Nul déplaisir

Marion Meyer - Into The Wall


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                                                                                                                    à Marianne,


Dans le clair-obscur d’une chambre d’hôtel

Nous disons d’extravagantes messes basses

En même temps que nous nous touchons le pipi

Comme des jolies angelotes très dévergondées


D’un côté il y a la Seine derrière la fenêtre

De l’autre je veux dire du côté de la porte le couloir

Où circulent déjà d’obscurs et matinaux clients

Qui probablement entendent nos burlesques feulements


Nous avons une passion pour l’égalité de nos seins

Et ne lésinons nullement à perforer nos chattes

La vie ne va pas sans un minimum de public même

Dans une chambre crasseuse comme celle où nous sommes 


Nues côte à côte chacune branle elle-même son clito

Nous nous regardons parfois dans les yeux nous tenons

Par nos mains inoccupées et jouissons ensemble

Du fait même de la nature corpusculaire de la lumière


Ophélie


Commentaires

  1. Toc toc ! C'est le valet de chambre. J'ai trouvé une petite culotte dans le couloir de l'hôtel... (C'est une variante de Cendrillon et sa chaussure)

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    1. J'aimerais mieux une femme de chambre!
      Marianne

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    2. C'est pour ça que j'ai mis ma plus belle jupette ! 😉
      Tu trouveras un clitoris de bonne taille en dessous...

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  2. Les hôtels, les chambres, les couloirs, les clients ont toujours quelque chose d'excitant.
    Il y en a qui sont seulement de passage (pour leur vie professionnelle), mais d'autres qui sont là pour faire l'amour, et c'est vrai comme le dit Ophélie, les murs ne sont pas toujours épais et laissent passer quelques....gémissements ou tout autres bruits.
    J'en en souvenir un texte d'Ophélie, justement, dans un hôtel, sans doute avec toi, et que vous vous amusiez à traverser les couloirs bien dévêtues...vous étiez, peut-être plusieurs, je ne sais plus....mais ça me dit quelque chose.
    J'adore la photo 1 où tous les interdits sont bravés : alcool, cigarette, nudité, baise, risque de se faire surprendre dans ce couloir...

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    Réponses
    1. Oui, Ophélie a souvent raconté nos exploits, lors des nuits que nous avons passées à l'hôtel... Heureusement cette tradition perdure aujourd'hui!
      Marianne

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  3. Une extraordinaire palette de nus féminins dans un espace privilégié.
    L'érotisme brûle.
    Plein de bisous les filles.

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