Joséphine et le Tsar

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Pierre Legrand regarda la gamine repousser la vieille porte rouillée et entrer dans l’étroit jardinet.

— Que viens-tu faire? grogna-t-il, d’un air bougon.

— Vous dire bonjour et faire votre ménage, M’sieur Tsar! 


La fille s’avança, toute souriante.

— A propos, lança-t-elle, en regardant le bonhomme, pourquoi les gens, dans not’ rue, ils vous appellent le Tsar? Hein? Qu’est-ce que ça veut dire, le Tsar?


Legrand se contenta de hausser les épaules.

— C’est ta mère qui t’envoie?

— Non, m’sieur! Maman, elle est pas à la maison, c’est moi qui ai eu cette idée. J’me suis dit, M’sieur Tsar, p’têt’ qu’il a besoin d’une femme de ménage, puisque la sienne elle est malade…

— Qui t’a dit ça qu’elle était malade?

— Ma mère!

— Qu’est-ce qu’elle fait ta mère? Elle a un Jules? Pourquoi qu’elle ne vient plus me voir?

— Non! Maman, elle vit toujours seule avec moi. Elle est partie faire des courses, en ce moment!

— Quel âge t’as?

— Quinze ans et demi, bientôt seize, M’sieur Tsar!


Legrand considéra la jeune fille et devina ses petits nichons sous son tee-shirt. Il voyait leurs fines pointes sous le coton, ils ballottaient. Ça l’excita. Il se retourna et, le regard glauque, marmonna:

— Entre, si tu veux! T’as qu’à commencer par la cuisine, elle est dégueulasse


Legrand resta sur le pas de sa porte à regarder son sinistre jardin vide. C’était pourtant le printemps, mais rien n’y poussait, à part de vagues mimosas. Il n’avait ni le temps ni l’envie de s’en occuper. Il avait pourtant aimé vivre là, autrefois, avec sa jolie petite femme. Il se souvenait encore de sa joie quand la SNCF qui venait de l’embaucher à l’exploitation, lui avait généreusement octroyé, à l’époque, cette charmante maisonnette et ce coquet petit bout de jardin. 


Il entra, referma la porte derrière lui et alla s’asseoir dans un de ses fauteuils crasseux recouverts de moleskine mauve. Là, il regarda œuvrer la petite ménagère. Elle donnait de vigoureux coups de balai à travers ce qui tenait lieu de salon, de salle à manger et de cuisine.

— Maman m’a dit que vous avez été marié, c’est vrai?

— Qui t’a dit ça?

— Ma mère!

— Pourquoi qu’elle ne vient plus me voir, ta mère? Elle est malade?

— Non! J’vous ai déjà dit qu’elle était partie faire ses courses!

— Mais avant, elle venait. Ça lui faisait une compagnie quand elle avait pas de Jules. Hein? Et puis, elle venait boire un p’tit coup!


La jeune fille haussa les épaules et esquissa une moue dubitative. Elle n’y comprenait rien à toutes ces histoires!

— C’est pas ce qu’elle faisait de mieux! Mais qu’est-ce que c’est que ça? demanda soudain la jeune fille.

— Quoi? fit Legrand, après avoir mouillé de sa langue sa cigarette qu’il venait d’achever de rouler entre ses doigts.

— Ben ça ! répéta la gamine, en désignant une pile de cassettes vidéo pornographiques.

— Tu l’vois bien! Des cassettes de cul!

— Vous regardez ça?

— Ça passe le temps!

— Souvent?

— Quand j’en ai envie! T’occupe pas! Fais ton ménage!


En souriant, la jeune fille haussa les épaules et reprit aussitôt son activité.

— Et vot’ femme, elle faisait quoi, vot’ femme?

— T’es bien curieuse, ma p’tite! Hein! T’es d’la police?

— Non! C’est uniquement pour savoir, M’sieur Tsar! Ça m’intéresse! J’l’ai jamais connue vot’ femme!

— Elle faisait la cuisine et le ménage, comme toutes les bonnes femmes, pendant qu’moi, j’allais travailler ou qu’j’allais au bistrot avec mes copains. J’étais pas trop souvent à la maison, c’est vrai! Aujourd’hui, j’me rends compte que j’étais quand même bien avec elle. 

— Elle était gentille?

— Ouais! J’faisais tout ce que j’voulais. Elle était douce. J’regrette de lui en avoir fait baver! C’est pour ça qu’un jour, elle a fichu le camp! Maintenant, j’suis seul, mais… J’me suis fait à vivre tout seul!


Il alluma sa cigarette.

— Ça doit être un peu dur, quand même!

— Bah! Et toi? Y paraît qu’t’as plus de père? L’as-tu seulement connu?

— Non! Maman n’a jamais voulu me dire qui c’était et où il était. J’sais seulement qu’il tapait ma mère! Mais, j’y pense, ça doit être dur de vivre sans femme, pour un homme! Plus que pour une femme! Ma mère, elle me dit, qu’elle est bien plus tranquille depuis qu’elle vit toute seule. Elle me dit que ça ne lui manque pas! Qu’un bonhomme, c’est pas une sinécure! Et vous, ça vous manque pas, une femme?

— T’inquiète pas pour moi, la belle. J’suis plus tranquille comme ça aussi. De toute façon, à mon âge… J’peux rencontrer mes anciens copains d’boulot quand j’veux, discuter avec eux au café en buvant un p’tit coup, quand j’veux, ou encore aller à la pêche ou aux champignons, de temps en temps, avec eux, quand j’veux! J’suis pas malheureux, tu sais!

— Ouais, mais vous n’avez plus de femme pour faire l’amour! Vous êtes obligé de regarder vos cassettes! C’est quand même pas marrant!

— Qu’est-ce que t’en sais, toi, d’l’amour? T’es qu’une gamine! Et des hommes? Hein? Qu’est-ce que t’en connais des hommes? As-tu seulement vu un homme à poil? 


La jeune fille ne répondit rien. Legrand la regardait nettoyer avec application sa table de cuisine. Elle donnait de larges coups d’éponge qui faisaient sauter des miettes de pain. Il ne put s’empêcher de grommeler:

— Ouais… Ouais…Bof…D’un côté…Tu sais, les filles sur les cassettes, elles sont mieux que n’était ma femme. Ma femme, elle était un peu forte à la fin, tu sais, et pis… Elle n’était pas toujours d’accord. Tu comprends? Pas souvent, même. Alors qu’avec les cassettes… Finalement, j’perds pas au change, tu sais!

— Bien sûr! Mais quand même, c’est pas pareil!

— Mais pourquoi que tu me dis tout ça? Hein? Où tu veux en venir? T’as quinze ans et tu parles comme une adulte!

— J’sais pas, j’pense à vous des fois. J’me dis que ça ne doit pas être facile tous les jours d’être un homme et de… Si vous voulez, j’peux vous faire plaisir!


Legrand tira sur sa cigarette.

— En faisant quoi?

— En retirant mon tee-shirt! J’ai rien en dessous, comme ça, vous pourrez voir mes seins. Ils ne sont pas très gros encore, mais ils peuvent vous exciter quand même! Vous ne devez plus en voir très souvent des vrais!


Legrand marmonna quelque chose d’incompréhensible en regardant ses pieds, puis déclara à la fin:

— Qu’en sais-tu, petite?

— J’imagine! A moins que… Vous couchez avec ma mère?

— Ah! Ça, j’ai jamais couché avec elle! Parole d’ivrogne! Elle venait juste boire un p’tit coup, de temps en temps! Histoire de causer! A mon avis, elle a un Jules!

— J’vous crois, M’sieur Tsar! Et puis, j’m’en fiche, après tout. Ma mère, elle fait ce qu’elle veut!


La jeune fille s’arrêta, posa son chiffon et, dans la continuité de son geste, se dépouilla de son tee-shirt en le passant par-dessus sa tête. Assez fièrement, elle arbora deux charmants petits melons dont elle toucha délicatement les pointes fines avec ses doigts.

— Ça vous plaît? demanda-t-elle, infiniment souriante, ça vous excite, M’sieur Tsar

— Pourquoi que tu portes pas de soutien-gorge, demanda Legrand, visiblement intrigué. Ma femme, elle en portait toujours!

— Comme ça! J’préfère. J’me sens plus libre.

— T’en portes donc jamais?

— Non!

— Pourquoi qu’tu m’atigoches comme ça avec tes nichons? 

— Je vous atigoche pas, M’sieur Tsar. C’est seulement pour vous faire plaisir! Ça vous plaît pas?

— Si, si. Je peux toucher?

— Non! Seulement regarder. Sinon, j’le dis à Maman! Ça vous suffit pas de regarder?  demanda la gamine en se remettant à son ménage. Ou bien, j’remets mon tee-shirt!

— Si, si, grommela Legrand, n’ayant d’yeux que pour les deux petites pommes, mais t’es vraiment une sacrée garce qu’a pas froid aux yeux!


Un quart d’heure plus tard, le ménage terminé, la jeune fille, souriante, remettait son tee-shirt:

— Voilà, c’est fait. Vous êtes content, M’sieur Tsar? C’est tout de même mieux comme ça! Hein ? Mais essayez quand même de faire un petit effort pour mieux entretenir votre maison! Voulez-vous que je revienne demain?


Legrand ne sut quoi répondre. Il était encore sous le choc.

— Si tu veux! Ça te dérange pas?

— Non! Mais à la condition que vous restiez bien sage comme aujourd’hui! Et surtout que vous n’en parliez pas à ma mère!

— Toi non plus, tu n’en parles pas à ta mère. Hein? T’es d’accord?


Le lendemain après-midi, la gamine rappliqua et, aussitôt, sans perdre un instant, se remit à la tâche. Elle commença par faire les vaisselles du midi et du dîner de la veille qui traînaient dans l’évier. Frustré, en la regardant récurer ses vieilles casseroles rapiécées, Legrand lui demanda pourquoi, elle ne retirait pas tout de suite son tee-shirt, comme elle avait fait la veille. Joséphine répondit qu’elle voulait d’abord faire son travail, on verrait après. Elle demanda:

— A propos, M’sieur Tsar, pourquoi est-ce que vous êtes entré à la SNCF?


Etonné par la question, le bonhomme prit un air patelin dont il n’avait guère l’habitude et qui ne lui allait pas du tout. Il avait l’air d’une vieille canaille.

— Parce que c’était plus sûr, répondit-il. Bah, j’sais pas! Et puis, depuis tout jeune, je jouais au football au club des cheminots. En plus, mon père était sous-chef de gare! Tu vois d’ici un peu, l’tableau?

— Et avant, vous faisiez quoi?

— Avant, j’étais apprenti boucher, à Paris!

— Et avec votre femme, vous avez eu des enfants?

— Ouais ! Deux garçons et une fille. Ils sont grands! 

— J’suis même grand-père, à c’t’heure, j’ai des petits enfants!

— Vous les voyez souvent?

— Non. Jamais.

— Vous ne voyez personne, alors?

— Seulement ma mère, une fois par semaine.

— Elle doit être vieille!

— Ouais ! J’sais plus combien!

— Vous vous ennuyez?

— Bof! J’attends plus grand chose de la vie, tu sais!


Joséphine s’acharna à gratter la crasse qui recouvrait l’extérieur de la casserole qu’elle tenait entre ses mains. 

— Putain! Ça tient! fulmina-t-elle. Vous avez déjà pensé à vous tuer?

— Me tuer? Mais pour quoi faire bon dieu?


La gamine aspergea la casserole, la retourna sur l’égouttoir, alla vider un plein cendrier de mégots dans la poubelle et s’arrêta brutalement:

— Vous fumez trop, M’sieur Tsar. C’est pas bon pour la santé. Un de ces jours, vous allez vous péter une artère!

— Bah! répondit le bonhomme, mourir de ça ou d’autre chose! J’ai quand même diminué ma consommation!

— Et puis, c’est dégueulasse, ça pue dans les cendriers! J’ai horreur de ça! Vraiment, vous me feriez plaisir, M’sieur Tsar, si vous ne fumiez plus du tout! Enfin, n’en parlons plus, c’est comme ça. Comme dit ma mère, faut faire avec! Comme vous êtes un vieux bonhomme malheureux, je vais encore vous faire un petit plaisir. Je vais maintenant retirer mon tee-shirt, comme hier. Qu’en pensez-vous?

— Bof…

— Ça vous plaît pas?

— Si, si!

— Ça alors! Alors, pourquoi dites-vous "bof"? Vous êtes désobligeant, M’sieur Tsar! Puisque c’est ainsi, je ne ferai rien, je ne le retirerai pas!

— Si! Si, je t’en supplie, retire-le! J’ai dit ça machinalement! J’le pensais pas!

— Bon! Et bien… J’espère que vous ne recommencerez pas! C’est vraiment trop vexant!


L’opération fut instantanée. Torse nu, Joséphine alla s’asseoir juste en face de Legrand dans un des fauteuils de moleskine. Ses petits seins bien ronds étaient d’une arrogance incroyable. Elle n’était plus la même. Elle paraissait une reine.

— Vous les trouvez comment mes seins? demanda-t-elle en se les palpant tranquillement.

— Ils sont très bien! répondit le bonhomme d’un air absolument niais.

— Ouais, mais quoi encore? Vous les trouvez comment?

— J’sais pas moi. J’les trouve bien! Qu’est-ce que tu veux que j’te dise?

— A côté de ceux de votre femme, par exemple! Ils étaient comment ceux de votre femme? Beaucoup plus gros?

— Ouais ! C’étaient des vraies mamelles de rombière, mais ils tombaient!

— Vous n’aimiez pas? Ils n’étaient pas aussi jolis que les miens?


Tsar grimaça. C’était un sourire.

— Non, j’crois bien!

— Les miens vous excitent davantage?


Legrand hocha la tête, la bouche ouverte.

— Ils vous excitent beaucoup?


Legrand hocha de nouveau la tête, ferma la bouche.

— Répondez moi oui ou merde, à la fin! Vous avez perdu votre langue?

— Ouais!

— Est-ce qu’ils vous font bander?

— Ouais!

— Est-ce que je peux voir?

— Quoi?

— S’ils vous font bander!

— Ben… Ça, j’sais pas! C’est que… Heu! J’ai un problème de prostate et de… Heu! De rétrécissement du canal urinaire et aussi la cataracte, ça me donne des problèmes d’érection! J’ai été opéré l’an dernier!

— Opéré de quoi? De la prostate ou de la cataracte? s’étonna Joséphine en soulevant sa jupe et en faisant glisser sa petite culotte le long de ses cuisses.

— De la prostate, pardi! Mais qu’est-ce qu’il te prend?

— Ben, je vous montre tout! Je veux vous faire bander comme un taureau pour que vous soyez vraiment très content, M’sieur Tsar! Mais attention! Y faut continuer à être bien sage! Ne pas toucher! Regarder seulement! Pour le plaisir des yeux! D’accord?

— T’as rien à craindre, petite, répondit le bonhomme de sa voix rogue.


Avachi dans son fauteuil, le regard bovin, Legrand passa sa main sur le reste de ses cheveux blancs, puis sur sa fine moustache et s’abandonna à la contemplation de la charmante petite chatte bien pubère qui s’offrait à lui. 

— Pourquoi que tu veux me faire bander? s’étonna-t-il, presque inquiet. A quoi tu joues? T’es qu’une petite salope! C’est ta mère qui t’apprend ces belles manières?

— Ne posez pas toutes ces questions, M’sieur Tsar, dit Joséphine en fermant ses yeux et en commençant à masturber son petit clitoris avec un doigt. Dites-moi seulement si ça vous plaît?


Comme elle n’obtint pas de réponse, Joséphine rouvrit précipitamment ses paupières et vit que le bonhomme, l’air bête, tenait sa tête complètement penchée sur le côté. Son regard aux yeux vert était devenu vide et sa bouche lui parut hideusement crispée. Joséphine cessa de se branler et, curieuse, légèrement effrayée, s’approcha de lui. Elle constata qu’il ne donnait plus aucune signe de vie. Il devait être mort. 


La jeune fille remit sa culotte, renfila son tee-shirt et, sans tarder, appela sa mère au téléphone. 

— Allo? Maman? Tu sais quoi? Et ben, en venant faire mon ménage chez M’sieur Tsar, et ben, tu sais quoi? Il était mort, je l’ai trouvé raide mort dans son fauteuil! C’est vachement bizarre, hein? Il a dû se péter une artère à force de fumer! Tu crois pas?


Ophélie Conan

("Chronique d'une petite mort désirée 1")




Vous l'avez compris, il ne s'agit pas de notre Joséphine... J'ai illustré ce texte d'Ophélie avec des œuvres d'un génial peintre et graveur allemand: Otto Dix (1891-1969). Cet artiste est associé à l'Expressionnisme et à La Nouvelle Objectivité, deux mouvements qui ont mis en première ligne l'émotion de l'artiste au détriment de la perception figurative du réel. Ces œuvres figurent en n°1, 2, 4, 5, 7, 8, 10, 12, 13, 15, 16, 18, 20, 21, 24, 26, 27, 29, 31, 32, 34, 35, 37, 38, 40, 41, 43, 44, 46, 47, 49, 50, 52, 53, 55, 56, 57 et 59.

Au Presbytère, ce soir, ce sera la fête. Karine est arrivée en début d'après-midi. Ça me fait tout drôle d'être l'amoureuse de Karine (l'une des sœurs de Gaëlle), car c'est aussi le prénom de la fille d'Ophélie.

Marianne



 

Commentaires

  1. C'est pas bien de jouer avec le cœur des vieux tabagiques. C'est fragile. Moi, je ne fume pas, donc je peux continuer à faire des photos. Mais pas avec des mineures, bien sûr.
    Coïncidence pour confidence, Karine est aussi le vrai prénom d'une de mes modèles...

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    1. C'est vrai, c'est très vilain!
      Quant à Karine, je ne pense pas qu'elle soit une de tes modèles!
      C'est un beau prénom.
      Marianne

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  2. Je me suis bien rincé l'œil avec tes illustrations (les photos surtout), et heureusement que je n'ai pas eu le même sort que le Tsar.
    J'ai lu pas mal Ophélie (d'ailleurs, tu peux retrouver mes coms sur Amazon. Gil29, c'est moi.), mais je ne connaissais pas cet épisode. Je ne sais pas où Ophélie allait chercher tout ça. Peut-être qu'elle a joué aussi le rôle d'allumeuse ?...
    Et toi, Marianne, vas-tu allumer Karine, avec un autre but, je sais? Et là, elle aura le droit de toucher, c'est sûr.

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    1. Hélas, cette période est passée. J'espère que nous nous retrouverons bientôt.
      Marianne

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