"Le monde d'Ophélie" est un hommage à Ophélie Conan, réalisé par moi, Marianne, son amoureuse de toujours.
Camille Claudel
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Camille Claudel, la maîtresse de Rodin
Le destin de Camille Claudel, sculptrice talentueuse, est marqué par une tragédie personnelle et professionnelle qui s'explique par plusieurs facteurs, dont ses relations familiales, son amour non réciproque, et les obstacles liés à son sexe dans un milieu artistique dominé par les hommes.
Elle était une artiste brillante, promettant de devenir l'une des plus grandes sculptrices de son époque. Elle a été formée par Auguste Rodin, dont elle a été à la fois la muse et l'amante. Ses sculptures, caractérisées par une grande force émotionnelle et une maîtrise technique, témoignent de son immense talent. Cependant, elle a souvent été éclipsée par la réputation de Rodin, et ses œuvres n'ont pas toujours reçu la reconnaissance qu'elles méritaient à l'époque.
En tant que femme artiste dans le Paris du 19e siècle, elle a dû faire face à une société qui n'accordait que peu de place aux femmes dans le monde de l'art. Même si elle a fait preuve d'une grande indépendance et d'une détermination sans faille pour créer, la critique artistique de l'époque et la société patriarcale n'ont pas su la soutenir ni valoriser son œuvre à sa juste mesure.
Sa relation avec Auguste Rodin, à la fois amoureuse et professionnelle, a été une source de grande souffrance. Rodin était non seulement son mentor, mais aussi un homme déjà engagé dans une relation avec une autre femme, ce qui créa des tensions. Lorsque Rodin la quitta, Camille entra dans une phase de désespoir et de confusion émotionnelle. Son amour non réciproque pour lui et son sentiment de trahison ont profondément affecté sa santé mentale.
Après une rupture difficile et des échecs dans sa carrière, Camille Claudel a sombré dans la maladie mentale. Elle a été internée contre son gré en 1913 dans un asile psychiatrique à Montdevergues, où elle est restée pendant 30 ans. La décision de l’internement a été prise par son frère, le poète Paul Claudel, qui semblait ne pas comprendre la souffrance et le génie de sa sœur. Cette situation a été un drame personnel pour Camille, qui a passé ses dernières années dans l'isolement et l'oubli, loin du monde artistique qu’elle avait cherché à conquérir.
L'attitude de sa famille, et particulièrement de son frère Paul, envers elle a eu un rôle déterminant dans son destin dramatique. Paul, un fervent catholique, a longtemps été distant et indifférent aux souffrances de sa sœur. Il a pris la décision de la faire interner, considérant sans doute son comportement comme une forme de "folie", tandis que la société de l'époque, peu prête à accepter les femmes artistes dans le milieu de l'art, a contribué à sa marginalisation.
Ainsi, le destin de Camille Claudel illustre non seulement l'isolement d'une artiste, mais aussi les obstacles liés à son sexe, sa position familiale et ses souffrances affectives. Son histoire est celle d'une femme brisée par des attentes sociales et familiales, qui n’a pas pu s’épanouir dans un monde qui ne lui accordait pas sa juste place. C’est un exemple poignant de la difficulté pour les femmes de faire carrière dans des domaines dominés par les hommes à cette époque. Aujourd'hui, Camille est de plus en plus reconnue pour son génie, mais cette reconnaissance est venue trop tard pour qu'elle ait pu en profiter de son vivant.
Camille Claudel, mon sculpteur préféré. La force physique nécessaire est surhumaine. Ses sculptures sont plus sensibles que celles de Rodin. L'illustration 36 est celle d'une femme âgée portant des lunettes. Je ne connaissais pas cette sculpture remarquable. Camille a commencé à treize ans avec de la terre argileuse. Sa mère n'était pas commode, je crois. Camille Claudel a plongé dans la misère et la douleur. Elle n'était pas folle, mais désespérée se nourrissant de pain et de vin. Elle avait si mal qu'elle cassa des sculptures. Sa famille aurait pu l'aider à sortir de la misère. Elle était connue et avait des commandes. Elle n'avait rien à faire en asile où elle a cessé de sculpter. J'avais vu un film sur sa vie. J'ai eu un choc lors de l'internement, frôlant le malaise, tremblant et pleurant. La famille Claudel refusait une sculptrice au nom de je ne sais quelle théorie. La tragédie l'a touchée aux entrailles. Elle aurait avorté. Rodin fut un mâle égoïste. Paul avait une maîtresse! Quelle famille : mère coincée, frère indigne. Je n'aime pas Paul Claudel. Des descendantes de la famille luttent pour la reconnaissance de Camille Claudel. Ce n'est pas catholique de mettre sa soeur à l'asile, mais c'est un crime. Je t'embrasse, Marianne. Elisabeth ( Elisabeth de Hautségur ).
J'avais un blog sur Wordpress, intitulé "Marianne a du chagrin" (http://danslesbottesdophelie.wordpress.com). Le 31 mai dernier, la gouvernance de Wordpress a jugé bon de le suspendre, sans doute parce qu'elle l'a estimé érotiquement incorrect. J'ai réclamé. Rien à faire. Pas de réponse. Aujourd'hui, il est toujours "suspendu". En fait, fermé. "Marianne a du chagrin" avait pour but de reprendre la suite du blog d'Ophélie Conan, intitulé "Conan la barbare", de faire revivre, à travers ce blog, celle qui fut ma compagne pendant dix ans, en publiant ses posts anciens et posthumes. Je voulais lui rendre hommage et aussi continuer la publicité de ses livres publiés en Kindle, chez Amazon. J'aimais bien ce qu'Ophélie avait affiché en exergue de son blog: " Expression du désir, de la sensualité et de la volupté, ce blog a pour objet l'expression d'un érotisme exclusivement féminin, état étrangement barbare, e...
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Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t...
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Elle est née un siècle trop tôt.
RépondreSupprimerSans aucun doute!
SupprimerMarianne
C'est clair.
SupprimerCamille Claudel, mon sculpteur préféré. La force physique nécessaire est surhumaine. Ses sculptures sont plus sensibles que celles de Rodin. L'illustration 36 est celle d'une femme âgée portant des lunettes. Je ne connaissais pas cette sculpture remarquable. Camille a commencé à treize ans avec de la terre argileuse. Sa mère n'était pas commode, je crois. Camille Claudel a plongé dans la misère et la douleur. Elle n'était pas folle, mais désespérée se nourrissant de pain et de vin. Elle avait si mal qu'elle cassa des sculptures. Sa famille aurait pu l'aider à sortir de la misère. Elle était connue et avait des commandes. Elle n'avait rien à faire en asile où elle a cessé de sculpter. J'avais vu un film sur sa vie. J'ai eu un choc lors de l'internement, frôlant le malaise, tremblant et pleurant. La famille Claudel refusait une sculptrice au nom de je ne sais quelle théorie. La tragédie l'a touchée aux entrailles. Elle aurait avorté. Rodin fut un mâle égoïste. Paul avait une maîtresse! Quelle famille : mère coincée, frère indigne. Je n'aime pas Paul Claudel. Des descendantes de la famille luttent pour la reconnaissance de Camille Claudel. Ce n'est pas catholique de mettre sa soeur à l'asile, mais c'est un crime. Je t'embrasse, Marianne. Elisabeth ( Elisabeth de Hautségur ).
RépondreSupprimerJe suis aussi très sensible au destin tragique de cette femme qui était un génie! Je t'embrasse.
SupprimerMarianne
Je suis en tous points d'accord avec Elisabeth.
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