Les louves

 


Elle sait ce qu'elle fait, mais rien ne peut l'arrêter. Elle sait que rien ne vaut une belle paire de seins pour satisfaire l'avidité de sa bouche gourmande. Et les tétons qu'elle désire, eux aussi aiment les bouches gourmandes de femmes qui les tètent, bien dotées d'une langue vivante et agile, et de dents faussement inoffensives.

Si les caresses des mains sur les nibards peuvent être très excitantes, l'usage des lèvres et d'une langue vibrionnante est souvent très apprécié par les femmes, mais pas toujours, d'après ce que nous en savons. Chez nous, au presbytère, la succion et l'aspiration des tétons entre les lèvres provoquent toujours une excitation intense et une certaine forme de jouissance pour ne pas dire une jouissance certaine. Nous parlons même d'orgasme, à rapprocher du clitoridien.

Lécher et sucer les seins avec douceur, mordiller leurs tétons comme s'il s'agissait de mets délicats, les téter, ce qui les fait gonfler et durcir, est une activité magique, pour nous quasiment mystique dont nous ne nous lassons jamais et que nous pratiquons dès que possible, toujours fascinées, même à la sauvette, dans des endroits publics, quand il nous semble possible de s'y faire oublier.

La présence de beaux seins m'apparaît toujours comme un spectacle qui me fait frissonner, comme s'il s'agissait d'un mystère. La sensation de sucer les seins de mes amies ou celle de me faire sucer les miens par elles se répand d'abord en moi comme une onde paisible. C'est comme une vague de quiétude qui résulterait d'un profond et intense recueillement. C'est une sensation très agréable qui peut durer et se transformer en un état d'âme constamment fluide, comme l'écoulement permanent d'un ruisseau ou la résonance d'une note de musique qui se prolonge longtemps, indéfiniment, dans un pur azur. Mais de cette résonance, de cet écoulement, peut surgir brusquement des chocs et des convulsions. Alors cela peut conduire à d'étranges excitations, à de l'ivresse incontrôlable, à des orgasmes fous, à de l'extase délirante, et ceci en prenant des formes parfois sauvages, brutales et démoniaques. J'ai envie alors de mordre et qu'on me morde. J'ai envie de fouet et de fessées. J'ai envie de goder et d'être godée. Ces envies précises peuvent se confondre avec l'effroi devant des choses horribles. Cela peut arriver de manière tellement brutale et barbare, que les seins silencieux et paisibles sont pour moi un des plus grands mystères de la vie parce qu'ils peuvent libérer des kilotonnes d'énergie vitale.

Mes amies et moi partageons beaucoup ce point de vue, ce qui, bien sûr, nous conforte dans notre croyance et renforce sans doute ces phénomènes un peu mystiques ainsi que notre cohésion groupale. Depuis le début de ce mois, Karine, la sœur de Gaëlle, vit définitivement avec nous et j'en suis très heureuse. Nous sommes six à présent et toujours libres de choisir, d'expérimenter et de jouer.

Les jeux avec nos seins créent toujours en nous le sentiment d'être dépassées, dominées par une toute-puissance inconnue, même quand nous jouons à les porter et les arborer en majesté. Le désir impérieux que nous avons d'eux et l'émerveillement dû à la contemplation de leur splendeur créent un effet paradoxal de fascination et de terreur qui, pour moi, est le signe de la divinité.

Marianne

Commentaires

  1. Seinpristi ! Je n'imaginais pas déclencher un tel tseinami en caresseint des seins et en suceint leurs tétons ! Sein fout les j'tons...

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