Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t
Et pour les paradis qu'on n'a jamais perdus ?
RépondreSupprimerC'est sans doute la perte, le manque ou la rareté qui donne la valeur.
SupprimerMarianne
Comme je vous comprends et comme je vous envie. Je suis aussi un grand amoureux des gros lolos.
RépondreSupprimerOui, nous avons de la chance!
SupprimerMarianne
Marianne, tu joues à nous faire envie.
RépondreSupprimerPas bien ça.
Désolée, Gil...
SupprimerMarianne