"Le monde d'Ophélie" est un hommage à Ophélie Conan, réalisé par moi, Marianne, son amoureuse de toujours.
Jeanne Hébuterne
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Véronique Pestel - Jeanne Hébuterne
Modigliani et Jeanne Hébuterne
Peintures de Jeanne Hébuterne (1898-1920)
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Jeanne Hébuterne n’a pas été totalement oubliée, mais elle a été longtemps marginalisée dans l’histoire de l’art, pour des raisons structurelles, sociales et biographiques.
L’un des mécanismes les plus puissants d’effacement concerne les femmes artistes associées à un homme célèbre. Jeanne Hébuterne a été avant tout présentée comme la compagne de Modigliani, la jeune muse tragique, la femme qui s’est suicidée après la mort de son amant.
Ce récit romantico-dramatique a donc éclipsé sa propre activité artistique, réduisant sa vie à une annexe de la biographie de Modigliani. C’est un schéma classique dans l’histoire de l’art: les femmes créatrices ont souvent été reléguées à un rôle d’inspiration plutôt que de production.
Elle meurt à 21 ans, enceinte de neuf mois, deux jours après Modigliani. Elle n’a donc pas eu le temps d’exposer de manière significative, de développer un réseau et d’accumuler un corpus suffisamment grand pour résister à l’oubli. Son œuvre est donc restée très restreinte, fragmentaire et inachevée.
La famille Hébuterne a longtemps éprouvé une grande honte vis-à-vis de la relation de Jeanne avec Modigliani (considéré comme scandaleux, sulfureux, malade). Elle a refusé de montrer ou de vendre ses œuvres, bloqué l’accès à ses archives, interdit pendant des décennies que l’on expose ou étudie ses dessins et peintures. Cette obstruction a eu un effet décisif sur la place de Jeanne dans l’histoire de l’art.
L’histoire de l’art s’est longtemps construite autour de mythes masculins: le peintre maudit, le génie solitaire, la muse sacrifiée... Le “mythe Modigliani” a été particulièrement puissant et commercialement rentable. Dans ce système, Jeanne est devenue un élément narratif, la figure tragique qui renforce la légende du maître. Son œuvre ne cadrait pas du tout avec les attentes du marché ni de la critique de l’époque.
La plupart des œuvres de Jeanne n’ont été exposées qu’à partir des années 1980, publiées encore plus tard et reconnues de manière sérieuse que dans les années 2000–2010. Tant qu’un artiste n’a pas d’œuvres visibles, il n’existe presque pas pour l’histoire de l’art.
Aujourd’hui, Jeanne Hébuterne est de plus en plus étudiée, notamment dans le cadre des recherches sur les femmes artistes oubliées, d’expositions dédiées à Montparnasse, de travaux féministes en histoire de l’art. Son œuvre est encore rare et fragile, mais elle a commencé à recevoir une attention critique sérieuse.
Jeanne Hébuterne a été oubliée non parce qu’elle était insignifiante, mais à cause d’un ensemble de facteurs structurels. Elle fait partie de ces nombreuses artistes dont on redécouvre aujourd’hui la valeur et la complexité.
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Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t...
J'avais un blog sur Wordpress, intitulé "Marianne a du chagrin" (http://danslesbottesdophelie.wordpress.com). Le 31 mai dernier, la gouvernance de Wordpress a jugé bon de le suspendre, sans doute parce qu'elle l'a estimé érotiquement incorrect. J'ai réclamé. Rien à faire. Pas de réponse. Aujourd'hui, il est toujours "suspendu". En fait, fermé. "Marianne a du chagrin" avait pour but de reprendre la suite du blog d'Ophélie Conan, intitulé "Conan la barbare", de faire revivre, à travers ce blog, celle qui fut ma compagne pendant dix ans, en publiant ses posts anciens et posthumes. Je voulais lui rendre hommage et aussi continuer la publicité de ses livres publiés en Kindle, chez Amazon. J'aimais bien ce qu'Ophélie avait affiché en exergue de son blog: " Expression du désir, de la sensualité et de la volupté, ce blog a pour objet l'expression d'un érotisme exclusivement féminin, état étrangement barbare, e...
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Marianne m’a proposé d’écrire à la demande de Gil, un texte pour dire ce que je pensais des seins. J’ai dit oui, mais je le dis tout de suite, je n’aime pas trop écrire parce que je fais des fautes, mais heureusement Marianne m’a dit qu’elle me les corrigerait. La question est pourquoi j’aime les seins? En réalité, je ne sais pas trop, parce que c’est beau et que c’est doux. Pendant longtemps, j’ai touché ceux de ma sœur Karine et elle seule pouvait toucher les miens. J’avais peur de toucher ceux des autres filles, pourtant je les désirais, parce que je ne voulais pas devenir lesbienne. J’en avais peur. Marianne quand je l’ai connue m’a rassurée et aussi Ophélie que je voyais au début comme une horrible sorcière perverse et immorale qui organisait des partouzes de filles. Aujourd’hui je touche les seins des autres filles, sans complexes, et je les laisse me toucher. Je n’ai plus peur d’être lesbienne, j’accepte d’être une « gouine », d’autant plus que je n’aime pas les garçons...
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