Sans importance
Les rêves de la nuit
Au matin souvent se meurent
Mais en moi
Ils demeurent
Charmeurs
Comme des clameurs
Comme la trace
A donner la fièvre
Sur tes seins assassins
D’un de mes rouges baisers au rouge à lèvres
Ou encore
Comme la mièvre brume
Qui couvre
Au crépuscule
Notre paisible jardin
A midi
Je prends un de mes plus beaux rêves par la main
Et l’emmène avec toi dans notre jardin
La mièvre brume n’est plus là
Mais il y a toujours
Sur tes seins assassins
Le rouge baiser de mes lèvres qui donne la fièvre
Alors mon rêve de sève ouvre grands
Ses yeux de Minerve
Qui fécondent la terre et ta chevelure rayonnante
Il interroge les étoiles
Mais elles ne sont plus là depuis longtemps
Pour nous dire merci
Mais cela n’a pas d’importance
Marianne
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