Honorine

 

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 Depuis plusieurs mois, je le reconnais, je ne relate plus mes aventures avec mes amies. Des lectrices et des lecteurs m’en a fait la remarque, presque le reproche. C’est vrai. Peut-être que je me contente seulement de vivre mes aventures quand elles arrivent. Pourtant j’essaie toujours de les fixer, mais d’une autre façon, plus poétique, avec des textes plus courts et des illustrations qui leur ressemblent.


 Comme vous le savez, Marianne et moi vivons avec Gaëlle.


 Rose est partie vivre avec Muriel, à dix kilomètres. Elles s'aiment. En ce moment, chez nous, avec ce temps chaud, nous sommes toujours nues. Parfois, nous nous habillons un peu pour sortir, en choisissant des vêtements légers, ouverts, éventuellement vite refermés. Le week-end, nous avons assez régulièrement la visite de Karine, la sœur aînée de Gaëlle, et certaines fois, celle de Muriel, sa sœur cadette, qui vient toujours avec Rose, notre très chère, avec laquelle Marianne et moi avons partagé tant de délicieux moments.


 Donc rien de nouveau de ce côté-là. Gaëlle continue de se comporter en parfaite petite lesbienne sans peur et sans reproche, et nous la félicitons encore très vivement de son extraordinaire métamorphose, elle qui nous détestait. Elle baise bien, mais jamais aussi bien qu'avec sa sœur, mais ce n’est pas très grave. En revanche, contrairement à Rose, Gaëlle est toujours prête à faire de l’exhib au dehors, et ça c’est très bien, très excitant. Le soir, vers vingt-trois heures, nous allons souvent faire des promenades érotiques pleines d’imprévus et d'émotions. Le week-end, Karine se joint à nous, car elle aime aussi beaucoup faire la femme clignotante.


 Mais surtout, Gaëlle nous a permis de faire la connaissance d’Honorine, une charmante monitrice d’équitation, âgée de dix-neuf ans, également blonde comme les trois sœurs Brontë, sauf que ses cheveux à elle sont toujours réunis en une seule tresse, qui pend dans son dos. Gaëlle nous a présenté cette jeune bimbo qu’elle a rencontrée en allant prendre ses premiers cours d'équitation dans un centre équestre où la belle enseignait, et nous l’a gentiment prêtée.


 Honorine est une gamine charmante, drôle et espiègle, et cela me fait tout drôle, à cinquante et un balais, de lui tripoter les nichons qu’elle a tout frais, tout jeunes, bien volumineux et bien fermes. Honorine est une fille de bonne famille, toujours sobrement vêtue d’un marcel bleu-ciel (couleur de la Vierge), avec un soutien-gorge blanc en dessous, d’un pantalon d'équitation noir et de bottes noires. Elle a une jolie taille fine et de très belles petites fesses bien rondes, et surtout elle sourit toujours quand on lui parle. A cheval, elle est très active, et impressionnante quand elle saute des obstacles avec son cheval alezan.


 La première fois, quand elle est venue à la maison, et que Gaëlle nous l’a présentée, elle était moins à l’aise. Il y avait Muriel, Rose, Karine, Marianne et moi, et nous étions déjà nues toutes les quatre sur la pelouse du jardin, quand elles sont entrées. Nous lui avons fait la bise et je lui ai expliqué la règle du jeu, à savoir que chez nous, on vivait nues le plus possible, et on partageait tout: les seins, les chattes, les fesses et les godes. Tout était en libre-service. Elle ne sourcilla point, hocha la tête, arbora un air plutôt ravi, et comme Gaëlle était en train de se désaper, sans état d’âme, Honorine retira ses bottes, son pantalon, son marcel, son soutif et sa petite culotte, blanche comme son soutif. À l'arrivée de ce strip, je dois dire, nous n’étions pas déçues du voyage.


 Honorine avait déjà couché avec des filles, dont Gaëlle qui est sa troisième liaison amoureuse, mais elle n’avait jamais partouzé avec plusieurs en même temps. Elle était donc quand même très émue, et cela se voyait dans ses yeux. Mais c’est une fille volontaire et déterminée, et la situation eut rapidement l’air de lui plaire. Nous étions toutes les cinq réunies autour d’elle, et tout de suite, elle a commencé à faire le tour du petit groupe sans barguigner. Avec ses mains, sa bouche et sa langue, elle a exploré chacune avec une maîtrise et un savoir-faire gourmand, très déconcertants pour son jeune âge, exactement comme quand elle tient les rennes de sa monture alezane, mais manifestement satisfaite et heureuse. Tout en savourant son plaisir et en nous prodiguant le même, elle nous disait, quand parler lui devenait possible, qu’elle n’avait jamais autant peloté de seins et doigté de chattes de sa vie. 


 Je vous passe les détails de l’orgie finale, car les orgies, vous le savez bien, sont difficiles à décrire. Il y eut quand même l’arrivée des godemichés, quand Marianne et moi, en aînées avisées, expérimentées et zélées, allâmes chercher certains dans la cuisine. Nous avions toutes à cœur, bien entendu, de faire jouir Honorine et, au début, elle fut évidemment le centre de notre sollicitude, mais cela ne dura guère, les orgasmes jaillissant ici et là, comme des fusées de feu d’artifice.


 Plus récemment, nous proposâmes à Honorine des sorties exhib, durant la journée ou la dans la nuit. À ma grande surprise, la jeune fille ne se fit pas prier pour monter en voiture, le minou et les nibards à l’air, seulement vaguement protégée, comme nous, d’une petite robe en coton, à boutonner vite fait sur le devant. Je trouve grande et étonnante sa hardiesse, pour une gamine de dix-neuf ans, de bonne famille, encore ado, et très sérieuse scolairement. Maintenant, j’ambitionne de la faire monter nue et à cru sur son destrier, soit dans son centre équestre, soit ailleurs si ce n’est pas possible dans son club. On verra bien.


 En attendant, tous nos jeux de salopes lui plaisent. Elle le dit et apprécie beaucoup la compagnie de Rose et de Muriel qui se sont vraiment spécialisées dans le BDSM, et l’ont déjà rapidement initiée à cet art. Dès qu'elle arrive, elle adore bonder des seins, distribuer des fessées et des coups de badine à l’une ou à l’autre, ou encore réunir l’une ou l’autre avec des doubles godes dans des poses rocambolesques. La sainte nitouche ne manque pas d’imagination et cela la fait rire et jouir. Un jour, elle m’a dit qu’elle aimait faire l’amour avec moi, parce que j'ai l'âge de sa mère et que je lui ressemble. Elle m’a dit aussi qu’il y avait deux choses qu’elle aimait dans la vie: monter à cheval, et gouinasser avec nous. Elle m’a confié qu’elle n’avait jamais connu de garçons et qu’elle avait toujours été amoureuse de filles, même toute petite. Elle ne sait si elle va continuer ses études, car les études de médecine ne lui plaisent pas vraiment, comparativement à l’équitation et aux jeux de pelouse. Son père est médecin, et la médecine, c’est le désir de son père.


 En août, comme en juillet, Honorine donnera des cours d’équitation dans son centre, et elle nous a promis qu’elle serait chez nous presque tous les soirs et presque toutes les nuits. Alors nous serons en vacances et déjà nous sommes ravies. Elle aussi. Il va de soi que nous ne manquerons donc pas d’activités diverses. Honorine s’est montrée également ravie quand je lui ai appris, qu’en août nous aurons la visite de Grace et d’Angela. Elle sauta de joie quand j'ai précisé qu’elles étaient noires américaines. « Enfin, mon rêve, exulta-t-elle. » 


 Nous n’aurons évidemment pas assez de chambres et de salles de bains, pour recevoir confortablement tout le monde, mais ce n’est pas grave, nous dormirons à la belle étoile ou planterons des tentes dans le jardin.


Ophélie Conan

28 juillet 2019
Conan la barbare 2




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