Cinq ans

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Cinq ans que je suis morte
Cinq ans que j'ai pris la porte
Cinq années que je ne m’écoule pas sous la terre
Mais que je vole dans les airs
Au-dessus de la mer

Mon royaume est la baie d’Audierne
Enjôleuse et carnassière
J’y recherche activement et y trouve facilement
Sur ses grandes plages de sable fin
De la chair de femmes
Pour des accouplements
Barbares
Et hors du commun

Je vis seule éparpillée en mille cendres
Mais suis encore belle
Quand je me rassemble
Quand dans la brume du soir je me dévoile et me ressemble
Et sous les rayons de la lune me déploie
Les vagues alors murmurent mon nom

Et les étoiles guident mon désir vers de belles partenaires
Je suis Ophélie et je danse dans la nuit
Mon âme errante qui est libre et légère
Ne trouve jamais la paix dans le pur éther
Mais seulement la grâce
Dans la fornication patiente entre libellules

Marianne




Commentaires

  1. Filimages10 mars 2025 à 19:46

    C'est une belle représentation du Paradis.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey13 mars 2025 à 15:49

      Je l'aime aussi beaucoup!
      J'espère qu'elle est vraie.
      Marianne

      Supprimer
  2. Elisabeth de Hautségur12 mars 2025 à 03:18

    Cinq ans Ophélie où tu ensemences le sable d'Audierne avec tes cendres et l'eau de mère de la création. Luciférine habitait dans l'eau pour les juives. De création à décréation , le soir où le mélange grains de sable eau pour donner vie à la terre ,ton souffle cendré en bloc à sculpter. Tes mains caressent pétrissent les femmes que tu enfantes que tu transformes au cours de la nuit, tes partenaires,. Tu en ignores le nombre. Mille fois tu les dépucèles, mille fois tu les lèches comme pour les consoler comme le croient les hommes. Les unes saignent, les autres non, certaines ouvrant la porte avant le mariage en Egypte. Alors la sage femme installe dans le vagin un petit sac de sang de poubelle; Exténuée de désir, tu entres dans un orgasme de danse sur une musique que tu choisis Je songerais à une musique africaine mais j'entre dans le silence assourdissant du palais de ton gîte que j'ai pénétré le douze mars à cause du décalage horaire. A bientôt, Chère Ophélie. Je t'embrasse voire plus si tu m'inities. Elisabeth ( Elisabeth de Hautségur).

    RépondreSupprimer

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