La mécanicienne



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Dans un vieux hangar, tout baigné de lumière,
Où sommeillent des avions très lourds de mystère,
Elle marche, fière, entre les monstres d’acier,
Mécanicienne au regard à faire chavirer.


Couvertes d’huile et de cambouis, noires de passion,
Ses mains touchent le moteur comme une confession.
Chaque réacteur soupire sous ses doigts,
Comme un cœur qu’elle devine et qu’elle voit.


Je la regarde, cachée derrière une hélice,
Son monde m’aspire et me rend sa complice.
Elle est belle, oui, mais pas juste sexy —
Elle est feu, elle est ciel, elle est défi.


Elle rit, et tout vibre autour d’elle,
Même le métal semble moins cruel.
Elle sait réparer plus que des machines,
Elle soigne aussi les âmes en ruine.


Je rêve qu’un jour, dans un dernier rayon,
Elle se tourne vers moi, lâchant ses boulons,
Et qu’au creux du vacarme et des étincelles,
Elle vienne réparer mon cœur d'artichaut, elle.


Aimy

Commentaires

  1. J'aime beaucoup les rimes dans les poèmes, Aimy. Et tu fais un excellent travail ici, en lisant la version française. Ton thème est aussi très beau. Bravo !

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