Parmi nos images 3d, nous aimons particulièrement celle-ci. Selon nous, il s'agit de quatre amies lesbiennes qui, au cours d'une promenade à vélo, se sont arrêtées près d'une exploitation agricole. L'une s'est assise sur un vieux bidon rouillé, et a commencé à malaxer les seins de sa copine à lunettes qui est venu s'agenouiller entre ses cuisses. Pendant ce temps, la brunette à cheveux courts et en short noir mate la scène. On arrive au moment où une quatrième larronne, en pantalon gris, s'approche avec un gros gode bien rose, qu'elle a retiré d'une des sacoches de son vélo. La fille à lunettes comprend très vite que ce gode sera pour elle. Sa mateuse au cheveux noirs et courts essaie de comprendre quelle sera sa réaction. Celle qui est assise sur le bidon rouillé a retiré ses mains des seins, et témoigne soudain un peu plus d'affection à la fille à lunettes, en tripotant ses cheveux, ainsi qu'on peut le faire à une victime propitiatoire (o

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Le petit Tom Est un petit homme Qui est né sans nez Dans une pomme A l'automne Après l'été Cela donne Un curieux petit Bonhomme Sans nez et sans épée Qui étonne les fées Ophélie Conan ( "Vénus et le loup blanc" ) Je ne sais s'il existe un rapport entre ce petit poème d'Ophélie et Pierre Molinier (1900-1976) dont j'ai choisi ici quelques-unes de ses œuvres, mais l'association s'est imposée à moi. Molinier est un peintre, photographe et poète français étrange, surtout connu pour ses tableaux et photomontages érotiques. Il se mettait en scène lui-même et se servait des son propre corps travesti pour exprimer son obsession de l'androgynie et du fétichisme des jambes de femmes. Il fut reconnu comme un des grands peintres du surréalisme, mais André Breton finit par le juger trop pornographique, et prit ses distances avec lui. Précurseur de l'art corporel, Molinier, qui adorait les armes à feu, mi

Proche de nos communs était un frêne, pas encore très grand, mais menaçant pour ce bâtiment. Des branches tombaient régulièrement sur sa toiture, et ses tuiles, à vue d'œil, se couvraient de mousse. Lors de sa visite avec Sacha, le 5 décembre dernier, Olivier avait rapidement diagnostiqué le problème, et s'était proposé d'y remédier en venant abattre l'arbre. Aujourd'hui, ce frêne n'est plus. Dimanche dernier, en début d'après-midi, Olivier est venu avec ses tronçonneuses. Après un petit café de courtoisie, il a commencé à grimper le long du tronc, accroché à un harnais, pour débarrasser l'arbre de ses branches principales. Il était impressionnant d'agilité et de souplesse, il maniait avec une aisance époustouflante sa petite tronçonneuse, et toutes les quatre, nous le regardions, admiratives. A la fin, il a fait tomber le tronc, en le sciant à sa base avec une plus grosse tronçonneuse et il a débité l'ensemble en morceaux courts pour nous permet

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 N’était D’aucune école Suivait Sa propre voie Peignait La libido Se disait Voyou Voyant Voyeur Disait Que l’art n'avait rien à faire avec l’argent Donnait Ses toiles à ses amis Les ramenait chez lui De temps en temps Les retouchait Ajoutait un grain de beauté sur la cuisse d’une nonne Disait Que p our être bon Un artiste d evait sentir la femme Ne voulait pas Vivre de sa peinture Travaillait Comme maquilleur-retoucheur De mannequins en cire 47 Chez Pierre Imans 10 rue Crussol Paris 11ème Ophélie Conan 48- Clovis Trouille en action chez Pierre Imans J'ai plaisir à rééditer ce post d'Ophélie, daté du 13 janvier 2020, dans lequel elle rend hommage à Clovis Trouille (1889-1975), peintre français insoumis et anarchiste, qui a marqué l'art du XXème siècle par une œuvre nettement anticléricale et antimilitariste, surtout vouée aux plaisirs d'Éros