Cœur de porcelaine

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Porcelain Heart



à Ophélie,

Ton rire, lumière claire,
Coulait sur mes silences
Comme l’aube sur la mer,
Sans heurt, sans violence.


Tu étais l’été des blés,
Ma blonde éphémère,
Cheveux d’or en bouquets,
Entre mes doigts, une prière.


Je t’écrivais des regards,
Toi, tu me répondais des sourires,
Nos cœurs parlaient quelque part
Entre l’absence et le désir.


Mais voilà, le monde a tourné,
Tu es partie sans adieu,
Me laissant ce ciel fané
Et de la douleur dans mes yeux.


Je vis dans ton souvenir,
Brune, pâle d’avoir tant aimé,
et cherché dans les soupirs
Ce que la mort m’a volé.


Je t’écris, mon âme nue,
À l’encre des jours sans toi.
Même morte, tu es venue
Me tenir encore parfois.


Je t’aime encore. Je t’attends.
Même si tu vis corpusculaire.
L’amour n’a jamais le temps
De mourir tout à fait, ma lumière.

Marianne

Commentaires

  1. Elisabeth de Hautségur4 juillet 2025 à 01:37

    Ton amour pour Ophélie est toujours là sur d'autres modalités, chère Marianne. Ophélie reste ton double. Tu l'écris toi-même " Même morte, tu es venue, Me tenir encore parfois ". J'y pense souvent et notamment, en abordant des ouvrages d'astrophysique en bibliothèque.
    Je t'embrasse. Elisabeth . ( Elisabeth de Hautségur ).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey7 juillet 2025 à 20:00

      C'est très compliqué, l'amour, souvent je ne sais plus...
      Marianne

      Supprimer

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