Articles

Une scène

Image
  Voici une scène de lesbiennes que nous aimons bien, ici, au presbytère, parce qu'elle pourrait nous représenter. Mais ce n'est évidemment pas nous, car nous ne sommes que quatre, et ces filles sont toutes les cinq jeunes, alors que chez nous, au presbytère, deux d'entre nous sont plus vieilles. Marianne a quarante-six ans et Joséphine, soixante-seize. Pour ce qui nous concerne, Gaëlle et moi, nous avons à peu près l'âge de ces jolies demoiselles et nous ne sommes pas moins belles. Seules différences: nous sommes blondes, avec des cheveux longs. Les miens, je les réunis souvent en une grosse tresse unique. Il y a d'autres analogies entre ces demoiselles et nous. D'abord, comme elles, nous sommes souvent nues en intérieur, et le plus possible en extérieur. C'est la règle au presbytère, règle qu'avait déjà instauré Ophélie à P.. Et puis, quand nous sommes réunies, intégralement nues ou porteuses de vêtements à caractère érotique, c'est pour participer

Mon anima

Image
1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49                                                      à Amélie, Comme tu es mon Amélie, mon Anima, mon amie, Je désire ardemment que tu m’accueilles, Ô déesse, Sous tes deux seins sans frontières, En ce doux lieu qu’il est convenu d’appeler ton cœur, Celui qui fait boum Et boum à la porte du bonheur. Lors, sans prouesse et très saints, Tes deux seins médecins, Se pencheraient sur mon cas étrange et malsain, Et me guériraient sans aucun doute du trépas assassin qui me guette, Car je sais très bien que dans ton petit cœur d’artichaut On y est bien, il y fait chaud, Même si tu n’y joues aucun air d’Artie Shaw. Ophélie Conan "Le miroir des étoiles" Amélie est une amante qui m'a précédée dans le cœur d'Ophélie, avant Apolline la folle et Emma la Suédoise. J'aime beaucoup ce poème.

La solitude de Bobby

Image
  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 (...) A présent, Bobby se tenait à distance. Il continuait de les regarder, mais, dommage, elles ne faisaient plus rien. Elles restaient étendues sagement l’une à côté de l’autre sans rien se dire. Il aurait encore voulu les voir se toucher comme tout à l’heure, mais plus rien ne se passait. Bobby se dit que ce qu’il avait vu était tout de même bien bizarre. Marie-Odile n’était pas, comme il l’avait supposé, une simple amie, mais plutôt une amoureuse de sa mère. Comment cela était-il possible? Sa mère aurait-elle quitté son père pour se remarier avec Marie-Odile? Une femme pouvait-elle se marier avec une autre femme et faire l’amour avec elle comme font un papa et une maman? Bobby était vraiment très intrigué. Soudain, il vit sa mère se lever. — Bobby Lapointe! Viens t’habiller, cria-t-elle, on s’en va!   L’enfant n’aimait pas ce