Les mots de la soumise et de celles qui la soumettent

 

La soumise, pendant sa soumission, dit beaucoup de choses ou ne dit rien. Parfois, elle attend très sagement, muette, le bon vouloir de sa ou ses maîtresse(s), parfois elle demande qu'on accélère l'intromission du divin gode. Par exemple, elle dit: "Viens, Maîtresse, enfile-moi et baise-moi vite!", elle peut ajouter: "Plus vite, s'il te plaît!", ou: "J'ai très envie de ton gode dans ma chatte, Honorine!". Mais donner des ordres à une maîtresse peut parfois augmenter le risque de châtiments ultérieurs ou compromettre la venue de l'intromission tant attendue. Dans ce dernier cas, cela produira une inévitable et compréhensible frustration chez la soumise déjà très excitée.

Mais la soumise peut aussi se montrer faussement opposante. Parfois, elle peut dire à voix basse ou très forte, parfois en versant quelques larmes: "Non, non, Honorine, je ne veux pas!" ou encore: "S'il te plaît, Marianne, ne fais pas ça, je t'en supplie! Cela fait mal, j'ai trop peur!", sachant fort bien que la maîtresse passera outre ses atermoiements de principe. Le but de ce genre d'intervention de la part de la soumise n'est évidemment pas d'empêcher l'intromission désirée, mais bien de la rendre encore plus excitante.

Dans tous les cas, que sa soumise soit passive ou active en paroles, il est bien rare que la maîtresse demeure longuement silencieuse. Elle agrémentera l'intromission du gode par des propos du genre: "Tu aimes ça, n'est-ce pas, salope?", ou encore: "Tu n'es vraiment qu'une jolie et sale petite chienne lubrique!" Parfois, la maîtresse ajoutera quelques mots tendres, peut-être pour se faire pardonner: "On dirait que tu aimes ça, vicieuse, te faire défoncer la chatte, n'est-ce-pas, mon amour?"

La soumise amplifiera cette vision péjorative d'elle-même qui la fait énormément jouir, en répétant par exemple: "Oui, j'aime ça, Gaëlle, oui je ne suis qu'une petite salope, oui, je ne suis qu'une chienne lubrique dépravée, oui, j'aime quand tu me défonces la chatte avec ce putain d'engin de merde, oui j'aime mater tes gros nibards de salope qui brinquebalent en même temps que tu me baises si bien, oui tu es mon tendre amour que j'aime à la folie!"

Vous l'aurez compris, ce que nous aimons particulièrement, au presbytère, c'est d'utiliser ce merveilleux mot de "salope" qui est l'un des meilleurs qui soient, parce qu'il nous excite formidablement. 

Ceci étant, nous aimons aussi quand une soumise est l'unique objet d'attention de trois (ou plus, si c'est possible) maîtresses "harnachées" (ou "suréquipées", disons-nous au presbytère). Alors, en servantes zélées, celles-ci défilent rituellement l'une après l'autre entre les cuisses dégoulinantes, le plus souvent sans proférer un seul mot. Elles savent ce qu'elles ont à faire et le font en silence, très consciencieusement. Les godes entrent, font du va-et-vient, et sortent, entrent à nouveau, refont du va-et-vient, et sortent encore, et ainsi de suite, l'un après l'autre, à la queue leu leu, dirons-nous. Parfois, les maîtresses échangent entre elles, brièvement, pour coordonner leur action: "Laisse-moi la place un instant, ma chérie... Avec Joséphine, occupe-toi des nichons, malaxez-les bien toutes les deux, et tétez-les à mort pour que les tétons deviennent tout rouges comme des coquelicots!" Parfois encore, l'une peut se borner à exprimer un constat à caractère définitif: "Cette Marianne, décidément, est une vraie salope de gouine insatiable, regardez-là comme elle jouit, elle en veut encore et encore, elle n'en a jamais assez, il lui en faudrait au moins quinze à la suite! Je me demande comment Ophélie réussissait à la satisfaire, cette satanée gouinasse!"

Honorine & Gaëlle