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L'antre

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Des dieux Ou peut-être des fées Installèrent une machine Dans un antre Où vivaient deux femmes Cette machine tombée du ciel Elles lui donnèrent un nom Lucie Fer Parce qu'elle était en fer Et qu'elle leur apporterait la lumière Pour  reconstituer leur unité perdue Du matin jusqu'au soir Les deux amies se donnaient à la machine Aveuglément Et le soir venu Se donnaient encore Jusqu'au matin Dans leur antre Dans le noir Nos deux Cendrillon Fourbissaient Machinaient Forniquaient Sans fin Ne contemplaient jamais le jour Ni l'eau de la rivière Qui s'étirait dans son lit Ni non plus le soleil Qui se couchait dans le sien Le plaisir Pour elles Etait d'une autre nature Et n'avait jamais de fin C'était de palper leurs seins Toujours à portée de main De s'entêter à téter leurs tétons Exciter leurs clitos Et toujours Dans le noir De se donner à la machine Qui ne s'arrêterait Pas de si tôt Pas de si tôt Dans le noir Mais toujours é blouies Marianne  

Punie

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  C'est une mauvaise fille Qui a désobéi à sa bonne maîtresse Bientôt la bonne maîtresse Viendra chauffer ses fesses Et donner au cadrage de l'image Un nouveau déséquilibre Et dans ses yeux La volupté Marianne

Tes seins

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 à Marianne*,   Sous le pont Mirabeau Ne coule plus la Seine Mais des océans de seins et des forêts de seins Qui contemplent ton sommeil Contre tes seins mes deux seins se pressent Contre tes seins mes deux seins libres qui n'allaitent plus Sonnent l'heure sacrée Et disent en secret des mots d'amour   Une lune de satin allume tes seins qui luisent Et ne contiennent que d'exquises promesses   J'aime écouter tes seins En dansant sur les seins frondeurs des nuées Et n'entendre que le bruit des tiens Quand sur chacun des miens Ils se meurtrissent tour à tour Sur tes seins palpitants je veux rouler ma tête Écouter à dessein la religieuse forge Et admirer le prodige De leurs petits bouts qui se dressent *Pour le 2ème anniversaire de notre rencontre Ophélie Conan Ophélie a publié ce poème qu'elle m'a dédié, le 27 juin 2012, dans "Conan la barbare I

La paresse a du bon

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 Dans une agitation plus ou moins frénétique Vêtus de brouillard Les seins telluriques ivres morts déambulent Dans des entrelacs d'entrecuisses Grisés p ar la force minière de matins incrédules Au fronton des tempêtes noctambules L’arbre s’est éreinté Tout comme les ciseaux du silence Dans des cornes d'abondance Derrière la porte des jours éteints La paresse a du bon Dubo Dubon Dubonnet Le vieux châle du temps est désormais tout défait Par les ondes sismiques Qui se déplacent tous les jours de la semaine Même le dimanche Et l'hiver le sait Qui sait si bien jouir comme une salope De son étoile haletante et vaine Tout dégoulinant d'une radieuse cyprine 58 59 60 61 Ceci est le vingt-sixième article qu'Ophélie avait préparé et aurait dû publier dans "Conan la barbare II", si elle n'était morte dans