Sur la pelouse du jardin

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à Marianne et à Gaëlle,

Allongées côte à côte sur la pelouse du jardin
Escarpinées follement
Nous nous masturbons mutuellement
Jeu vaguement enfantin
Perfide tentation
Entrecoupée de baisers profonds
Mon dieu que c’est bon
De battre des ailes
Comme des poules d'eau 
De nous branler
Chacune à son tour
Parfois en même temps
Mutuellement
De nous embrasser
De laisser passer le temps qui passe
De boire la lumière qui roucoule
Dans nos mains libres et avides
Qui me font tant limpide
Et fière 
De vous aimer toutes les deux
Vous qui n’avez guère votre langue dans votre poche
Et que j’aime aussi 
Parées
Et bien vêtues
Pour aller à une fête
À la conquête
D'autres filles
D'autres poules d'eau
Avec vos yeux de biches obstinées
Que je ne veux pas contrarier

Ophélie

Ce billet d'Ophélie date du 18 septembre 2019. J'ai plaisir à le rééditer car je l'aime bien. Son poème est dédié à Gaëlle et à moi. A cette époque, Honorine n'était pas encore entrée dans sa vie ni dans la nôtre. Joséphine n'était encore qu'une bonne voisine.

Marianne

Commentaires

  1. Filimages19 septembre 2022 à 22:46

    Trois ans déjà. Pourtant il s'est passé tant d'événements en si peu de temps.
    Mais j'imagine que se caresser le gazon sur la pelouse du jardin est toujours d'actualité, même si le jardin n'est plus au même endroit.
    Bise et bonne semaine à vous toutes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey20 septembre 2022 à 20:41

      Oui, le temps passeL Le jardin s'est agrandi et s'est embelli, et nos pelouses (bien tondues) sont toujours le centre de notre monde.
      Bisous, Phil.
      Marianne

      Supprimer
  2. James McPedo20 septembre 2022 à 02:40

    Thx for sharing memories, desires, caresses, bites and kisses, that transport me to those golden years of hormones at full throttle and girls hungry for experiences ... I pay tribute for such exquisite material that you share with us, I enjoyed with madness the images 7-10-15-23-27 but the 17, that image 17 made me explode!!!😘

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey20 septembre 2022 à 20:38

      For No.17, I must say that Ophélie really liked nuns! Thank you for your comment, James.
      Marianne

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  3. Steff21 septembre 2022 à 13:59

    J'aime beaucoup le poème et la première photo que je trouve superbe. Deux magnifiques formes qui se rejoignent et se complètent (toujours du mal à me connecter alors que... je suis déjà connecté, mais bref...).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey21 septembre 2022 à 17:22

      L'amour entre personnes du même sexe est étrange: nous nous rejoignons, effectivement, mais nous ne nous complétons pas vraiment, puisque nous sommes identiques... Mais tu as raison, il y a une sorte de complémentarité dans cette similitude!
      Marianne

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  4. Giannis Pit.24 septembre 2022 à 12:03

    Belles images attrayantes. De belles femmes pleines d'érotisme et de joie de vivre. Vos pensées stimulent toujours l'imagination.
    Je regarde avec attention et bonne humeur certaines de ces images, qui peuvent en cacher beaucoup.
    Bonne journee chere Marianne! Beaucoup de bisous.

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  5. Elisabeth de Hautségur25 septembre 2022 à 15:26

    Le poème d'Ophélie est charmant. Je ne sais pas si elle vous a conduite dans son monastère de femmes peules, mais les religieuses sont bien loties.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey19 octobre 2022 à 10:28

      Non, Ophélie ne nous a jamais conduites dans ce monastère!
      Marianne

      Supprimer
  6. Gem4 janvier 2023 à 10:43

    J'adore le poème d'Ophélie, à la fois traité avec sérieux et humour (les poules d'eau...)
    J'aime la 25 : plusieurs couches à écarter en public, avant de dévoiler une si belle poitrine, aux tétons si excités et si excitants.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey4 janvier 2023 à 15:29

      Oui, Gil, Ophélie mélangeait souvent érotisme et humour...
      Marianne

      Supprimer

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