Le parc d'attractions
Haunted Carousel
Je connais un parc délabré, où le temps s'est arrêté,
Hanté par une belle jeune femme blonde, aux yeux entourés de cernes,
Avec un carrousel tout rouillé, par les ans oublié,
Des attractions fanées, entassées sous un ciel toujours gris et terne,
Hanté par une belle jeune femme blonde, aux yeux entourés de cernes,
Avec un carrousel tout rouillé, par les ans oublié,
Des attractions fanées, entassées sous un ciel toujours gris et terne,
Sa robe salie traîne parfois dans la boue épaisse,
Elle erre, molle, sans aucun but apparent, le cœur en détresse.
Elle pleure les chevaux de bois, autrefois si beaux,
Qui se dressent encore, solitaires, au milieu du tableau.
La grande roue est arrêtée, ses couleurs sont passées,
Et les rires de la fête d'antan, par le vent balayés,
M’évoquent sucettes multicolores et barbes à papa bien garnies,
Symboles de plaisirs fugaces, aujourd'hui totalement enfuis.
Sans soutien-gorge, ses seins proéminents, sous des tissus maculés,
Portent le poids de ses merveilleux rêves brisés.
Et ses yeux tristes, perdus dans le vide des années,
Cherchent encore un espoir, que le temps a complètement dévidé.
La rouille lentement ronge les structures métalliques,
Ainsi que les quelques souvenirs heureux, devenus pathétiques,
Dans ce morne décor, où la joie s'est tue,
De cette belle jeune fille triste, qui erre, éperdue.
Le vent souffle doucement et psalmodie un chant funèbre,
Sur ce parc délabré, où la vie légère s'en est allée.
Les attractions jadis frivoles, témoins d'un passé révolu,
Pleurent avec cette jolie blonde, le réconfort d’un paradis perdu.
Honorine
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