Articles

Affichage des articles associés au libellé Témoignages

10 mars

Image
  10 mars, voici le jour maudit qui revient, celui de la mort d’Ophélie. Maudit anniversaire pour moi, pour Honorine, pour Gaëlle, pour nos amies, pour celles et ceux qui appréciaient Ophélie. Un an déjà. Comme si c’était hier.  

Une libertine

Image
  Ophélie était une sorte de rebelle, plutôt une libertaire, certainement une libertine. Elle n’aimait guère faire parler d’elle et se montrait souvent fort discrète dans les situations de groupe. Au fond, comme moi, elle était très pudique. Elle n’aimait pas se montrer en public, mais aimait s’exhiber avec discrétion. C’était une artiste. J’aimais beaucoup ses écrits, surtout ses poèmes, et j’étais très impressionnée par son goût très sûr en matière de tableaux, de meubles anciens et de bibelots qu’elle entassait dans une remise qu’elle avait dans le bourg. Son rêve, c’était d’acheter une grande maison de caractère, plutôt du XVIIIème siècle, sans doute en Normandie, qu’elle aurait meublée avec toutes ces choses. Ce qui la retenait, c’était uniquement de s’éloigner d’Angèle à qui elle rendait visite presque chaque jour, avec beaucoup d’affection et de dévouement. Elle aimait s’occuper des personnes âgées et je sais qu’elle avait travaillé, pendant un temps, avant notre rencontre, dans

Lettre à Kali

Ma chère Kali, Tu as huit ans et ta grand-mère est Ophélie, ma grande amie.  Pourquoi a-t-elle eu un accident? Je ne sais pas. Et toi, Kali, qu’en penses-tu? Tu sais : quand j’habitais à Calcutta, je soignais des malades à côté d’un temple d’une déesse nommée Kali. Elle était très connue en Inde. Toi, j’en suis sûre, tu es aussi une déesse, et tu dois t’envoler dans tes rêves vers un monde où il n’arrive jamais de choses tristes, dans un monde où on retrouve sa grand-mère, et moi, je rêve aussi de ce monde où on revoit ceux qui se sont envolés comme des oiseaux. Peut-être qu’Ophélie avait des ailes pour voler… Je sais qu’elle était élégante et charmante, et qu’elle aimait beaucoup Marianne, mais toi, tu étais sa petite-fille, et elle devait t’adorer.  Je ne sais pas de quel enfant d’Ophélie, tu es la fille : elle avait deux enfants.  Quand j’étais près de temple de Kali, en Inde, je m’occupais beaucoup de mon fils de quatre ans qui était tombé malade mais c’était il y a longtemps. A to

Merci Alexandre

Je viens de prendre connaissance d’un bel hommage, publié par Alexandre, le 20 mars dernier, sur son blog «  Rosenparks  » que je viens de découvrir. Je le publie ci-après. Merci Alexandre, ton témoignage me touche. " J’ai créé et fermé des blogs à la vitesse de l’éclair. Pourquoi ? Sans doute parce que j’aime les débuts et je n’aime pas les suites et encore moins les fins. Mais il y a aussi une autre raison. Ceux qui me suivaient ne me suivent plus, forcément ou alors il faudrait qu’ils aient beaucoup de chance, ou de malchance. Et j’ai autant envie d’être suivi que de ne pas l’être. Des blogs, j’en ai suivi pas mal, un bon nombre et je les suis toujours, sauf un, que je ne pourrais plus suivre, celui d’Ophélie Conan ou Conan la barbare, parce qu’elle est partie, elle est vraiment partie. Je la connaissais peu, mais il m’est arrivé d’échanger avec elle, de temps en temps, de laisser quelques commentaires auxquels elle répondait toujours. Je viens d’apprendre la nouvelle, comme d’