"Le monde d'Ophélie" est un hommage à Ophélie Conan, réalisé par moi, Marianne, son amoureuse de toujours.
Pierre Puvis de Chavannes
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Pierre Puvis de Chavannes
Précurseur du symbolisme
L'escalier Puvis de Chavannes
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Pierre Puvis de Chavannes (1824–1898), figure majeure de la peinture française du XIXe siècle, est souvent considéré comme un précurseur du symbolisme et un maître du décor mural. Son apport à la peinture est multiple, tant sur le plan stylistique qu’iconographique et technique.
Il procède à un renouveau de la peinture murale monumentale. Il redonne vie à l'art du grand décor public, qui avait été négligé depuis la Renaissance. Réalisant de vastes fresques dans des lieux publics prestigieux (Panthéon, Sorbonne, Hôtel de Ville de Paris, etc.), il inscrit la peinture dans l’espace civique, contribuant à une mission pédagogique et patriotique. Son style épuré, aux formes claires et lisibles de loin, s’adapte parfaitement à l’architecture.
C'est aussi un précurseur du symbolisme. Bien qu’il ne se réclame pas directement de ce courant, Puvis anticipe plusieurs de ses caractéristiques: ambiances méditatives, poétiques, intemporelles, figures allégoriques et idéalisées, détachées de tout réalisme immédiat, paysages stylisés et simplifiés, presque oniriques. Il influence des symbolistes comme Gustave Moreau, Odilon Redon, mais aussi des artistes postérieurs comme Klimt, Seurat, Matisse ou Picasso.
Il mise sur une esthétique de la simplicité et de l’harmonie. Il adopte un style anti-narratif, calme, et méditatif, opposé au naturalisme de son temps (Courbet, Manet). Son usage de la couleur sourde et mate, des compositions équilibrées et des formes stylisées crée une atmosphère contemplative. Il cherche à atteindre une universalité intemporelle, inspirée de l’Antiquité classique et de la Renaissance italienne.
Il joue un rôle certain dans l’éducation visuelle républicaine. Son œuvre est en partie guidée par une vision civique et morale de l’art, dans la lignée des idéaux républicains de la IIIème République. Il crée des allégories de la Paix, du Travail, des Arts, etc., censées élever l’âme du peuple, dans des lieux d’enseignement ou de pouvoir.
Son influence est durable. Pourtant sa manière a été critiquée par les modernes, mais réhabilitée au XXème siècle. Il est vu aujourd’hui comme un pont entre l’art académique et les avant-gardes, respecté pour sa cohérence visionnaire et sa modernité discrète.
Pierre Puvis de Chavannes a réinventé la peinture murale en France, en l’inscrivant dans une démarche symbolique, harmonieuse et civique. Son influence dépasse son époque, nourrissant aussi bien le symbolisme que certaines formes de modernisme.
Dans ce post, j'ai voulu voir si ses œuvres s'harmonisaient avec des représentations érotiques (N°3, 5, 10, 18, 20, 23, 29, 34). C'est le cas, me semble-t-il.
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Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t...
J'avais un blog sur Wordpress, intitulé "Marianne a du chagrin" (http://danslesbottesdophelie.wordpress.com). Le 31 mai dernier, la gouvernance de Wordpress a jugé bon de le suspendre, sans doute parce qu'elle l'a estimé érotiquement incorrect. J'ai réclamé. Rien à faire. Pas de réponse. Aujourd'hui, il est toujours "suspendu". En fait, fermé. "Marianne a du chagrin" avait pour but de reprendre la suite du blog d'Ophélie Conan, intitulé "Conan la barbare", de faire revivre, à travers ce blog, celle qui fut ma compagne pendant dix ans, en publiant ses posts anciens et posthumes. Je voulais lui rendre hommage et aussi continuer la publicité de ses livres publiés en Kindle, chez Amazon. J'aimais bien ce qu'Ophélie avait affiché en exergue de son blog: " Expression du désir, de la sensualité et de la volupté, ce blog a pour objet l'expression d'un érotisme exclusivement féminin, état étrangement barbare, e...
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Marianne m’a proposé d’écrire à la demande de Gil, un texte pour dire ce que je pensais des seins. J’ai dit oui, mais je le dis tout de suite, je n’aime pas trop écrire parce que je fais des fautes, mais heureusement Marianne m’a dit qu’elle me les corrigerait. La question est pourquoi j’aime les seins? En réalité, je ne sais pas trop, parce que c’est beau et que c’est doux. Pendant longtemps, j’ai touché ceux de ma sœur Karine et elle seule pouvait toucher les miens. J’avais peur de toucher ceux des autres filles, pourtant je les désirais, parce que je ne voulais pas devenir lesbienne. J’en avais peur. Marianne quand je l’ai connue m’a rassurée et aussi Ophélie que je voyais au début comme une horrible sorcière perverse et immorale qui organisait des partouzes de filles. Aujourd’hui je touche les seins des autres filles, sans complexes, et je les laisse me toucher. Je n’ai plus peur d’être lesbienne, j’accepte d’être une « gouine », d’autant plus que je n’aime pas les garçons...
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