A minuit, j'ai vraiment sommeil
C’est moi, Aimy. En ce moment, j’ai l’impression d’avoir deux vies. Une au presbytère, une autre au travail, avec Gwendoline. Mes deux vies n’en forment qu'une seulement certains week-end, quand Gwendoline et Ursula viennent au presbytère nous rendre visite! Gwendoline est une fille très sympa, mais il faut la suivre. Le boulot c'est le boulot. Quand le boulot est fait, quand nos cartons sont bien rangés dans son camion, elle soupire et me dit: "C'est super Aimy, on a bien travaillé, maintenant, on va se donner un peu de plaisir!" Si on est seules chez le client et qu'on peut le faire en toute sécurité, elle me roule immédiatement un gros palot avec la langue (mais c'est un pléonasme, me dit Marianne, parce qu'un palot ou pélot ou pelle, c'est toujours avec la langue! Au passage, étymologiquement, un palot, c'est un pieu), en me pelotant les seins qu'elle finit toujours par dénuder et me sucer. Bien sûr, je lui rends la pareille: palot, pél