériterais un bon massage huilé après tout ça.

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    1. Nous lui en faisons un souvent, elle n'a pas besoin de demander!
      H&G

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