Aimy a aimé

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Le vendredi midi, avant le réveillon de la Saint Sylvestre, les filles évoquèrent l'idée de passer l'après-midi dans les communs du presbytère. Nous fûmes toutes d'accord et, immédiatement, Rose se désigna comme maîtresse du jeu et choisit Joséphine pour la seconder. Personne ne contesta ce choix. Rose demanda à Marianne de désigner deux soumises. Elle me désigna ainsi que Karine. Quant aux autres, à savoir elle-même, Gaëlle, Muriel et Honorine, elle seraient des assistantes zélées au service des deux maîtresses.

Vers quinze heures, nous décidâmes de commencer le jeu. Nous traversâmes le parc, nues sous de longues capes noires, afin de ne pas être vues du bourg par la grille d'entrée, et entrâmes l'une après l'autre par la porte principale des communs. C'était la première fois que je mettais les pieds dans cet endroit qu'on ne m'avait pas encore fait visiter. Je fus assez surprise par l'obscurité, les anneaux, les lanières et les cordes fixés à plusieurs endroits sur les murs ou sur les divers articles de mobilier construits en bois grossier de charpente.

Rose donna des ordres à ses servantes. Marianne devait enfiler un soutien-gorge seins nus et un porte-jarretelles avec des bas noirs, Gaëlle une guêpière et un plug anal, Muriel simplement un gode-ceinture et des stilettos, et Honorine des cuissardes, un plug anal avec une queue de cheval et un gode-bouche. Tout ce matériel était disponible dans deux grandes armoires normandes et dans un coffre ancien un peu délabré. Pendant qu'elles s'habillaient (si j'ose dire, car seins et chattes restaient bien visibles), Rose et Joséphine, en maîtresses du jeu habituées, revêtirent un harnais constitué de multiples et fines bandelettes de cuir assemblées par des rivets qui permettaient de voir parfaitement leurs seins et leur cul. Karine et moi devions rester intégralement nues, sans accessoires, et aider l'une ou l'autre des maîtresses et servantes à se préparer. J'eus à aider Honorine à fixer son gode-bouche et introduisis moi-même le plug à queue de cheval entre ses fesses. Je trouvai que, pour une cavalière, cet accessoire lui allait à merveille. Quant à Karine, elle fit de même à sa sœur Gaëlle, en l'aidant à fermer sa guêpière. Les seins de Gaëlle faisaient un très bel effet au-dessus du cuir noir de sa guêpière.

D'abord nous fûmes menottées, les mains derrière le dos. Rose chargea Muriel de cette opération. Ensuite nous dûmes nous sucer les seins debout, Karine et moi, puis nous lécher le minou, à tour de rôles sur ordre de Rose. Tandis que l'une se tenait debout, l'autre devait s'agenouiller. Puis Joséphine exigea que nous venions sucer ses seins, ainsi que ceux de Rose et des quatre servantes, puis après leurs minous. Il fallait exciter correctement les clitos, sinon nous recevions des coups de cravaches dans le dos ou sur les fesses. Quand elle estima que cela suffisait, Rose exigea que Muriel retire nos menottes.

C'est alors qu'une des servantes, je ne sais plus laquelle, vint poser et serrer un bandeau sur mes yeux. On m'allongea sur une table, seins et ventre collés à la table, jambes pendantes, et on me fessa copieusement. D'abord à mains nues, puis avec un martinet, et après un paddle. Elles étaient plusieurs à me fesser, se relayant. Elles arrêtèrent soudain et c'est alors qu'Honorine introduisit un plug dans mon cul. Je suis sûre que c'est elle qui le fit car elle venait d'en recevoir l'ordre par Joséphine. Pendant cette opération, j'entendis des râles de douleur ou de plaisir. Karine, sans doute. La fessée à mains nues reprit, puis avec le martinet et le paddle. J'imaginais que mes fesses étaient très rouges. J'avais mal, mais j'étais hyperexcitée. Je sentais mon jus couler entre mes cuisses. La fessée cessa et, aussitôt, un gode entra dans ma chatoune, entreprenant de faire des va-et-vient. Qui était-ce? Muriel avec son gode-ceinture? Ou Honorine avec son gode-bouche? Rapidement, je compris que c'était Honorine qui, elle-même recevait sans doute du fouet ou de la  cravache, pendant qu'elle me pénétrait. C'était cool, cette double pénétration. J'aimais être ainsi baisée par ce gode et ce plug qui se touchaient presque. Mais Honorine fut très probablement remplacée par Muriel, car je ressentis distinctement les coups de boutoir de la garde de son gode-ceinture, lequel entrait plus profondément que le gode-bouche. Une autre fille lui succéda avec un gode manuel, puis encore une autre. Qui? Je ne le savais pas, et je ne le sais toujours pas. Enfin, en même temps, pour compléter mon plaisir, on glissa un Magic Wand qui fit vibrer mon clitoris. Je me déchirai d'un violent premier orgasme. C'était vraiment bon. Je rendis les armes.

Apaisée, on me détacha les poignets sur ordre de Rose et on me permit de me retourner. Je me mis sur mon cul, relevai le buste et restai un instant assise, toujours dans le noir, confuse, étourdie, tout au bord de la table, progressivement attentive au fouet qui claquait sur une peau voisine, sans doute celle de Karine. La sage inspectrice des impôts ne criait pas, parce qu'elle savait qu'elle n'en avait pas le droit. Nous ne devions surtout pas crier, afin de ne pas ameuter le voisinage. C'était la règle ici, au presbytère, et c'est ce que m'avait dit Marianne qui tenait beaucoup à sa respectabilité dans le village. Une caresse passa sur mes lèvres. Je reconnus un téton. Je le happai, l'aspirai, le suçai. Il m'échappa. Un autre survint, différent, à coup sûr celui d'une autre fille. Je le tétai, mais il disparut également, remplacé par un troisième, puis un quatrième et un cinquième. C'était la ronde des tétons. J'étais excitée et en même temps frustrée. On me suça aussi les miens. Deux bouches différentes. On m'enfila des doigts dans mon vagin. On les retira. D'autres entrèrent, se retirèrent et m'excitèrent le clitoris. J'eus un nouvel orgasme et on me laissa tomber comme une merde. On ne s'occupa plus de moi pendant de longues minutes. Ma mouille coulait doucement entre mes cuisses. J'étais vraiment heureuse.

Enfin, on m'enleva mon bandeau. Marianne et Honorine m'emmenèrent devant une croix de Saint-André et m'y attachèrent solidement les poignets et les chevilles, le dos contre le bois de la croix. D'où j'étais, je pouvais observer Karine, sur ma gauche, les bras au-dessus de la tête, poignets attachés à une corde qui descendait de la charpente des communs. Rose, accroupie, faisait aller et venir un godemiché manuel dans son minou, tandis que Joséphine, agenouillée, excitait le clito de la belle avec un autre Magic Wand, car celui qu'on avait utilisé sur moi était encore sur la table, inutilisé. Gaëlle, debout, suçait les deux seins de sa sœur aînée, puis l'embrassait sur la bouche. Karine se tordait en tous sens. Visiblement elle n'en pouvait plus de jouir. J'ai pensé, à ce moment-là, que j'aurais voulu être à la place de Gaëlle pour peloter les seins de Karine, mais j'ai trouvé cette idée stupide, car j'avais déjà été à cette place plusieurs fois depuis mon arrivée, et le serais sans doute encore. Au presbytère, les corps n'ont rien d'inaccessibles!

Gaëlle et Honorine s'approchèrent de moi, chacune avec une longue plume d'oie, et me chatouillèrent le bout des seins pendant des minutes interminables. Puis sur mon ventre, sur mes cuisses et sur mes seins, elles firent rouler une roue à pics en fer. C'était douloureux, mais compensé par le plaisir de la masturbation qu'elles pratiquaient en même temps. Enfin, elles installèrent sur mes seins deux pompes à tétons qui, en pompant, restèrent parfaitement collées. En bonne licorne, Honorine-au-gode-bouche me remplit dynamiquement la chatoune, puis laissa sa place à un œuf vibrant télécommandé qu'introduisit Gaëlle en se branlant elle-même. Le Magic Wand qu'apporta Honorine - elle avait retiré son gode-bouche - m'acheva. J'eus un troisième orgasme. J'étais complètement et définitivement à l'ouest quand Marianne me donna de la cravache gentiment sur le ventre et sur les seins, et que Rose décida de nous réunir, Karine et moi, par un double dildo, allongées sur la grande table en bois sur laquelle j'avais été mise au début.

Les filles partirent et nous laissèrent toutes les deux dans le silence et l'obscurité, solidement attachées, poignets et chevilles, aux anneaux de la table, nos vagins réunis par le dildo à deux têtes, ceci jusqu'à la tombée de la nuit. Nous demeurâmes longtemps silencieuses. A un moment, je demandai à Karine si elle avait aimé tout ceci. Elle me répondit que oui. Elle me demanda aussi si j'avais aimé, et je répondis comme elle. Nous sommes vraiment des salopes, lui dis-je. Elle me répondit que oui, qu'elle aimait ça et qu'elle en était très fière. Puis, le silence s'installa de nouveau. Je centrai toute mon attention sur le divin gros dildo qui nous pénétrait et nous réunissait elle et moi. Je me sentais femme et belle. Je lui dis que je n'avais pas froid, et elle me répondit qu'elle aussi n'avait pas froid. Nous étions bien, très heureuses...

J'ai dû oublier quelques détails de cette aventure, mais l'essentiel de ce qui s'est passé est écrit dans ce texte. Je n'oublierai jamais ce vendredi après-midi qui fut pour moi comme un conte de fée. Aujourd'hui, je sens bien combien j'aime la vie, surtout celle que vivent mes belles et grandes amies du presbytère, et combien je veux la vivre encore et encore, cette vie de rebelle. Merci mes gentilles amies du presbytère.

Aimy

J'avais demandé à Aimy ses impressions sur son vendredi après-midi dans les communs. Elle s'est fait un immense plaisir de me répondre par le texte ci-dessus que j'ai trouvé vivant et bien écrit. C'est pourquoi je le publie intégralement avec son accord. Aimy souhaite de tout cœur venir habiter chez nous, le plus vite possible. Avec joie, nous l'accueillerons! Bien sûr, j'aimerais aussi accueillir très bientôt ma bien-aimée Karine, mais ce n'est pas possible. Hélas! Il faut encore attendre et être patiente.

J'ai été étonnée qu'Aimy, à la fin de son texte, qualifie notre vie au presbytère de rebelle. Je lui ai écrit à ce sujet, et elle m'a répondu que dans les trois grands monothéismes Dieu n'aime pas la femme, qu'il la voit comme une insoumise impure qui veut tout savoir, ce qui fait qu'elle n'est autre que l'incarnation du mal. Dieu est mâle et aime le mâle humain, essentiellement parce que ce dernier lui est soumis et qu'il accepte la supériorité de Dieu. Nos amours entre femmes, discrets ou orgiaques, sont donc forcément des actes de rébellion... 

Dans sa réponse, Aimy cite l'Ecclésiaste: "C'est par la femme que le péché a commencé, c'est à cause d'elle que tous nous mourrons." (Si, 24,24) et encore: "Elle ouvre la bouche (...), elle va au devant de toute fornication et offre son corps à l'impureté." (Si 26, 12).

Et alors? Quel mal y a-t-il à forniquer entre femmes? Est-il mieux de s'entretuer entre hommes au nom du même Dieu?

Marianne

 

 

Commentaires

  1. Merci à Aimy d'avoir bien voulu (d)écrire le ressenti de son séjour au presbytère. C'est effectivement bien rédigé et intéressant.
    Je ne peux qu'être d'accord avec ta dernière phrase, Marianne. Depuis leur invention, les religions ont toujours été une cause de guerre, de souffrance et d'intolérance. Et ça continue encore aujourd'hui.
    Vive la Rébellion !

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    1. Aimy m'a dit qu'elle avait beaucoup aimé devoir écrire ce texte. Je trouve Aimy sensible et douée de bon sens et d'esprit critique. Elle a commencé des études de lettres (qu'elle n'a pas terminées) et elle s'intéresse beaucoup à la philosophie. Je suis d'accord avec sa vision des grands monothéismes. Je serais très contente qu'elle vienne vivre avec nous. Elle a beaucoup d'atomes crochus avec Honorine qui l'aime beaucoup.
      Marianne

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  2. Et bien Aimy a parfaitement passé son "bizutage", autant dans les communs du presbytère, que dans l'écriture.
    Une écriture fluide, d'ailleurs, qui permet de suivre en détail, d'imaginer les situations toutes aussi excitantes les unes que les autres. Car ce n'est pas évident de décrire tout ça avec, en plus, autant de personnes. Bravo et merci Aimy. Je pense que tu as dû prendre plaisir à te remémorer ce qui c'est passé ce jour là pour pouvoir l'écrire, de plus, avec talent. Et tu sembles bien t'adapter (très vite) à la vie du presbytère.
    Mais dites- moi, vous avez dévalisé un sex-shop, ou quoi ?
    J'ai lu avec attention ton texte Marianne, et j'adhère à 200 % à ta conclusion.

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    1. Merci Gil pour ton adhésion à mon texte, mais c'est grâce à Aimy.
      Pour le sex-shop, nous ne l'avons pas dévalisé, nous achetons sur Internet. A force, n

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    2. ...A force, nous possédons une belle collection...
      Marianne

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    3. Merci Gem pour ton commentaire élogieux. Je dois le reconnaître, j'ai pris beaucoup de plaisir à vivre cette après-midi passée dans les communs du presbytère de ces dames, et aussi à me remémorer l'événement, chez moi, devant mon ordinateur. Comme tu le dis, je me suis adaptée très vite, parce que c'est une très belle vie que la vie au presbytère, et que j'ai sans doute d'excellentes dispositions à vivre cette vie-là.
      Aimy

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    4. Bonjour Aimy. C'est un vrai plaisir de converser avec toi (il faudra te trouver un pseudo et un avatar ).
      Ton aventure partie de Joséphine et de Marianne pour arriver au presbytère, est tout simplement fantastique et unique.
      Tu as dû te poser plein de questions, certainement, mais tu es vite "tombée dans le bain" avec ce groupe de filles qui vivent sans jalousie, l'amour au féminin.
      Tu dois avoir hâte d'y retourner pour de nouvelles aventures.
      Et continue d'écrire, tu le fais remarquablement bien.

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    5. Je n'aurais jamais cru possible de vivre cette aventure qui est pour moi un vrai conte de fées. Oui, je me suis posé des tas de questions, quand j'ai rencontré Joséphine et Marianne. Ici, à Soustons, j'ai ma famille, ma sœur et mes nièces, mais je suis seule, et j'ai vraiment trop hâte de retourner au presbytère pour retrouver mes fées!
      Aimy

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    6. Et bien, je suis ravi pour toi Aimy.
      Et je te souhaite que du bon en ce début d'Année. Que tes vœux se réalisent.
      Et j'espère que tu continueras à rejoindre tes nouvelles amies sur ce blog ou un autre pour nous écrire vos aventures.

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    7. Merci pour tes vœux, Gem. Je ferai tout pour que mes vœux se réalisent. Je veux rejoindre rapidement mes nouvelles amies qui m'attendent, mais j'ai actuellement de gros problèmes avec ma famille pour le faire. Ce n'est pas facile. Heureusement, je rejoins mes amies en visio.
      Aimy

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  3. Au sein de ces orgasmes, j'ai découvert les lilettos croyant un gadget dont j'ignorais l'existence. Je les déconseille pour vos cross! Merci Aimy : était-ce une première fois? Je t'embrasse. Elisabeth de Hautségur. Comme le site coupe mon nom, je l'écris en entier. Le lieu se trouve en Ardèche du sud et est actuellement restauré par toute une équipe qui me semble sympathique.

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    1. Les stilettos? oui, les filles du presbytère en sont friandes, pas pour courir évidemment, mais pour des jeux érotiques. A huit participantes, oui c'était ma première fois et, en plus, avec bdsm!
      L' Ardèche n'est pas exactement ma région, mais je connais un peu. Je t'embrasse Elisabeth
      Aimy

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