Ma chère Kali, Tu as huit ans et ta grand-mère est Ophélie, ma grande amie. Pourquoi a-t-elle eu un accident? Je ne sais pas. Et toi, Kali, qu’en penses-tu? Tu sais : quand j’habitais à Calcutta, je soignais des malades à côté d’un temple d’une déesse nommée Kali. Elle était très connue en Inde. Toi, j’en suis sûre, tu es aussi une déesse, et tu dois t’envoler dans tes rêves vers un monde où il n’arrive jamais de choses tristes, dans un monde où on retrouve sa grand-mère, et moi, je rêve aussi de ce monde où on revoit ceux qui se sont envolés comme des oiseaux. Peut-être qu’Ophélie avait des ailes pour voler… Je sais qu’elle était élégante et charmante, et qu’elle aimait beaucoup Marianne, mais toi, tu étais sa petite-fille, et elle devait t’adorer. Je ne sais pas de quel enfant d’Ophélie, tu es la fille : elle avait deux enfants. Quand j’étais près de temple de Kali, en Inde, je m’occupais beaucoup de mon fils de quatre ans qui était tombé malade mais c’était il y a longtemps. A to