Accord

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          à Marianne             



Ma main dans la tienne,

J’entends bien que tu te tais.


Je te laisse faire.

Je me laisse faire.


Tu gardes ma main.

Je ne dis rien.


Tu es gardienne de ma main.

Je te la donne.


J’entends bien ton silence.

Oui, je l’entends bien.


La vie est une ogresse.

Qui en moi communie.


Ophélie

(Extrait de "Vénus et le loup blanc")


J'ai illustré ce petit poème d'Ophélie par des compositions de Beth Conklin. Je ne sais pas quand est née cette photographe américaine dont j'apprécie beaucoup les œuvres.
Vous pouvez les repérer ci-dessus dans les illustrations n°1, 2, 3, 4, 6, 11, 12, 14, 17, 18, 19, 24, 25, 30, 31, 34, 40, 41, 47, 51, 55, 56 et 59.


Marianne

 





 

Commentaires

  1. Jeu de mains,
    Jeux lesbiens !

    Bon d'accord, ce n'est pas moi qui vais remporter le prix Nobel de poésie. 😁
    Bise et belle semaine, Marianne.

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    1. Les poètes sont quand même assez peu honorés par le prix Nobel de littérature!
      Jeux de mains,
      Jeux lesbiens,
      Je lèche bien!
      Bise, Phil,
      Marianne

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    2. René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme (orthographié également parfois Sully-Prudhomme), né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du prix Nobel de littérature en 1901 😉

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    3. Merci pour cette info, Stef. J'ajoute qu'il a aussi été le premier président d'une association loi 1901: la SPPF (qui existe toujours). Parmi les poètes nobélisés, il y a eu aussi Octavio Paz!

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  2. J'aime aussi beaucoup les photos de Beth Conklin. Et le poème d'Ophélie.
    La photo 46 est... comment dire... très impressionnante.

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    Réponses
    1. J'ai trouvé très peu de documentation sur Beth Conklin. Oui, la photo 46 est impressionnante... et je te remercie de ton passage ici.
      Marianne

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  3. Etonnée par l'ogresse dans ce poème dont émane tant de douceur, mais au fond, ceci rend justice à la force de la vie et ressemble à Ophélie.

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    Réponses
    1. Oui, je crois bien. J'ai souvent entendu Ophélie désigner la vie comme une ogresse! C'est une bonne image, je trouve.

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    2. Un commentaire a atterri dans ma boite. Il s'adressait à Gem au sujet d'un article du 24 août. Je repasse, à nouveau. Jadis, j'avais pour devise : " vivre à fond quitte à en crever "! j'aimais les risques de l'ogresse et j'ai traversé des tempêtes de sable. Ophélie aimait aussi vivre à fond.
      L'illustration avec la brosse à cheveux me rappelle Joséphine qui, depuis, est devenue une experte en jeux érotiques et lesbiens.

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    3. Oui, Joséphine a trouvé un second souffle dans sa vie, peut-être grâce à sa brosse à cheveux!
      Marianne

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