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Framboise et vanille

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Fureur

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  à Marianne, J'aime le corps corseté D'une femme jolie   Vous par exemple Ma mie Si nonchalante et si nue Attachée A un poteau de torture Dans la lueur blême d’un beau crépuscule Près d'un indifférent massif de chrysanthèmes Pour elle Pour vous Évidemment Ce n'est pas la liberté Mais c’est un jeu extravagant Sans doute excitant Si vous savez aussi éprouver La grande liberté Et le   grand bonheur D'être nue   Sans entrave Et aussi contempler Les couleurs et les formes splendides Des nuées en fureur Baignées d'un occident vermeil Et celles de votre bouton tout gonflé en forme de massif jaune Et celles de vos oiseaux favoris Et celles de vos peurs et orgasmes Croyez-vous ma chérie que vous pourriez définitivement  En perdre la tête Ophélie Conan Ce poème d'Ophélie n'a jamais été publié dans ses blogs. Il figurait dans ses brouillons et m'était dédié. Je l'ai illustré par des œuvres de Michel Gagnol (né en 1973), peintre français influencé par le hi