Marushka

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   La voix de Madame résonna dans le couloir:

 — Stéphanie! Clémentine!


  J’accourus et apparus aussitôt.

 — Où est Clémentine? me demanda Madame, impatiente.

 — Je ne sais pas, Madame, elle est peut-être dans sa chambre.

 — Allez la chercher immédiatement!


  Je n’eus guère le temps d’observer la superbe créature qui accompagnait ma maîtresse car, immédiatement, je dus obtempérer et grimper à grandes enjambées les marches du bel escalier dont, chaque jour, je me plaisais à admirer la rampe en fer forgé qui prenait place au milieu du corridor. A l’étage, rapidement, les rythmes d’une musique saccadée et terriblement dansante se firent entendre. Après plusieurs coups frappés à sa porte, car la musique était très forte, la voix de Clémentine m’autorisa à entrer.

 — Madame est arrivée, m’exclamai-je, essoufflée, en ouvrant la porte. La fille est là, avec elle!


  La rouquine et espiègle intendante lisait, nonchalamment allongée sur son lit, les pieds au mur, tandis que sa chaîne vociférait ses décibels.

 — Qu’est-ce que tu écoutes?

 — Madonna, Material girl, tu connais ?

 — Non, répondis-je, c’est qui?

 — Une américaine!


  Du fait de sa position, le bas de sa robe retombait sur son ventre et découvrait son sexe nu qui s’affichait à portée d’une main caressante, celle qui ne tenait pas le livre. Quand je lui répétai que Madame n’était pas seule, qu’elle était accompagnée, l’intendante se redressa et s’informa aussitôt:

 — Comment est-elle, dis-moi?

 — Noire et très belle.

 — Noire?


  Clémentine écarquilla de grands yeux étonnés, mais ne posa pas davantage de questions. Elle retira le disque vinyle de la platine et me suivit hors de sa chambre. Nous entrâmes dans le grand salon.

 — Voici Stéphanie, ma dame de compagnie, et Clémentine, mon intendante, annonça solennellement Madame à la superbe black, et vous, Mesdemoiselles, je vous présente Maruschka. Maruschka est mannequin. J’ai fait récemment sa connaissance lors d’un défilé! N’est-ce pas, Maruschka?


  Intimidées, nous saluâmes la superbe créature d’un peu loin, mais Madame nous commanda de nous faire plutôt la bise, ce que nous fîmes aussitôt. La fille était vraiment magnifique. Elle offrait un beau visage, parfaitement dessiné, dont l’ovale était largement dévoré par deux grands yeux noirs en amande, bien séparés d’un front haut et lisse par deux grands sourcils noirs et réguliers, lesquels formaient, avec ses lèvres charnues et son menton, sous ses longs cheveux noirs décrêpés qui tombaient en cascades, une succession harmonieuse d’arcs de cercle presque identiques.


  Divine, elle portait une magnifique robe de grand soir noire qui, en haut, étonnait par sa curieuse découpe asymétrique en zigzag laquelle faisait office de bretelles. Le fin côté droit dégageait complètement l’épaule, parfaitement galbée, tandis que le côté gauche, épais et de forme triangulaire, enveloppait totalement l’autre épaule et allait se fixer sur celle de droite, dans le creux. La jupe, longuement échancrée sur le côté droit, sans doute pour favoriser une séduction éclair, permettait de dégager haut la cuisse et devait assurer le maximum de frisson quand la fille marchait.

 — Maruschka est curieuse de nos mœurs, dit Madame. Elle n’a jamais essayé, mais m’a confié qu’elle en mourait d’envie. N’est-ce pas, Maruschka que tu voudrais baiser avec une femme?


  Comme la jeune demoiselle demeurait muette, Madame répéta:

 — N’est-ce pas ce que tu m’as dit?


  Sans doute effrayée par cet inattendu franc-parler, la jeune femme baissa la tête. Je vis de la jubilation dans le regard de Madame qui encore insista.

 — N’est-ce pas ce que tu m’as demandé?

 — Oui, murmura Marushka, comme une petite fille.

 — Toute âme s’instruit par la chair, n’est-ce pas? Et bien, Mesdemoiselles, d’abord, installons-nous autour de cette table, et prenons le thé!


  Aussitôt, Clémentine et moi, nous nous précipitâmes dans la cuisine pour préparer le breuvage, et quelques minutes plus tard, revînmes avec la théière, les tasses et un assortiment de biscuits. M’asseyant aux côtés de Madame et de Maruschka, je demeurai en silence, me plaisant à observer Clémentine remplir les tasses fumantes. Puis, mon regard s’éloigna des personnes et se porta sur ces lieux auxquels je m’attachais de plus en plus. De la fenêtre qui me faisait face, j’avais une vue superbe sur le parc et ses grands chênes centenaires. Puis, j’observai la fenêtre elle-même, avec sa longue espagnolette et son petit bois à tarabiscot! Ah! ce tarabiscot!


  La tasse à la main, tout en commençant à boire, j’admirai aussi le vaste espace, au milieu de cette grande pièce claire, qui mettait si bien en valeur, tout autour, le beau mobilier ancien. Parfaitement isolé, chacun des sièges en bois doré sur lesquels nous avions posé nos fesses sublimes, s’accordait à merveille avec nos formes féminines. Groupés autour de petits guéridons, ces fauteuils et bergères avaient un air de fête avec leurs tissus aux teintes mordorées. J’aimais aussi la couleur raffinée des boiseries, ainsi que les rythmes élégants du parquet de Versailles. En savourant mon thé, j’observai le plafond, puis le grand tapis central. Le premier, décoré de frises à la manière du dix-huitième siècle, avait des tons qui rappelaient ceux des boiseries. Le second jouait dans les mêmes accords, sauf qu’il y ajoutait un bleu qui, chaque jour davantage, m’étonnait. D’où j’étais, je ne pouvais évidemment m’empêcher d’observer, à l’autre extrémité du salon, loin des sièges, cette fameuse console qui, dès mon arrivée, m’avait rendue folle. Avec son plateau de marbre dont le piétement, était terriblement tourmenté, avec son décor de cartouches et de coquilles, ses pieds en console reliés par une noix sculptée et ajourée, c’est vrai qu’elle était formidablement belle, mais elle avait l’air d’une chose tellement monstrueuse, qu’elle finissait par m’effrayer! Soudain me revint ce que Madame m’avait dit. Il s’agissait d’une pièce exceptionnelle, probablement fabriquée sous Napoléon III, par un ébéniste anonyme, mais très doué!


  Petit à petit, je pris conscience qu’un pesant silence s’éternisait entre nous et rendait diablement cocasses ces quatre gouines que nous étions. Madame acheva de croquer un biscuit puis, délicatement, reposa sa tasse.

 — Et bien, Mesdemoiselles, lança-t-elle soudain, en s’adressant à Clémentine et à moi, qu’attendez-vous? Ne voyez-vous pas que cette jeune belle se languit?


  Comprenant qu’il s’agissait d’une autorisation, Clémentine et moi, nous nous levâmes, et sans trop savoir pourquoi, je vins m’accroupir devant la belle Maruschka, plus exactement devant son genou, dans l’axe de sa jambe qui sortait effrontément de l’échancrure de sa jupe. Sans plus attendre, je posai ma main sur ce genou, puis la glissai, doigts en avant, sur la face interne de sa cuisse droite, jusqu’à rencontrer un obstacle. Bougeant mes doigts aveugles, je ne fus pas longue à identifier, du bout des ongles, ce qui devait être une petite culotte ou un string. Alors, je fis revenir ma main par le chemin de l’autre cuisse, en même temps que, songeant à la méthode qu’il me faudrait utiliser pour retirer cet obstacle, j’écartai autant que je pouvais l’étroit fourreau de la jupe.


  Cette perspective m’enchanta. Je me disais que j’étais vraiment en train de vivre des moments incroyables, comme ceux d’un rêve. Il me suffisait simplement d’obéir aux ordres de Madame pour réaliser des actes ordinairement impossibles, comme celui de retirer, sans même la connaître, ni même lui demander son autorisation, la culotte d’une jolie fille! Au-dessus de moi, Clémentine venait de terminer l’ouverture des bretelles en zigzag. Un soutien-gorge blanc, lacé sur le devant, éclatait maintenant sur la peau noire de la fille, et paraissait contenir une poitrine assurément de belle taille. Comme une fourmi, l’intendante se remit aussitôt au travail et entreprit le patient délaçage du soutien-gorge, sous le regard impassible de sa propriétaire.


  Curieuse, je m’arrêtai un instant pour la regarder faire, mais, craignant un reproche de Madame, je ne m’attardai point trop et me recentrai bien vite sur ma partie. Désireuse d’extraire rapidement cette culotte, je tirai de toutes mes forces sur l’échancrure de la jupe, mais malheureusement, réalisée dans un voile très léger, celle-ci se déchira obliquement. Je crus alors avoir commis une grosse bêtise, mais m’aperçus que Madame, par son sourire complaisant, n’y attachait aucune espèce d’importance, et la fille, de plus, ne réagit aucunement. Je décidai donc, pour arriver plus vite à mes fins, de fendre davantage la jupe, afin d’y pratiquer une ouverture plus confortable. Dès lors, il me fut aisé de glisser mes deux mains sous le voile, de saisir la ceinture de la chose entre pouce et index, et de tirer le tout vers moi.


  La fille, fort heureusement, en se soulevant légèrement, se prêta à la manœuvre, ce qui me permit d’atteindre plus rapidement mon objectif. C’était un beau string de dentelle blanche. En même temps que j’observais la finesse de ses jours, je remarquai que Clémentine venait aussi de retirer le soutien-gorge coordonné. Devenus libres, les seins orgueilleux et bien rebondis de la fille, polarisèrent aussitôt l’espace, au moins autant que ses grands yeux verts. Mais ils ne tardèrent pas à tomber entre les mains d’une Clémentine impatiente et prompte à s’en saisir. La regardant faire, de nouveau, j’eus soudain le désir de me lever pour l’aider à caresser, moi aussi, ces belles rondeurs d’ébène, tant je les trouvai excitantes.


  Rondes et volumineuses, elles étaient d’une belle tenue, mais me paraissaient tellement inhabituelles en raison de leur couleur et de leur éclat!


  J’hésitai, puis décidai, finalement, de rester agenouillée, me résignant à mater la jolie chatte dont les poils très noirs, tranchaient quand même sur la peau noire de la fille. Soudain, débordant d’audace, avec mes deux mains, j’écartai ses genoux et eus alors la surprise d’apercevoir du rose entre les lèvres de son sexe. En caressant les deux longues cuisses fuselées, j’approchai alors ma bouche et, du bout de ma langue tarabiscoteuse, commençai à agacer son clitoris qui perlait.


  La fille ne tarda pas à glousser, à se pâmer et, durcie par un violent plaisir, à glisser progressivement hors de son fauteuil. Mais, désireuse de faire plus ample connaissance avec les seins, et surtout de les goûter à mon tour, je quittai la fente et me levai. Maruschka, libérée de ma bouche, en profita pour se réinstaller plus dignement sur son siège, et prendre une nouvelle pose. Elle s’étala, les cuisses écartées, la tête rejetée en arrière, tandis que Clémentine, debout, derrière elle, lui pétrissait toujours activement les seins avec ses deux mains. Un bref instant, je croisai le regard étonné de l’intendante rousse, laquelle, aussitôt, m’abandonna le sein gauche que je commençai par effleurer du bout des doigts avant de le porter à mes lèvres.


  Sa pointe était très belle, très brune, et se dressait hardiment sur un globe dont la fermeté, dès l’abord, me parut comparable à celle des cuisses que je venais de caresser.


  Durant de longues minutes, chacune s’appliqua consciencieusement à malaxer le sein qui lui revenait en partage, en même temps que nous alternions sucettes aux pointes et baisers sur la bouche, dont les lèvres charnues renversées et désirantes, s’offraient, tantôt à l’une, tantôt à l’autre...


  Mais bientôt, je me retrouvai seule. Clémentine me quitta et alla s’agenouiller entre les cuisses de la fille qui frissonnait maintenant comme une feuille. Tandis qu’à mon tour, je pelotai et suçai les deux seins de la black et que Clémentine la léchait avec application entre les cuisses, la faisant de nouveau se pâmer et couiner, j’observai Madame. Discrètement, elle avait retroussé la jupe de son tailleur Chanel et, chatte à l’air, se branlait doucement en regardant nos ébats. Son comportement m’étonna, non qu’elle prît seule son plaisir, ce qui, somme toute, lui arrivait assez souvent, mais qu’elle nous laissât agir aussi longuement sans intervenir d’aucune manière. Je pris donc l’initiative d’achever de déchirer la robe de notre invitée, et le fis si sauvagement, que le tissu, à plusieurs reprises, cria, et la fille, en quelques secondes, fut intégralement mise à nu.


  C’est alors que, contre toute attente, Madame nous demanda, à Clémentine et à moi d’arrêter notre petit jeu.

 — Cela suffit, Mesdemoiselles! ordonna-t-elle soudain, il convient maintenant de donner le rôle actif à Maruschka!


  Obéissantes, nous nous retirâmes sans dire un seul mot. La fille nous regarda en souriant, puis, se levant, laissa choir les lambeaux de sa robe qui s’effondrèrent sur le parquet. Complètement nue, elle eut un sourire attendri pour sa belle tenue qui, désormais, s’étalait lamentablement à ses pieds, et s’approcha de moi. Elle m’embrassa, me pénétrant directement avec sa langue, et me palpa les seins au travers du tissu de ma robe. Puis, sans ménagement, elle me colla contre Clémentine.


  Dos à dos, immobiles, impatientes de connaître ce qu’elle allait inventer, nous attendions. Dans cette position, la fille se saisit d’abord des deux bords de l’encolure de ma robe, et me regardant froidement dans les yeux, tira dessus d’un coup sec. Bien évidemment, les petits boutons de nacre qui la fermaient ne résistèrent pas à la violence de cet assaut, et laissèrent une formidable brèche qui, instantanément, découvrit entièrement ma poitrine. Sans doute Maruschka opéra-t-elle de façon semblable sur Clémentine. Toujours est-il que l’instant d’après, elle s’était mise du même côté pour empoigner sans douceur nos seins nus.


  Cette novice était déjà extraordinairement perverse. En subissant son assaut, je songeais que pour sa première expérience, elle s’offrait le plaisir raffiné de tenir dans chacune de ses mains les seins de deux femmes différentes. Sa main droite malaxait tour à tour mon sein droit et mon sein gauche, tandis que sa main gauche agissait en symétrie sur le buste de Clémentine.


  Brusquement, Maruschka s’arrêta et nous dépouilla complètement de nos robes, en les écartant complètement d’en haut. Dès qu’elles furent tombées sur le sol, la fille nous recolla dos à dos, et toujours placée du même côté, recommença à palper nos seins selon les mêmes effets de symétrie. Petit à petit, insidieusement, ses mains descendirent sur nos ventres, caressèrent nos toisons et vinrent s’incruster définitivement entre nos cuisses. Dès lors, la fille s’ingénia à nous tarabiscoter. Contre mes fesses, les fesses de Clémentine s’écrasaient et remuaient au gré de son plaisir, ce qui provoquait évidemment le mien, et sans doute, en retour, le sien. Ce fut une sensation extrêmement agréable. J’avais l’impression d’être un être double, ou mieux, unique, mais à deux faces...


Ophélie Conan

"Entre chiennes et louves"


Ophélie disait souvent qu'elle avait adoré jouer à la poupée quand elle était petite. C'est pourquoi j'illustre son texte avec quelques œuvres de Ray Caesar. Né à Londres en 1958, Ray Caesar est un plasticien très influencé par le Surréalisme de Salvador Dali et de Frida Khalo, mais aussi par la peinture transparente des grands peintres du XVIIIème siècle, Watteau, Boucher, Fragonard, et qui utilise beaucoup l'informatique pour créer ses œuvres. Enfant, il jouait obsessionnellement et cruellement avec des poupées (comme la comtesse de Kerouragan) et détestait la part masculine de lui-même qui lui rappelait son père. Aujourd'hui, il est reconnu comme un des maîtres du Surréalisme Pop. Dans ce présent billet, ses œuvres figurent en n°1, 3, 4, 5, 7, 8, 9, 11, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 25, 26, 29, 31, 32, 34, 36, 37, 39, 40, 41, 42 et dans la vidéo finale.

Pour en revenir au texte d'Ophélie, son héroïne, Stéphanie, a été embauchée comme dame de compagnie chez la jolie comtesse de Kerouragan, une châtelaine bretonne et gouine. Désormais, Stéphanie ne nourrit plus aucun doute sur elle-même, persuadée que les plaisirs de Lesbos sont sa vraie voie, ainsi que nous quatre, ici, au presbytère.

Marianne 



Commentaires

  1. Quatre lesbiennes dans un château, dans le texte d'Ophélie.
    Quatre lesbiennes dans un presbytère, dans la vraie vie d'aujourd'hui.
    Était-ce une prémonition ?

    Le gif 24 est superbe...
    Bise.

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    1. C'est plutôt un hasard, car dans le château de le comtesse vivent et travaillent plus de quatre personnes. Marushka n'est pas du château et n'apparaît qu'à ce chapitre, récemment rencontrée par la comtesse.
      Je te rejoins concernant le gif 24, il est très incitatif. J'aime la bouche ouverte, les seins participatifs et la main gauche qui caresse le genou gauche!

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  2. Le visage de certaines peintures me font penser à celui de Helena Bonham Carter (comédienne anglaise).

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    1. Merveilleuse comédienne que j'adore. C'est vrai la finesse des visages des femmes de Caesar rappelle la finesse de celui de cette actrice!

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  3. Les peintures du peintre Ray Caesar, sont très intéressantes.
    Les images érotiques sont aussi très sexy. Surtout les images avec les jambes ouvertes des femmes se masturbant, provoquent de forts orgasmes.
    Bonjour à toutes les filles du presbytère

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    1. Je pense que tu fais allusion au GIf 24 que mes compagnes et moi aimons beaucoup!
      Bises, Giannis.
      Marianne

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    2. C'est exactement la photo à laquelle je fais référence. Toute la beauté féminine et l'excitation dans un seul cadre.
      Bonne soirée à tous avec plein de bisous.

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  4. Très beau texte, superbement, délicatement et sensuellement écrit. J'imagine que vous devez rejouer certaines scènes écrites par Ophélie, ou peut-être aussi, par d'autres.

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    1. Merci Stef.Pour répondre à ta question: oui, bien sûr, c'est tentant de rejouer des scènes déjà construites, mais tentant aussi d'en inventer de nouvelles!
      Marianne

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  5. L'excitation accompagne l'art de déchirer les robes qui semble consenti, un peu comme un viol ou comme disent les enfants : " on dirait que c'est un viol ". D'ailleurs poupées et enfants jouent dans certaines illustrations, mais ce que je préfère est la sensation d'être double ou unique animée par deux faces. Il y a une sensation mécanique dans le rituel. Elle semble très désirable cette belle noire , bien bâtie, telle que la décrit Ophélie.

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    1. Le rituel est peut la réparation ressentie comme harmonieuse d'un clivage. L'on obéit à la fois au Ça et au Surmoi! D'où la sensation d'être double er mécanique.

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